La créativité circulaire consiste à réemployer des matériaux souvent négligés, à leur redonner une nouvelle vie, une nouvelle valeur. C’est dans cet esprit que s’inscrit cette première œuvre d’art « Métiers d’art » proposée à la vente par Ruinart Studio. Éditée à seulement trois exemplaires, cette pièce unique incarne une rencontre entre tradition artisanale, valorisation des matières oubliées et excellence viticole. Co-réalisée avec l’artiste brodeuse Marie Berthouloux et le studio Ekceli, cette pièce réinvente les codes du luxe durable.

Spécialiste de la broderie métallique, Marie Berthouloux remet au goût du jour un savoir-faire hérité des arsenaux militaires de Louis XIV. L’artiste explique qu’« en parfaite résonance avec la démarche de circularité de Ruinart, j’ai choisi de travailler à partir de matériaux issus directement du processus de mise en bouteille de la maison : coiffes en étain, muselets, fils dorés ». Ces éléments ont été transformés en cannetilles, ces fils de métal en spirale qui composent le cœur de sa broderie.
Sur un support textile sur-mesure, réalisé par la tapissière Anaïs Jarnoux, elle a patiemment brodé un motif évoquant la vigne et son écosystème. Chaque flacon a nécessité plus de 270 heures de travail artisanal, faisant de cette édition une véritable pièce de collection.
Aussi rare que raffiné
Ce Jéroboam renferme une cuvée emblématique : le ruinart-rosé. Jean-Baptiste Duquesne, directeur communication, explique que « le choix du ruinart-rosé est symbolique, puisque la maison fut la première à commercialiser un champagne rosé dès 1729 ». Le flacon, personnalisé pour l’occasion, abandonne son étiquette traditionnelle au profit d’une élégante sérigraphie.
Pour répondre à une demande souvent formulée par les amateurs d’art et de vin – « Que faire de l’œuvre une fois le champagne dégusté ? » – Ruinart a imaginé une solution élégante : une armature en osier tressée à la main par la vannière Marie Drouet, reprenant fidèlement la silhouette du flacon. Un fourreau réutilisable permet de préserver l’œuvre au-delà de sa dégustation.
Édition ultra-limitée
C’est la première fois qu’une création du Ruinart Studio est proposée à la vente. Jusqu’à présent, les œuvres restaient dans les collections de la maison ou étaient exposées dans son pavillon à Reims. Cette nouvelle étape reflète l’engouement croissant pour l’union entre art et champagne.
Disponible uniquement à partir du 5 mai, chaque pièce est vendue 30 000 euros, exclusivement au 4 rue des Crayères à Reims ou via le service VIP de la maison. Une acquisition rare, pour collectionneurs éclairés.