Michel et Dany Rolland, la dernière interview

Michel, Dany, tout commence avec Marcel Dassault…
Michel : Oui, nous avions créé un laboratoire d’analyses œnologiques et le consulting n’existait pas. En 1973, alors que l’on venait juste d’enfiler nos blouses derrière le comptoir, un certain André Vergriette (ancien ingénieur aéronautique nommé par Marcel Dassault à la tête de Château Dassault à Saint-Émilion, NDLR) vient nous voir et nous propose de travailler ensemble. Il me confie ne rien connaître à la vinification. J’aurais pu être honnête et lui répondre « moi non plus », j’ai préféré ne rien dire. Pour ce tout premier client, j’ai offert le service ne sachant pas encore réellement définir ni l’activité de consultant ni mes capacités en la matière. En principe, nous n’allions pas chez les clients sauf en cas de catastrophe, exception faite du château Dassault dans lequel j’ai commencé à aller régulièrement. Je connais d’ailleurs les trois générations qui se sont succédé au poste de maître de chai, du grand-père en 1973 au petit-fils qui occupe ce siège aujourd’hui (Marcel, Serge et Laurent Dassault, NDLR). Il a donc fallu inventer ce métier. À nos débuts, les propriétaires ne connaissaient pas cette discipline et ne voyaient donc pas l’intérêt de venir nous consulter.

Dany : Ce métier n’existait ni dans le droit, ni dans la fiscalité, ni ailleurs. Les gens appelaient lorsqu’ils avaient un problème, il n’y avait pas de suivi régulier.

Michel : Au fil des années, des liens se sont créés avec

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