Où dîner à Paris le dimanche soir ?

Le dimanche soir peut être ennuyeux, voire très. Ce moment difficile où l’on souhaite que ce dimanche s’arrête enfin tout en redoutant le blues du monday. Une sorte d’impasse à deux inconnues, l’enfer. Ces soirs où tout est fermé, comme un soir de couvre-feu, ce cauchemar. Tout ? Non. Quelques restaurants restent ouverts, des phares dans la nuit, traitons-les pour ce qu’ils sont, des bienfaiteurs de l’humanité. En voilà trois, testés et approuvés pour vous par les experts du Guide Lebey. N.D.R

Ce bistro, on y va
Café Compagnon
Et de trois pour Charles Compagnon qui signe de son patronyme sa récente création. Impressionnante à la fois par sa façade couvrant trois numéros de la rue et son parti-pris décoratif, en totale rupture avec ses deux précédents cafés, le Richer et surtout le 52 Faubourg (carrément destroy). Un espace vaste (hors deux petits salons) et lumineux mêlant marbre rouge, miroirs, banquettes rouille et formidable jeu de découpe à partir de chêne clair, dossiers de chaises et de banquettes, lambris, bar, etc. Bref un lieu propice à un enracinement et voulu comme tel, vu l’enseigne Café (de 8 heures à minuit) où tout a été peaufiné : en-cas hors repas (viennoiseries, burrata, Bayonne d’Ospital…), boissons (bière Deck Donehue, vermouth Dolin, cocktails maison, thés Terre de Chine, infusion menthe de Milly, café torréfié maison, etc). Et l’assiette dans tout cela ? Lire la suite ici : https://www.lebey.com/les-adresses/bistrot/cafe-compagnon

Ce qu’en dit le Lebey : 2 cocottes & coup de cœur
Où : 22-26, rue Léopold-Bellan – 75002
Métro : Sentier
+ 33 (0)9 77 09 62 24.
https://www.cafecompagnon.com/



Brasserie, je vous aime
La Grande brasserie
Cette « grande brasserie » a gardé sa patine et surtout sa joie de vivre. Les scènes peintes accrochées au mur, les mosaïques au sol, les banquettes auxquelles font face les tables toutes nappées seraient le cadre idéal pour retrouver Alex alias Yves Montant et Gilbert alias Jacques Villeret dans Garçon de Claude Sautet. Les assiettes : les classiques intemporels recréent avec magie l’effervescence des cuisines d’un tel registre. Dans la simple salade d’haricots verts, la terrine ou la rémoulade de céleri, cet assaisonnement marqué, bien enlevé, vif, parfois aillé ou échaloté qui donne un supplément de vie aux recettes pour la plupart ménagères. Adrien en salle, Francis en cuisine, à peine trente ans, revendication d’un flash-back culinaire avec un enthousiasme dont le bouche à oreille s’est vite fait l’écho. Lire la suite sur https://www.lebey.com/les-adresses/restaurant/grande-brasserie

Ce qu’en dit le Lebey : coup de cœur
Où : 6, rue de la Bastille – 75004
Métro : Bastille
 + 33 (0)9 75 80 99 72
www.grandebrasserie.fr



Meilleur hier, meilleur aujourd’hui
Les Enfants rouges
C‘est le meilleur birtrot de l’année 2015. Les champions restent des champions. Beau décor : tableaux modernes, bois flottés peints, mobilier de bois et deux petites tables à plateaux de carreaux de faïence peints et piétement de fonte. Daï Shinozuka, ancien compagnon de Camdeborde, propose dans ses menus et cartes, des plats particulièrement originaux mêlant produits de la mer et de la terre, soignant les légumes et leur cuisson, n’oubliant pas les abats (cœurs de canard, langue et ris de veau, pied de porc) ni le gibier sauvage en saison. Lire la suite sur https://www.lebey.com/les-adresses/bistrot/enfants-rouges-les

Ce qu’en dit le Lebey : 3 cocottes
Où : 9, rue de Beauce – 75003
Métro : Arts-et-Métiers – Filles du Calvaire
+33 (0)1 48 87 80 61
 www.les-enfants-rouges.fr

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