Champagne à l’eau, la suite


La sortie d’eau des bouteilles de champagne Drappier ayant été avancée d’une semaine, Michel Drappier n’était pas là (mais à Hong Kong, pour Vinexpo). Sa femme Sylvie, son fils Antoine et Christophe Leroux, ambassadeur de la Maison Drappier en Bretagne, étaient présents aux côtés de Yannick Heude, président de l’association « Immersion » qui étudie l’évolution des vins en milieu marin. Après un séjour d’un an par 15 mètres de fond, à une température de 9 à 10°C, les 600 bouteilles de Drappier Brut Nature zéro dosage et 60 de Grande Sendrée 2005 ont été remontées à la surface.

C’est sur cette dernière cuvée qu’ont porté les premières dégustations comparatives entre le champagne qui a vieilli sous la mer et celui élevé plus traditionnellement dans les caves de la Maison Drappier. Le champagne immergé présente une couleur plus foncée, plus jaune et une effervescence moins vive, ce qui semble accréditer l’idée que l’immersion accélère le processus d’évolution. Michel Drappier estime qu’il faut attendre que le vin se repose pendant un ou deux ans pour que la différence soit plus significative. Affaire à suivre, donc.

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