Les champagnes vus d’en haut

Après les petits prix et nos coups de cœur, voilà les grandes cuvées à déguster pour un Noël exceptionnel, rare, éternel et mémorable.

Sélection Bettane+Desseauve

Nu
Benoît Lahaye, Violaine

Il est l’un des vignerons les plus doués de sa génération. Depuis Bouzy, avec ses deux fils, Benoît Lahaye veille avec attention sur son vignoble d’un peu moins de cinq hectares conduit en biodynamie. Harmonieux et vibrant comme l’ensemble de la gamme, voilà un brut nature (non dosé et sans soufre ajouté) aérien, sapide avec de notes iodées et un fruit élégant. Un champagne de connaisseur.
63 euros

Tour de France
Castelnau, Hors Catégorie C.C.F 2067

Hors-catégorie comme les cols du Tour de France. Ici, celui de la Croix-de-Fer (2067 mètres). Cuvée hommage aux grandes ascensions et à l’image de celle de cette réunion de vingt-deux coopératives. Accents de craie, zeste d’agrumes et pointe iodée, l’apéritif a son champagne.
95 euros

Deux fois grand
Joseph Perrier, Cuvée Joséphine 2008

Il faut se dépêcher de déguster ce grand champagne dans ce grand millésime, et surtout de mettre des flacons de côté. Ses parfums de fleurs et de fruits secs sont harmonieux, sa vivacité bien en place, avec une grande persistance racée en finale.
100 euros

Nouvelle étoile
Lallier, Ouvrage

Depuis que Francis Tribaut a repris la direction de cette maison d’Aÿ, Lallier est la nouvelle étoile du vignoble. Au sommet d’une gamme bien construite et composée uniquement de champagnes grands crus, la cuvée Ouvrage, élevée sous liège pendant cinq ans, impressionne par son élégance, sa profondeur, et son onctuosité en bouche. Beaucoup de complexité et d’éclat.
60 euros

Précise
Laurent-Perrier, Grand Siècle n°24

Précision et délicatesse sont les maîtres mots de la maison Laurent-Perrier. Assemblage de trois années millésimées, Grand Siècle est un modèle de cuvée de prestige. Son raffinement s’exprime avec élégance, entre fruits frais et juteux et notes grillées plus subtiles. Tension et verticalité s’installent sur fond d’agrumes zestés. On ne quitte plus son verre.
125 euros

Prouesse
Nicolas Feuillatte, Palmes d’or 2008

Près de 4 500 viticulteurs et 2 100 hectares de vignes, Nicolas Feuillatte propose une cuvée haut de gamme parfaitement réussie avec la générosité et l’ampleur des grands champagnes. Merveilleuse avec un foie gras ou un saumon gravelax.
120 euros

Élancée
Pommery, Louise nature 2004

Ciselée, épurée, elle ne s’impose pas par sa matière, mais par son élan et sa verticalité. Elle sera sublime sur de fins accords iodés, sa persistance citronnée fera le lien avec l’assaisonnement du plat. En cela, le choix du non-dosage est une idée brillante, et fort à-propos.
184 euros

Iconique
Rare Champagne, blanc 2006

Cuvée icône, Rare est aussi devenue une marque, avec son identité propre et en gardant son caractère unique, élaborée seulement à dix reprises (dont une version rosée en 2007). Le solaire millésime 2006 équilibre par sa gourmandise et son fruit expressif le style minéral et racé de ce champagne de classe, taillé pour la garde.
150 euros

Sublime
Ruinart, Dom Ruinart, blanc 2007

Grande pureté de fruits blancs frais dans cette cuvée au toucher cristallin et épuré, une sublime élégance dans la tenue de bouche. Verticalité, harmonie et précision se conjuguent dans la persistance.
170 euros

Unique
Taittinger, Comtes de Champagne 2007

Modèle d’élégance, la maison signe des cuvées de grande personnalité avec, au sommet de la gamme, ce prestigieux comtes-de-champagne qui s’appuie uniquement sur des chardonnays issus de six grands crus de la côte des Blancs. Le classicisme est éternel.
145 euros

Puissante
Veuve Clicquot Ponsardin, La Grande Dame rosé 2008

Clicquot n’a jamais conçu des rosés millésimés légers et apéritifs, et ce grande-dame n’échappe pas à l’usage. Puissants parfums de fleurs, de fruits rouges et même des touches fumées et sous-bois dues à la très forte proportion de pinot noir. Sa puissance s’équilibre dans l’intense persistance.
230 euros

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