Quand le lait devient vodka

Installée à Cazeneuve dans le Gers en 1929, La distillerie Gimet a d’abord été avant tout productrice d’armagnac dans le plus grand respect des traditions, alambics centenaires et travail manuel garantissant l’intégrité organoleptique de ses eaux-de vie. Depuis deux ans, ce « travail d’excellence » mené depuis quatre générations par la famille Gimet est poursuivi par Nicolas Sinoquet, qui a repris les rênes de la maison en lui insufflant un sens de l’innovation incarné aujourd’hui par une vodka nommée Lactalium. En fait de nouveauté, cette eau-de-vie issue de la distillation de lait n’en est pas vraiment une puisqu’elle est issue des traditions mongoles (qui la réservent aux invités de marque lors des grandes occasions). Cette version 100 % française est produite à partie de lait de montagne provenant des fermes du Parc naturel régional des volcans d’Auvergne. Après une étape de clarification d’une semaine, le lait fermente 10 jours avant d’être distillé à trois reprises dans des alambics charentais en cuivre. Distribuée en France par la Maison de l’Hédonisme (cliquer ici) cette vodka se boit seule, à température ambiante ou légèrement rafraîchie, ou en cocktail. Son prix est de 55 euros.

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