Avec Mathieu Garçon, et depuis des années, nous parcourons le vignoble pour rencontrer propriétaires, directeurs ou vignerons. Voici, pour En Magnum,
une deuxième sélection de nos têtes de cuvée
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Alfred Tesseron
Le propriétaire de Pontet-canet à Pauillac est le premier à avoir introduit la viticulture bio dans un cru classé du Médoc. Sur l’impulsion de Jean-Michel comme, son maître de chai, il a poussé un peu plus loin le degré d’exigence dans la conduite de son domaine. Depuis 2004, les résultats sont là et ce ne sont pas les difficultés rencontrées en 2007 qui l’ont arrêté. Aujourd’hui, il est beaucoup moins seul à pratiquer le bio avec succès.
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Antoine Roland-Billecart
Il a 54 ans, il est directeur général en charge de l’export de la maison de champagne Billecart-Salmon. C’est lui qui porte la parole de Mareuil- sur-aÿ jusqu’aux marchés les plus émergents. Partager le succès des grands rosés qui ont fait la gloire de la maison ou inciter à la découverte des grandes cuvées, clos-saint-hilaire ou Élisabeth-salmon, la tâche est immense. Comme les perspectives.
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Ariane de Rothschild
Au nombre de ses responsabilités au sein du groupe éponyme, elle compte le vignoble d’abord construit par son beau-père Edmond et agrandi par son mari Benjamin. Bravement, elle a commencé par comprendre de quoi il s’agissait avant de lancer l’entreprise sur la voie d’un succès plus large que précédemment. les vins progressent à toute allure. Mention spéciale au Château Clarke et, surtout, au Château des Laurets.
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Hubert de Boüard
Le grand artisan du renouveau de Saint-Émilion a décidé de passer le volant à sa fille Stéphanie aux commandes de Château Angélus, promu premier grand cru classé A en 2012. Lui, il a changé de vie, se concentrant sur son affaire de conseil auprès de dizaines de domaines dans quelques régions françaises et à l’étranger. Sa grande sensibilité s’exprime maintenant sur d’autres terroirs.
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Bruno Giacosa
L’autre icône de la viticulture piémontaise (avec Angelo Gaja) est aujourd’hui un homme fatigué, mais il reste un dégustateur hors pair et le meilleur allié de sa fille Bruna qui a repris les rênes du domaine. Les barolos qui portent son nom devraient continuer à faire des étincelles et ceux qui portent sa signature se trouvent encore ici et là. La chasse aux vieux millésimes est ouverte.
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Lionel Lavail
Cet entrepreneur en pleine forme mène tambour battant un beau vignoble qui regarde la mer, à collioure. Pas moins de 200 hectares d’un seul tenant menés en biodynamie, un modèle du genre. Il s’est associé à advini pour reprendre la maison Cazes, connue pour ses rivesaltes admirables (voir verticale sur enmagnum.fr) et, c’est récent, Les Clos de Paulilles, vignoble de crique et de plage.
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Christophe Salin
Lui, il dirige Domaines Barons de Rothschild (Lafite) depuis Paris ou Pauillac. Il est l’artisan du développement de la société en Languedoc, au Château d’Aussières pour lequel il nourrit les plus grandes ambitions. Attentif à l’image de Lafite, il suit de près les soubresauts du marché mondial autour de son premier cru. Mais avec philosophie, Lafite étant sans doute le plus désiré des premiers de Bordeaux.
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Véronique Dausse
Cette grande jeune femme toute simple, photographiée en tailleur dans ses vignes, a la charge du vignoble de la famille Gardinier,
Château Phélan-Ségur à Saint-Estèphe. Passée par l’école de la coopération XXl (Nicolas Feuillatte), puis du grand négoce
(AdVini), elle a une pratique précise des marchés. Sereinement, elle a installé Phélan dans une position quasi unique à Bordeaux : celle d’un cru classé non classé.
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Clément Fayat
Le grand homme du BTP aquitain, très discret Bordelais d’adoption, a toujours eu des vignobles, comme une évidence existentielle. Aujourd’hui, il a passé la main à son fils Jean-Claude, non sans avoir initié le nouveau chai du Château la-Dominique, voisin de Cheval-Blanc et doté, comme lui, d’un nouveau chai spectaculaire, mais signé Jean Nouvel. Une très belle histoire dynastique.
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