Éloi Dürrbach, l’homme de Trévallon, est mort

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Nous aimions tous Éloi.
Il avait cette faculté unique à se faire aimer, drôle, disert, attentif toujours.
Je l’ai rencontré il y a dix ans pour la première fois, dans son domaine de Trévallon. Déjà, j’adorais ses vins, son rouge, son blanc plus rare.
Là, dans un pâle soleil d’hiver, nous avons réalisé une interview filmée par Mathieu Garçon.
Où l’on apprend tout de ses débuts, d’un parcours parfois heurté, de ses choix, de ses convictions. Douze minutes de vidéo, ce n’est jamais trop long pour comprendre les choses importantes et les gens qui les font.
Je l’ai croisé souvent par la suite. On rigolait bien, on goûtait ses grands millésimes. C’est peu de dire que je l’aimais, cet homme-là. Il nous manquera à tous. Je veux faire part ici de ma sympathie et dire mes pensées très affectueuses à Floriane, son adorable épouse, et à Ostiane, sa fille, qui va continuer l’œuvre entreprise avec l’énergie et le talent qu’on lui connaît. Elle travaille avec Éloi depuis quelques années, déjà.
Le mondovino porte aujourd’hui le deuil d’un grand homme du vin.

1 COMMENTAIRE

  1. Merci pour votre témoignage et pour vos mots touchants.
    Nous allons continuer à faire vivre tous les trois l’œuvre de notre père. Nous avons grandi en même temps que le domaine. Antoine est né en 1977, moi en 1979 et Ostiane en 1985. Nous sommes très attachés à ces terres et imprégnés de l’histoire et de la philosophie de notre père.
    Isoline.

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