« Carte sur table » : Duclot remet le couvert et les grands bordeaux à leur place

Le négociant bordelais Duclot lance la 11e édition de son opération « Carte sur table ». Vingt grands vins de Bordeaux « à prix cavistes » dans vingt restaurants, c’est du 20 mars au 20 avril

C’est avec le concours de La Vinicole, son département de distribution dirigé par Luc Lemieux, que Duclot réalise son opération Carte sur table. L’intérêt pour le consommateur, c’est de pouvoir acheter des grandes bouteilles au restaurant quasiment au prix où on les trouve chez les cavistes. Pour Duclot, c’est la possibilité de fidéliser et mettre en valeur ses fournisseurs et revendeurs. Une opération où le négociant ne gagne rien, si ce n’est l’image d’un acteur incontournable de la distribution de grands vins. Du trois étoiles au bistrot gourmand, quatorze restaurants participent à l’opération, comme celui de Pierre Gagnaire à Paris, le plus étoilé, ou encore Pierre Sang on Gambey, le plus cool. Ailleurs, l’opération est aussi mise en place dans trois établissements à Bordeaux, deux à Lyon, un à Nice. La sélection des vins permet de se faire plaisir avec des prix à la carte qui vont, par exemple, de 80 euros pour le margaux château-giscours 2011 jusqu’à 950 euros pour le pauillac château-lafite-rothschild 2006. À noter, trois vins blancs, deux secs et l’incontournable château-yquem en sauternes.

Notre sélection
Château Lafite-Rothschild 2006, pauillac
Pourquoi les vins les plus réputés sont les plus grands ? Parce qu’ils sont toujours au rendez-vous. Nez caressant et élégant, bouche souple, soyeuse, légèrement graphite. Tout est en place, comme une évidence. Reste le prix, imposant, même quand on joue « carte sur table ». 950 euros

Château Haut-Bailly 2015, pessac-léognan
Le chai fantastique n’était pas encore là, mais ce pessac-léognan a toujours été au rendez-vous. Majorité de cabernet-sauvignon dans ce millésime chaud. Nez légèrement fumé, parfumé, apaisé. La bouche est en finesse, comme une randonnée sur le sentier des petits tannins fins.
170 euros

Château Bélair-Monange 2016, saint-émilion grand cru
Un autre saint-émilion à large dominante de merlot. Nez ensorcelant avec des notes de cassis, un peu d’épices. Beaucoup de fraîcheur aromatique. Bouche facile, soyeuse, avec un tannin fin qui l’allonge. Ensemble très élégant.
190 euros.

Château Langoa-Barton 2009, saint-julien
Le vin de cette propriété de Saint-Julien dans le très grand millésime 2009, facile d’accès grâce à ses arômes ouverts et sa bouche agréable, sans aspérité. Le tannin est là, fin et à point. Parfait pour ceux qui veulent mettre moins de cent euros.
95 euros

Château Troplong-Mondot 2012, saint-émilion grand cru
Une propriété de Saint-Émilion qui domine une butte. Le nez est appétant, avec ses jolies notes de fruits noirs, la bouche est soyeuse et se resserre finement en finale. Pour ce prix, c’est sans doute le vin de l’opération.
120 euros

Plus d’informations et les détails de l’opération sur www.cartesurtable.com

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