La démarche de clarification du territoire viticole languedocien se poursuit avec la reconnaissance par l’INAO de l’appellation d’origine contrôlée (AOC) pic-saint-loup. Après picpoul-de-pinet, terrasses-du-larzac et la-clape, ex-dénominations géographiques de l’AOC languedoc devenues des appellations à part entière du fait de leur singularité, ce cru qui occupe « un statut à part parmi les vins du Languedoc et dans l’esprit du consommateur » voit les spécificités de son terroir et de sa production de vins rouges et rosés officiellement valorisées.

Régis Valentin, le président du syndicat des vignerons de ce territoire situé à 30 kilomètres de Montpellier et dominé par le pic Saint-Loup et le causse de l’Hortus, évoque « une belle récompense du travail accompli par tous les hommes de l’appellation qui se sont impliqués depuis des générations dans une démarche qualitative. C’est également une reconnaissance méritée pour cette appellation historique qui existe depuis 60 ans. » Il y voit également « un beau symbole » pour ceux dont les vignobles viennent d’être durement touchés par la grêle.

Prochaines étapes pour le syndicat, faire reconnaître également ses vins blancs et aller encore plus loin dans la hiérarchisation de ses vins, l’idée étant de proposer « un premier cru » d’ici 10 à 15 ans.

aocpic-saint-loup2

L’aire de production
du pic-saint-loup, c’est :
60 domaines dont 3 caves coopératives, 17 communes*,
1 000 hectares, un rendement moyen de 38 à 40 hectolitre à l’hectare
et une production annuelle
de 40 000 hectolitres
(90 % en rouge, 10 % en rosé)

* Les Matelles, Saint-Gély-du-Fesc, Le Triadou, Saint-Jean-de-Cuculles, Cazevieille, Saint-Mathieu-de-Tréviers, Valflaunès, Corconne, Sauteyrargues, Lauret, Claret, Fontanès, Sainte-Croix-de-Quintillargues, Vacquières, Assas, Guzargues, Brouzet-lès-Quissac.