Enquête à Lagrézette

Il y a différents genres de consécrations. A n’en pas douter, voir ses vins notés entre 90 et 95 sur 100 au Parker quand on a redonné vie à une propriété et rendu ses lettres de noblesse au cépage (malbec) qui poussait sur ses terres depuis 500 ans est une sérieuse récompense. Mais la passion d’Alain Dominique Perrin pour le château Lagrézette – le coup de foudre date de 1980 – va largement au-delà de la vigne et du chai. Quand il a racheté ce domaine de 90 hectares tombé dans l’oubli depuis les années 30, c’est d’abord dans une restauration complète du château et de son parc qu’il s’est lancé,
en même temps qu’il rendait possible le retour du domaine à sa vocation première, la viticulture.
Après douze années de gros travaux suivies de dix autres consacrées aux finitions, on peut sans doute considérer comme un hommage à la beauté du lieu, classé monument historique, la toute récente tenue du tournage d’un épisode de la cinquième saison de la série policière et viticole diffusée sur France 3, Le Sang de la vigne. Son héros Pierre Arditi, ou plutôt Benjamin Lebel, le personnage d’œnologue qu’il incarne, a arpenté la propriété pendant une dizaine de jours, avec Didier Bezace et Julia Molkhou, pour les besoins de sa nouvelle enquête mise en scène par le réalisateur Marc Rivière.

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