Un mois après le lancement de sa nouvelle formule, on me permettra de faire un petit point d’étape sur mybettanedesseauve. En premier lieu, votre accueil confirme notre ambition de créer un véritable magazine du vin sur internet : son audience a plus que doublé en un mois, le temps passé lors de chaque visite sur le site s’est très largement accru, le nombre de « pages vues » également. Mais au-delà des analyses quantitatives, nous apprécions particulièrement que vos messages, publiés sur le site ou dans les réseaux sociaux, vos emails et même parfois vos courriers (oui, le papier est encore un media très convenable) nous questionnent, nous encouragent, rectifient nos erreurs aussi, bref, nous indiquent la marche à suivre. Ce site continuera en permanence à évoluer grâce à l’immédiat baromètre que constituent vos réactions.
Parmi l’ensemble de celles-ci plusieurs ont concerné les pastilles bleues portant la mention « acheter » ou « contacter le producteur » que nous installons systématiquement à côté d’un vin sélectionné et présenté dans l’une ou l’autre de nos rubriques. Elles vous permettent, si vous êtes intéressé par cette bouteille d’en savoir plus et éventuellement de la commander. Cela nous parait le rôle minimal des médiateurs que nous sommes : c’est une information supplémentaire et précieuse pour un amateur, comparable à celle que nous donnons dans notre guide avec l’adresse et les tarifs du producteur ou de ses revendeurs, l’incroyable efficacité du web en plus.
Ce caractère de service gracieux, tout le monde semble l’avoir immédiatement compris, sauf quelques confrères ou bloggeurs qui se sont aussitôt répandus sur le sujet dans les réseaux sociaux en imaginant que nous avions franchi la ligne jaune qui sépare l’information -noble- du commerce –honteux (1). Rassurons ces âmes pures. Ce service ne donne lieu à aucune transaction commerciale de notre part : nous ne touchons pas un centime sur le nombre de clics que ces liens suscitent et pas plus sur les éventuelles ventes qu’ils peuvent générer (1).
(1) Je n’ai jamais, en trente ans de métier, écrit une ligne sur la pratique d’un confrère, mais je dois dire que le tweet vipérin d’un journaliste que je connais depuis 1988, qui a travaillé plusieurs fois sous ma direction, m’a laissé sur le flanc. Mettre directement en cause notre déontologie, même en terminant courageusement son équation « Critiques ? Journalistes ? Marchands de vins ? Crédibilité…» par de multiples points d’interrogations, sans même prendre la peine de vérifier son information à la source, ça frise la diffamation. Je préfère appeler ça du mauvais journalisme.