Pour faire une suite à mon post de dimanche sur l’abandon des zones de non-traitement (ZNT) à proximité des habitations, quelques vignerons m’ont adressé leur avis. Deux d’entre eux, en appellation saint-émilion et bordeaux-supérieur, s’apprêtent à faire la coûteuse acquisition de pulvérisateurs à panneaux récupérateurs, une technologie nouvelle, plutôt lente à les en croire et pas encore très au point. Un autre préconise l’obligation d’être en bio dans les zones concernées. Un autre encore se demande s’il faut arracher, je pense qu’il plaisante, mais ce n’est pas sûr. Enfin, Caroline Frey m’a adressé une copie du courrier qu’elle a envoyé aux instances et que je publie dans son intégralité. Bref, les vignerons responsables et conscients des enjeux de leur métier ne sont pas du tout d’accord pour jouer à ce mauvais jeu qu’on voudrait leur imposer. Au nom de quoi, d’ailleurs ?