Le livre préféré de Jean-Nicolas Méo






Très attaché au Clos de Vougeot, autrefois propriété de sa famille où se trouve encore une partie des vignes
les plus prestigieuses du domaine Méo-Camuzet, Jean-Nicolas Méo y a remis le week-end dernier – lors de
la cinquième édition du salon « Livres en Vignes » – le Prix du Premier Roman, qu’il parraine. Après « L’écrivain de la famille », suivi de « La Liste de mes envies » de Grégoire Delacourt, qui fut l’un des succès de l’année, la maison Méo-Camuzet a choisi de distinguer à nouveau un premier roman plein de drôlerie et de poésie, avec une galerie de portraits* ancrés dans l’air du temps, celui de Claude Keller, “Vous prendrez bien une tasse de thé ?” (Plon). Jean-Nicolas Méo a souligné que “chaque millésime est un renouveau et une première fois, et chaque année nous réécrivons avec la nature notre premier roman. On dit qu’une rentrée littéraire est un bon cru, le parallèle est bien trouvé, d’un côté comme de l’autre.” Dédié à la littérature générale, mais aussi à celle du vin, de l’art de vivre, du patrimoine et du partage, “Livres en Vignes” est organisé à l’initiative d’Evelyne Philippe avec le soutien de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin et le parrainage des ministères de la Culture, de l’Agriculture et du Tourisme.


* L’histoire se passe dans les beaux quartiers de Lyon, immeubles de pierre de taille, appartements sombres
où l’on rencontre des choses bizarres, des familles à secrets : Francine Kennedy, une gentille grand-mère qui peine à refréner ses pulsions meurtrières ; Isabelle Vital-Ronget, la dame catéchiste qui entretient une liaison clandestine ; Aurélie, seize ans, qui couche avec Etienne de la Salle, l’écrivain raté du grenier ; et Marie-Cécile, la mère d’Aurélie, qui ignore tant de choses. Et puis, cachés quelque part, il y a ces deux amoureux en rupture de ban. Fille de psy, Dora, quinze ans, vient de fuguer sur un coup de tête. Enfant de personne, Ben est un petit voyou qui croit en l’impossible. Ils s’aiment mais autour d’eux le monde s’agite férocement et les bouscule. Enfin, il y a ce fantôme surprenant et bien intentionné qui erre d’un étage à l’autre, témoin de ce qui est en train de se jouer.

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