Michel Piot tire sa révérence

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Nous venons d’apprendre le décès dans sa maison de Normandie de notre confrère Michel Piot. Les lecteurs du Figaro se souviennent certainement de ses pages gastronomiques et sa façon de défendre le patrimoine gustatif de notre pays et des artisans de bouche qui le perpétuent. Il le faisait avec une vraie verve gauloise et rabelaisienne un peu disparue à notre époque où règne le politiquement correct et l’hygiénisme militant.
Il se passionnait pour le vin, avec une affection particulière pour le beaujolais, les côtes-rôtie et le champagne, cœur de la gastronomie qu’il préférait à toutes, celle de Fernand Point et de ses disciples. Il était un collègue, un boute-en-train apprécié de tous à l’Académie du Vin de France où il laissera le souvenir d’un parfait compagnon de table. Nous tenons à présenter à toute sa famille et, particulièrement, à sa fille Hélène, dont il était si fier qu’elle ait choisi le même métier que lui, nos condoléances attristées.


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1 COMMENTAIRE

  1. Merci beaucoup Michel pour ce bel hommage à mon père, j’y suis très sensible et je sais que ma famille le sera aussi. Il sera inhumé vendredi en Normandie. Les amis qui souhaiteraient des informations peuvent me contacter par mail: [email protected] Et ils peuvent surtout continuer à boire à sa joie de vivre, à sa curiosité et à sa gourmandise, comme nous l’avons toujours fait ensemble: il adorerait ça.

  2. Chère Hélène (j’ai essayé sur votre boite mail mais sans succès)

    Nous avons appris, chez JADE, nous aussi la bien triste nouvelle du décès de votre papa.
    Nous nous unissons à vous très amicalement pour vous soutenir dans ces moments qui sont toujours pénibles.

    Dans l’attente du plaisir en tout cas de vous revoir quand l’occasion se présentera pour parler vin.

    Cordialement.

    Jean-Michel Delavaud

  3. Chère Hélène, de Saint-Pétersbourg où je me trouve actuellement, je découvre cette triste nouvelle avec un peu de retard et je me joins à ces condoléances.
    Il y a bien longtemps déjà, votre père m’a accueillie alors que je débutais dans le métier, avec une chaleur, une gentillesse, une générosité rares, et cela laisse un souvenir pour la vie. Son expérience et sa compétence allaient de pair avec une grande simplicité, signe de supériorité véritable.
    Dans ces moments douloureux, tous ceux qui l’ont connu seront avec vous par la pensée à défaut d’être présents. Je vous embrasse bien amicalement

    Tamara Schakhovskoy (Thorgevsky)

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