C'est pure connivence

Dans le genre « c’est moi qui l’ait fait », l’histoire de La Connivence est assez parfaite. Il était une fois une paire de footballeurs qui croisent dans un dîner le dernier en date des héritiers Malet-Roquefort, plus connu pour le fameux château La Gaffelière, grand de Saint-Émilion qui fait un vin de finesse comme on aimerait en voir plus souvent. Une dynastie en place depuis quatre siècles, le vin peut être une affaire de famille. Là, il n’est plus question de famille et à peine d’affaire. Nos deux sportifs se verraient bien à la tête d’un vignoble. Où il est question d’avoir son nom sur l’étiquette, de diversifier un peu son capital. Ils auraient pu tomber plus mal. Alexandre de Malet-Roquefort a l’avantage d’être un fin connaisseur des arcanes libournaises comme des mystères du vin.

Ils leur proposent d’acquérir un tout petit pomerol, l’ancien Château des Templiers, étiquette disparue depuis longtemps et vigne confiée en fermage à un voisin, bon viticulteur qui laisse une vigne en bon état. Un hectare et demi, c’est très peu, très bourguignon, mais enfin, il y en a d’autres dans ces micro-formats et du meilleur, Le Pin, La Violette… Et bon, au prix de l’hectare, hein…lire la suite

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