Mon président, tu as dix jours pour me faire une promesse

Voilà, on sait.
C’est Sarkozy qui a gagné. Sous réserve, naturellement qu’il aille chercher l’électeur ailleurs que dans le porte-monnaie de la dame.
Moi, je connais 300 000 voix qui ne demandent qu’à pousser une clameur de ravissement. 300 000 électeurs, ça fait combien en % ?
Et attention, c’est de l’électeur premium, du travailleur, du créateur de richesse, de l’exportateur de première qualité, du civilisé, du beau gosse. Cette sorte de gens qui incarnent plutôt bien le génie français, celui-là même que tout un tas de zozos croit disparu, les déclinistes, ça s’appelle. Des gars et des filles qui ont ce talent si particulier d’enfiler à la suite dix-huit casquettes différentes, ces bosseurs qui savent faire toutes sortes de métier sans faire la gueule, sans faire la grève. Sans se plaindre. Quoique. S’ils ne se plaignent pas, pas assez à mon goût, j’en connais qui commencent à trouver le temps long, qui ont un tout petit peu l’impression d’être mal traités, lors même qu’ils sont la gloire (et l’honneur) de la France.
Tu me vois venir, mon Nico ?…Lire la suite

À lire aussi