La verticale Château Potensac de 2014 à 1990

 


Cru sans doute le plus estimé de l’appellation Médoc, Potensac doit son succès à la qualité des équipes de vinification réunies par la famille Delon, propriétaire du château, et qui travaillent selon les mêmes critères exigeants qu’à Léoville Las Cases.L’âge très élevé du vignoble, dont certaines parcelles de cabernet ont plus de 80 ans contribue au succès du cru. Les derniers millésimes sont de haute volée et d’une grande précision,
on est au niveau d’un grand cru classé.


Château Potensac

2014

17,5/20

Un des plus corsé, complexe et prometteur de l’histoire récente, on aime son tannin épicé, ferme, profond et frais, il y a même une touche florale en finale.


2013

15,5/20

Le principe de cabernet est là, le vin est plus pointu, plus souple avec un grande précision dans le dessin du tannin, c’est une très belle réussite pour le millésime.


2012

17,5/20

Double jeu du merlot qui enrobe et met en valeur l’assemblage, grande précision dans le profil du tannin, ce millésime est supérieur à 2010.


2011

16/20

Accents de cèdre avec le côté terrien et racinaire de Potensac, tannin sérieux et sans concession. C’est un vin taillé pour la table.


2010

17/20

Plus homogène que le 2009, ce 2010 commence à truffer, il a de l’énergie, de la profondeur et on peut déjà le boire.


2009

16,5/20

Nez de cuir, il y a de la chair et la séduction du millésime.


2008

16/20

Vin sérieux dans un style très classique avec des nuances de cèdre et d’épices, il faut l’attendre.


2007

16,5/20

Nez profond, bouche élégante avec un toucher de tannin caressant et aérien, la bouche affiche une belle plénitude aristocratique, on retrouve tout le climat océanique dans ce vin.


2006

16/20

Cèdre et truffe au nez, bouche à la fois séveuse et puissante avec un tannin encore serré noblement rustique.


2005

17/20

Nez profond, on sent la fraîcheur bien enrobée du calcaire qui met Potensac à sa vraie place. « C’est l’idée que je me fais de Potensac » explique Michel Bettane.


2003

15/20

Tannin lissé et épicé avec une forme de plénitude en bouche, il manque toutefois un poil de nervosité.


2000

14/20

Ce vin a sans doute été vendangé un peu trop tôt, on y décèle des accents de poivron rouge avec le tannin qui revient sur le devant de la bouche.


1996

16/20

On sent que ce vin a besoin d’air, au moins deux heures de carafe ; on reste sur l’ancien style, avec un tannin un peu sévère, on est encore au stade des promesses.


1990

15/20

Le nez fait saliver avec des, accents de cèdre et de menthe, il y a une belle fraîcheur de tannin, une légère dilution empêche que ce vin atteigne les sommets.


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