Trois champagnes et un sourire

Retour sur un classique pour commencer. Le brut sans année de Billecart-Salmon, à l’instar des productions de la maison, n’est pas très dosé. Dans une optique moderne, et parce que les raisins sont ramassés plus mûrs qu’il y a quelques années, les dosages baissent puisque les vins sont moins acides. C’est aussi une volonté affichée de la maison que d’élaborer des champagnes plus tranchants, plus vifs. Ce champagne, bu en magnum, a toutes les qualités attendues d’un champagne d’apéritif, une certaine modernité en prime. En plus, il a le coup de fouet précis, c’est agréable.

Je ne connais pas très bien Evelyne Roques-Boizel, présidente des champagnes Boizel, mais force est de constater qu’elle tient bien sa maison. Boizel fait partie du groupe BCC qui a toujours eu l’intelligence d’acquérir des maisons et de laisser à leur tête les dirigeants familiaux ou historiques et leurs descendants, même puisque la génération suivante…lire la suite.

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