Ayala perd sa tête

Vous connaissez le champagne Ayala. Une marque ancienne (1860) qui a beaucoup changé de mains avant de tomber dans l’escarcelle de Bollinger, pour son plus grand bonheur. Quand Bollinger a racheté en 2005, le président d’alors, Ghislain de Montgolfier, grand homme parmi les grands de Champagne, a engagé Hervé Augustin pour diriger Ayala.

C’est peu de dire qu’il a relevé le gant. En sept ans, il a remis des couleurs aux joues de la vieille endormie. Fin connaisseur du milieu et du consommateur, il a tout de suite emmené l’ensemble de la production vers moins de dosage, sortant même un non-dosé pour mettre en relief les qualités de ses vins… dosés. En bon manœuvrier, il a sorti il y a deux ou trois ans un coffret qui contenait deux bouteilles du même Brut Majeur, l’une non-dosée, l’autre dosée à 8 g/l. L’idée étant de comparer deux sortes de champagne, histoire de savoir quoi est quoi, j’en avais parlé ici. Il avait aussi sorti un rosé zéro dosage et une version sans de sa cuvée de prestige, Perle…lire la suite

À lire aussi