La Bourgogne, qualité et quantité


L’interprofession des vins de Bourgogne annonce qu’avec une récolte 2017 qui s’avère aussi belle en qualité qu’en quantité, le vignoble bourguignon est « de nouveau en mesure de satisfaire ses marchés. » Les transactions sont dynamiques et les trois premiers mois de cette campagne 2017-2018 affichent un volume d’échanges équivalent à celui généré par le millésime 2014, « record de ces 20 dernières années ». Après le petit volume de 2016 (1,223 million d’hectolitres, 18 % de moins qu’en 2015) qui a freiné les transactions, à l’exception de celles concernant le crémant de Bourgogne qui ont enregistré une hausse de 13 % par rapport à 2015, cette récolte estimée à 1,450 million d’hectolitres représente « l’un des meilleurs démarrages de commercialisation d’un millésime de ces vingt dernières années » avec 384 330 hl échangés entre les producteurs et les metteurs en marché. C’est 18,5 % de plus que la moyenne des transactions réalisées lors des trois premiers mois des cinq dernières campagnes.