Les Primeurs à Saint-Émilion, j'adore (2)

La Semaine des primeurs, c’est comme Vinexpo. L’intéressant est tout autour
(à un rythme soutenu).
Depuis qu’on s’est parlé, j’ai :

dîné à l’Hostellerie de Plaisance, l’hôtel de Gérard et Chantal Perse. En fait, c’est elle la patronne de ce très bel établissement. Où il est clair qu’ils ont décidé que Saint-Émilion était fait pour le haut de gamme, décision assumée à tous les étages de l’investissement considérable qu’ils ont consenti pour redresser cette demeure historique et sublime, les Perse font énormément pour la renommée mondiale de ce merveilleux village. C’est un dîner désormais annuel qui réunit quelques dizaines de professionnels du monde entier autour des Perse et de Michel Rolland, l’homme derrière Gérard. Un dîner au cordeau sous la houlette du cuisinier Philippe Etchebest (dans Etchebest, il n’y a pas que Etche et ce n’est pas par hasard). Et une belle suite de grands vins, monbousquet blanc, pavie-decesse 98, pavie 00, 03 et 05. Il va de soi que pavie 2000 est un vin immense d’une beauté formelle parfaite et qui durera toute la vie, la mienne en tous cas. J’ai eu le plaisir d’y retrouver quelques pointures du Grand jury européen, Jacques Perrin, Abi Dhur, Marie von Ahm et le désormais célèbre internaute laurentg, l’homme qui a bu tous les vins du monde et qui tient des fiches à jour. Un type pareil, c’est l’honneur d’un métier. J’étais assis entre Michel Rolland et Rodolphe Wartel (Terres de vin) et c’est peu de dire qu’on s’est bien marré. Fin des hostilités autour d’un champagne de Selosse avec ma copine la blogueuse Marthe Henry et Laurent Courtial, attaché de presse lyonnais et très, très sympathique.

déjeuné à la table de Bernard Magrez à Fombrauge, son grand cru classé de Saint-Émilion. Là, c’est Joël Robuchon qui a réussi un déjeuner à la fois copieux et léger, l’assiette généreuse est le secret du bonheur gastronomique. C’était ce qu’on appelle un grand déjeuner, pas moins de…lire la suite

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