Le drôle de jeu des appellations

Il y a cet entêtement à contenir le vigneron dans un carcan de règles toutes plus stupides les unes que les autres. Les exemples abondent et tout ceci ne date pas d’hier. Le succès de Trévallon sanctionné par une modification de l’encépagement autorisé par l’appellation, l’obligeant à sortir de l’appellation, sûr qu’il était du bien-fondé de son encépagement et déjà porté par le succès de son vin. Jérôme Bressy à Gourt de Mautens et ses cépages autochtones, autorisés puis interdits par l’appellation. Même motif, même punition pour Jean-Charles Abbatucci, en Corse. Guillaume Tari à La Bégude (bandol) et la couleur de son rosé manquant de « typicité ». Déclassée, la cuvée. Dito pour Marcel Richaud à Cairanne. D’autres encore. Tous ensemble, ils commencent à faire une petite foule et, comme par hasard, ce ne sont pas les mauvais qui sont lésés.

À quoi jouent les appellations ?
Souvent l’argument imbécile de la typicité fait office de prétexte à tout faire. Et puis, parfois, c’est

 

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