Bouchon de liège : Amorim conjugue tradition et innovation avec précision

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Lancé en 2016, le bouchon NDtech d’Amorim, leader mondial du liège avec une production de 5,5 milliards de bouchons en 2018, est désormais assorti d’une version destinée aux vins effervescents déclinée en trois références, deux pour le bouchage d’expédition (Classic et Iconic) et un bouchon de tirage. Composé d’un corps en liège aggloméré obtenu par moulage individuel et de deux rondelles de liège naturel, ce bouchon est issu de la même technologie que son prédécesseur pour vins tranquilles et bénéficie ainsi d’une garantie individuelle “sans TCA relargable”*. Selon Franck Autard, directeur général d’Amorim France, « cette déclinaison de NDtech pour le bouchage des vins effervescents était très attendue par le marché. »

Contrôle qualité certifié

Cette innovation permet d’apporter aux acteurs de la filière vinicole ainsi qu’aux consommateurs « la garantie de solutions de bouchage pour les vins tranquilles et effervescents les plus sécurisées et durables au monde. » Amorim s’est tenu en première ligne de la lutte contre le TCA par l’application de normes de production rigoureuses et de méthodes de contrôle de qualité certifiées. Venant s’ajouter aux mesures existantes, NDtech peut détecter avec une exceptionnelle précision tout bouchon contenant plus de 0,5 nanogramme de TCA par litre, qui est alors automatiquement retiré de la ligne de production. Le développement de cette technologie a exigé huit ans de travail et un investissement de 15 millions d’euros. Deux mille maisons de vin dans le monde ont déjà adopté NDTech, « renforçant ainsi le rôle emblématique du liège naturel pour le bouchage des vins. »

Empreinte carbone négative

Basée au Portugal, le groupe Amorim fournit en bouchons plus de 18 000 clients dans 82 pays. Son engagement dans le développement durable et l’économie circulaire a récemment été mis en évidence par les résultats d’une étude menée par PriceWaterhouseCoopers (PWC). Portant sur le bilan carbone du bouchon Neutrocork d’Amorim, cette dernière a calculé son empreinte de sa production à sa distribution au Royaume-Uni. Menée selon la méthodologie de l’analyse du cycle de vie, l’étude de PWC montre que l’un des facteurs clé pour assurer l’empreinte carbone négative de ce bouchon (- 392g de CO2) réside dans la forêt de chêne-liège, véritable puits de carbone. Un constat partagé par une autre étude menée par l’université d’Aveiro.

L’écorce du Quercus Suber

Franck Autard précise que chaque tonne de liège récoltée par Amorim retient 73 tonnes de CO2 : « Quand on sait qu’un chêne-liège vit en moyenne 200 ans et qu’il sera écorcé tous les 9 ans, on peut mesurer la contribution apportée par l’industrie du liège dans le développement durable ! » Vivier de biodiversité abritant plus de 200 espèces animales et 135 espèces végétales, les subéraies contribuent également au contrôle de l’érosion, à la régulation du cycle hydrologique et à la lutte contre la désertification et le réchauffement de la planète. Elles couvrent 2,2 millions d’hectares situés dans le bassin méditerranéen. Le Portugal en accueille la plus grande partie avec 736 000 hectares. Si la première récolte se pratique une fois que l’arbre a 25 ans, ce n’est qu’à la troisième que le liège obtenu peut devenir bouchon. L’arbre a alors 43 ans.

* Teneur en TCA relargable égale ou inférieure à la limite de quantification de 0,5 ng/l ; analyse réalisée selon la norme ISO 20752.