L'avenir du climat, l’avenir de la vigne


Dans son rapport intitulé L’adaptation au changement climatique : le défi pour l’agriculture et les zones rurales,
la Commission européenne résume les principales conséquences du changement climatique sur l’agriculture dans les pays de l’Union et préconise, parmi d’autres mesures, « la sélection de cultures et de variétés mieux adaptées
à la durée prévisible de la période de végétation et à la disponibilité des ressources en eau, et plus résistantes aux nouvelles conditions de température et d’humidité.
» C’est sur cette base que la députée européenne du Sud Ouest, Catherine Grèze, sollicitée par l’association Fruits oubliés et le groupe local Europe Ecologie Les Verts d’Alès,
a décidé d’interpeller la Commission européenne.

En effet, un règlement européen interdit la plantation, la replantation ou la greffe à des fins de production viticoles
de certains de cépages (clinton, noah, herbemont, jacquez, othello et isabelle). Or, plaide Catherine Grez, « il est démontré que les cépages traditionnels sont plus résistants face à l’acidification des sols et à des intempéries moins fréquentes. Autant de phénomènes qui risquent de toucher dans les années à venir de nombreuses terres viticoles comme le Gard. L’Union européenne s’est fixée des objectifs contraignants en matière de lutte et d’adaptation au changement climatique. Etant donné l’urgence et la gravité de la situation, soulignées de nouveau par le dernier rapport du GIEC, on ne peut se passer d’aucune solution. Nos territoires doivent prendre dès à présent les mesures qui leur permettront de s’adapter au mieux aux changements attendus. »

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