Verny, pour les chanceux

Verny, au début, je pensais à Gallimard, à Françoise, je trouvais ça littéraire, rive gauche, chic. Non. Déjà, ce n’est pas un patronyme, mais un prénom, celui du saint patron des vignerons de Bourgogne, d’Auvergne et du Jura. Ceci, avant d’être remplacé par Saint-Vincent, dont on connaît le succès, chaque hiver dans presque tous les villages du vignoble. Même chez les saints patrons, la concurrence est rude.

Verny, aujourd’hui, c’est un caviste en chambre, au deuxième étage d’un immeuble de la rue Saint-Honoré, vers l’église Saint-Roch, au milieu des belles adresses de la mode, Colette, des maroquiniers, etc. Dans l’entrée de l’immeuble, grande sobriété, le mot “vin” n’est même pas mentionné. Le créateur de cet endroit s’appelle Olivier Madinier, on l’avait connu au Verger de la Madeleine, avant que le pâté de maison soit acquis par un fond moyen-oriental et que cette affaire de vin (pouah) soit gentille d’aller se faire pendre ailleurs.

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