Le boum de l’effervescence

Parmi les différentes tendances du marché mondial du vin et des spiritueux détaillées par l’étude Vinexpo-IWSR dont nous vous parlons également ici, l’une des plus notables est la forte accélération de la consommation mondiale de vins effervescents, hors champagne. Pendant que ce dernier subissait une baisse de 1,4 % de sa consommation au niveau mondial « essentiellement due à un rétrécissement sur les trois principaux marchés, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis », le prosecco, déjà bien implanté aux Etats-Unis, doublait ses exportations en vendant un million de caisses supplémentaires au Royaume-Uni.

Le cava espagnol a également vu sa consommation s’accélérer fortement en 2013, notamment avec une « importation plus importante en Belgique, au Nigeria et en France. » Deuxième marché mondial pour les vins effervescents, derrière l’Allemagne et devant la Russie, avec plus de 30,2 millions de caisses consommées, la France apprécie de plus en plus le riche éventail de vins produits dans l’hexagone (crémants) comme en Italie. En 2013, les vins effervescents représentaient 8 % de la consommation mondiale de vin, un chiffre devrait être porté à 8,9 % en 2018 selon les prévisions de l’étude Vinexpo-IWSR.

Concernant le champagne, le pessimisme n’est pas de mise. L’étude pointe le fait que de nombreux marchés sont en constante progression, comme par exemple l’Australie et le Japon, et l’interprofession a annoncé il y a peu un retour à la croissance en 2014 avec une hausse des expéditions de 1% en volume par rapport à 2013 (lire le communiqué complet ici).

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