Chai des Hauts-de-France • Melifera, encore plus haut • Sainte-Roseline et les Demoiselles en bio • Le blanc du Mont Chauve • Sur une île • Chaque jour du nouveau, en voici cinq
Dans le vignoble
Chai des Hauts-de-France
La région des Hauts-de-France accueillent depuis le 18 janvier son premier chai viticole. C’est à Dompierre-Becquincourt, petit village situé dans la Somme, qu’un bâtiment agricole a été transformé pour se consacrer désormais à la production de vin. Cette nouvelle étape matérialise le développement de la filière vin sur ce territoire. À cette occasion, la nouvelle marque, « Les 130 », rassemblera en 2023 les premières cuvées issues des vignes plantées dans la région. Le début d’une longue histoire qui doit se poursuivre dans les années à venir avec comme objectif 200 hectares de vignes en 2027 et 1,5 million de bouteilles en 2033. « Pendant les dix prochaines années, nous allons continuellement nous agrandir. Nous allons recevoir plus de raisins et augmenter notre production. Nous devons d’ici là développer notre nom et notre renommée et mettre toutes les chances de notre côté pour y arriver. Il y a encore du chemin, c’est très enthousiasmant » explique Christophe Dubreucq, directeur développement et commercialisation de la jeune structure.
Melifera, encore plus haut
La deuxième levée de fonds est un franc succès pour Christophe Amigorena, le créateur de Melifera, le gin français à la fleur d’immortelle. Il est désormais accompagné dans cette aventure par de nouveaux associés passionnés, dont Philippe Fatien, propriétaire de plusieurs boîtes de nuit parisiennes. « La présence de Philippe Fatien dans ce pool d’actionnaires privés de plus de 1,6 million d’euros en dit long sur les ambitions de Melifera. Ce propriétaire de nombreux établissements à Paris et dans les Alpes devrait aider la marque à renforcer sa distribution sur le marché français, notamment dans le CHR et la développer à l’international » précise Christophe Amigorena.
Informations sur www.melifera.fr
Sainte-Roseline et les Demoiselles en bio
En peu de temps, Aurélie Bertin a remis en valeur le domaine et le vignoble de Sainte-Roseline et ceux du château des Demoiselles dont elle est également propriétaire avec sa famille. Situé aux Arcs-sur-Argens, le vignoble de Sainte-Roseline se compose de 300 hectares, dont 110 de vignes désormais labellisés par Ecovert agriculture biologique depuis août 2022. « Le passage en bio vient pérenniser l’entreprise familiale après un engagement depuis de nombreuses années dans une viticulture durable et raisonnée. Notre ambition : produire des vins emblématiques, toujours d’une grande qualité, certifiés agriculture biologique. Cette labélisation s’ajoute au label Vignerons Engagés obtenu en 2021, le premier label RSE de la filière vin », déclare Aurélie Bertin.
Informations sur sainte-roseline.com
Dans le verre
Le blanc du Mont Chauve
On ne se trompera pas en ouvrant ce joli saint-aubin, issu d’un climat situé en bordure du village de Chassagne-Montrachet. Délicat, précis, floral, son bel équilibre sur la fraîcheur donne du plaisir, grâce à un élevage judicieux en pièces bourguignonnes et en foudres qui a permis de préserver la tension et la précision de ce chardonnay de classe.
Au Pied du Mont Chauve, saint-aubin premier cru Le Charmois 2019, 40 euros environ
Sur une île
Très vieux rhum agricole, ce single cask est le résultat d’une seule barrique identifiée comme exceptionnelle par le maître de chai de Trois Rivières. Ampleur, rondeur et délicatesse caractérisent ce rhum élevé dans un ex-fût de cognac.
Rhum Trois Rivières, Single Cask, 2007, 150 euros