Hubert de Boüard n’a pas fêté le nouveau classement de Saint-Émilion qui a vu son château-angélus accéder au rang suprême de premier cru classé A, avec château-pavie. Ils ont rejoint les deux stars de l’appellation, château-cheval-blanc et château-ausone.
Non, si nous étions réunis sur un belvédère posé sur le coteau du Château Bellevue, c’était pour assister à la consécration des dix-huit cloches du carillon suspendu à un campanile sur le toit de Château Angélus.
En effet, depuis de longs mois, Angélus est en travaux. Comme nombre de ses voisins, il est question d’un nouveau chai. Quand Cheval Blanc, La Dominique ou Montlabert ont fait le choix de la création architecturale contemporaine, Hubert de Boüard et sa famille se sont tourné vers une exécution à caractère historique. L’usage de matériaux de récupération, poutres et tuiles, le dessin mis en œuvre par un ancien architecte des Bâtiments de France, tout concourt à l’édification non pas d’un faux château, mais d’un chai historique. J’ai entendu que l’ensemble avait des airs bourguignons, je dirai plutôt que c’est périgourdin, donc voisin.
C’est déjà sublime alors qu’il reste encore une année de travail, nous y reviendrons dans un an…lire la suite