Jeu collectif

Non, Sébastien Chabal n’est pas « soudainement devenu vigneron sur un coup de tête », comme il le précise lui-même. Mais il a fait du vin et signe trois étiquettes du Cellier des Chartreux, fondé en 1929 à Pujaut (Gard) : un côtes-du-rhône villages Saint-Gervais (Avec l’Art et la Manière, 12 euros), un côtes-du-rhône blanc (Je résiste à tout sauf à la tentation, 7 euros) et un rosé en catégorie vin de France (Une petite cuvée au poil !, 6 euros). Répondant à l’invitation des 81 vignerons de cette coopérative qui a décidé de se lancer dans des “aventures amicales”, Sébastien Chabal a découvert et partagé leur travail, au vignoble comme au chai, des vendanges jusqu’à la mise en passant par les assemblages.

chartreux_chabalbouteilleNé du désir de faire des vins en partageant et croisant des « savoir-faire, savoir-être et savoir-vivre », ce premier opus de Chartreux Connection s’est déroulé sur la base de valeurs communes, qu’il s’agisse du sens du travail d’équipe ou du sens de l’humour, et d’un engagement fort de la part de Sébastien Chabal, tout au long d’un millésime. Comme pour tous les vins proposés par le Cellier des Chartreux, envisagés comme des “histoire à boire”, il s’agissait de « créer avec respect, plaisir et fierté, une histoire originale et singulière. » Disponible, entre autres, en “coffret trois couleurs” (c’est ici), la gamme Chabal & Chartreux qui en est issue reflète ce partage et et n’attend plus que l’amateur pour le lui raconter.