Depuis 2013, les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée (IGP) vaucluse sont présents chaque année lors de la traditionnelle fête des vendanges de Montmartre. L’édition 2016 qui démarre aujourd’hui ne fait pas exception et c’est sur le “parcours du goût” de l’événement (cliquez là pour découvrir tous les exposants) que les amateurs pourront découvrir jusqu’à dimanche une sélection de dix-huit cuvées originales de vaucluse qui illustreront « la prospérité des vins d’IGP dans un département où le nombre d’AOC est très important. »
Si cette diversité est là pour faire la preuve des qualités de la production issue de cette IGP, elle a aussi pour but de mettre en valeur de façon plus générale le signe de qualité « trop peu connu en France » qu’est l’indication géographique protégée. Président de l’IGP vaucluse*, viticulteur et président de la cave de Grambois, au sein de laquelle il a été « l’un des pionniers de la valorisation des vins de pays (l’ancien nom des IGP, ndlr) », Joël Reynaud (photo) estime en effet que l’IGP est un cadre idéal, en terme de qualité comme de performance commerciale et d’innovation.
Outre la possibilité de promouvoir des cépages originaux (il a été l’un des premier à planter merlot et pinot dans la région, sur les hauteurs du Luberon) et de s’adapter aux contraintes du réchauffement climatique, par exemple en s’essayant à des cépages moins sensibles à la sécheresse, l’indication géographique protégée permet également de préserver les savoir-faire viticoles locaux, dans le Vaucluse, « où l’existence d’un segment IGP reconnu et de qualité est vital quant à la survie d’une viticulture en coteaux, traditionnelle et familiale », comme ailleurs en France.
« Face aux vins de marques souvent composés d’assemblages de vins de l’Union européenne et aux vins sans indication géographique produits à très fort rendement, l’IGP offre aux consommateurs la possibilité de découvrir des vins de qualité, produits avec un vrai savoir-faire vigneron, à des prix très raisonnables. »
* Parmi les vins produits dans le Vaucluse, 513 220 hectolitres bénéficient de l’IGP méditerranée et 103 540 hectolitres (dont 60 % de rouge) de l’IGP vaucluse. Dans leur ensemble, les vins d’IGP produits dans le Vaucluse représentent environ 27 % de la production totale issue des différentes indications géographiques protégées du sud-est.