Château Layauga-Duboscq Médoc 2006


 

Cuvée Renaissance

Grande couleur, pas de brillance particulière mais turbidité acceptable, beau nez classique de cuir (merlot parfaitement mur) et de bon merrain, texture dense et veloutée donnant le sentiment de très belle matière dans un millésime inégal, tannin ferme. Bref tout ce qu’on aime dans un Médoc bien fait et dans un cru « bourgeois » digne de ce nom. Mais si l’on est allergique au bois (faiblesse génétique ou fanatisme idéologique oblige), s’abstenir. L’apogée est atteinte mais le vin peut vieillir. Dans les millésimes récents 2011 et 2012 devraient être de même niveau.

16/20

Disponible à 28,90 euros la bouteille
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[row][col width=”six”] Ce qu’on aime en Médoc c’est la “sève”, une expression souvent employée par les vignerons locaux et qui définit l’excellence de la constitution du produit. Quelque chose entre ce qu’on appelle vinosité, sentiment qu’on a du vin dans le verre et des chevaux sous le capot. Ce n’est pas une question de volume d’alcool, ou de masse de tannin mais une sensation tactile de plénitude qui indique un raisin bien équilibré en jus et en tannin et une extraction juste de ces éléments. Avec le vin choisi s’ajoute le grain d’un vrai élevage médocain sous barrique, dont Henri Duboscq et ses enfants maîtrisent à la perfection, avec l’aide d’un cuisinier complice Philippe Jaurand. Ce bois n’est ni une aromatisation, ni une béquille, mais une façon jusqu’à ce jour irremplaçable de faire naître cette « vinosité »

 

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