Accueil Blog Page 249

Un connaisseur au service des connaisseurs



Partant du constat qu’il est tout à la fois compliqué et très aléatoire de parvenir à organiser un séjour quelque part quand on vit à l’autre bout de la planète, Stéphane Tillement a créé à l’intention des passionnés de vin une plateforme dédiée à un œnotourisme de grande qualité. Sélection exigeante, grande liberté dans l’organisation (on peut tout concevoir soi-même ou s’en remettre à des prestataires spécialistes de la région viticole concernée, pour un séjour sur-mesure), site pensé à la fois comme un guide et une source d’inspiration, c’est fort de trente ans d’expérience dans l’industrie du voyage de luxe et sur la base des relations privilégiées qu’il a pu tisser au fil du temps « avec les principaux spécialistes du voyage, des domaines viticoles, des hôtels, des grandes tables, des plus célèbres destinations de vins et spiritueux du monde » que le président-fondateur de Wine Paths propose aux amateurs cette “première plateforme mondiale de voyage de luxe autour du vin”.

Première destination pour qui s’apprête à arpenter les chemins, nombreux, du monde du vin, le site Wine Paths déploie d’ores et déjà une sélection de partenaires (domaines viticoles et distilleries, tables d’exception, hôtellerie de prestige, agences de voyages) implantés en France, en Espagne, au Portugal, en Afrique du Sud, en Argentine et au Chili. Le mois de mai devrait la voir s’étendre à l’Italie, la Nouvelle Zélande et l’Australie et celui de juin, aux Etats-Unis (plus précisément la Californie) et à l’Ecosse. D’ici la fin de l’année, cette nouvelle marque internationale devrait recenser 200 partenaires de par le monde. Et s’il fallait une preuve du sérieux et de la fiabilité de cette nouvelle proposition œnotouristique, la présence de Michel Rolland devrait suffire à rassurer les plus grincheux. Outre le fait d’apporter sa précieuse expertise au site, le célèbre consultant y délivre également “sa” sélection de destinations viticoles, c’est par ici. Un apport dont Stéphane Tillement se dit « très fier. »

winepaths

La saga des grands crus de Bourgogne

Assez irrésistible pour les connaisseurs, la rare formation dédiée aux « appellations les plus convoitées de Bourgogne » dispensée par l’Ecole des vins de Bourgogne ne fait l’objet que d’une session par an. Cette année, ces trois jours de plongée au cœur des « célèbres parcelles qui font aujourd’hui rayonner la région à l’échelle mondiale » (voir la liste ci-dessous) se tiendront du 29 juin au 1er juillet.

Expérience pédagogique exceptionnelle animée en anglais par deux experts, l’un en dégustation, l’autre en géologie, ce séminaire très attendu offre aux grands amateurs « l’opportunité de saisir toute la singularité qui caractérise les 33 grands crus de Bourgogne issus de parcelles légendaires. » Plusieurs lectures de paysage sur le terrain (Montrachet, Corton, etc.) et visites de domaines sont au programme.

Tarif : 2 350 euros par personne.
Renseignements et inscription en cliquant ici et par téléphone au 03 80 26 35 10.

Vignobles de Chablis et du Grand Auxerrois :
Chablis grand cru

Vignoble de la côte de Beaune :
Bâtard-Montrachet
Bienvenues-Bâtard-Montrachet

Charlemagne

Chevalier-Montrachet

Corton

Corton-Charlemagne
Criots-Bâtard-Montrachet

Montrachet

Vignoble de la côte de Nuits :
Bonnes-Mares 

Chambertin
Chambertin-Clos de Bèze
Chapelle-Chambertin
Charmes-Chambertin

Clos de La Roche

Clos de Tart

Clos de Vougeot

Clos des Lambrays

Clos Saint-Denis

Echezeaux

Grande Rue (La) 

Grands Echezeaux
Griotte-Chambertin

Latricières-Chambertin

Mazis-Chambertin

Mazoyères-Chambertin
Musigny

Richebourg

Romanée (La)

Romanée-Conti

Romanée-Saint-Vivant

Ruchottes-Chambertin

Tâche (La)

Photos ci-dessus, ©BIVB_AurélienIbanez

Prix du livre de chef, saison 5


La cinquième édition du très gastronome prix dédié aux ouvrages signés par des chefs que la maison Collet organise chaque année depuis 2013 démarre ce soir avec le premier des onze dîners prévus pour cette sélection 2017. Le chef belge Pierre Résimont (L’Eau Vive) présentera au jury un menu inédit composé de recettes extraites de son livre accordées à des champagnes Collet, notamment la nouvelle cuvée Blanc de Noirs de la maison.

Parrainé par Patrick Poivre d’Arvor, le jury est composé de huit membres : Ulla Majoube (journaliste, L’Express.fr), Suzanne Methé (journaliste, Régal et Bottin gourmand), Emmanuel Rubin (directeur des éditions Jalou et journaliste au Figaro), Nicolas Rouvière (illustrateur), Clotilde Roux (auteur du site Critiques et Confidences), Annabelle Schachmes (photographe et auteur), Olivier Charriaud (président de Champagne Collet) et Bertrand Glory (directeur des ventes & marketing de Champagne Collet).


« Initiative naturelle tant ces ouvrages sont l’expression d’un savoir-faire, d’une transmission et surtout une histoire d’hommes », cette valorisation de la gastronomie par la maison Collet correspond aux valeurs qu’elle porte depuis ses origines (1921) et s’inscrit dans une tradition ancienne : « Dès le XVIIIe siècle, le livre de cuisine participe à la promotion du métier de chef. La force de l’écrit assure la pérennité des recettes et des savoir-faire, permet de formaliser son apport à la cuisine de son époque (…) »

Du contenu rédactionnel à la qualité du graphisme, des illustrations et de la fabrication en passant par l’originalité des thèmes abordés, ce prix dont Nicolas Stamm , Régis Marcon, Eric Guérin et Frédéric Doucet ont été les récipiendaires successifs « célèbre toutes les facettes du livre de chef » et prolonge cette mise à l’honneur par une exposition à la Villa Collet (Aÿ) où un artiste “illustre” chaque année le vainqueur, son restaurant, son quotidien, son travail et son équipe.

De gauche à droite et de haut en bas, les lauréats successifs du Prix Champagne Collet du livre de chef : Nicolas Stamm, Un chef en Alsace , éditions Gründ (2013) ; Régis Marcon, Champignons, éditions de La Martinière (2014) ; Eric Guérin, Migrations : voyages, émotions, cuisine, éditions de La Martinière (2015) ;  Frédéric Doucet, Frédéric Doucet à Charolles - Les recettes de l’Hôtel de la Poste, éditions Glénat (2016). 

De gauche à droite et de haut en bas, les lauréats successifs du Prix Champagne Collet du livre de chef : Nicolas Stamm, Un chef en Alsace , éditions Gründ (2013) ; Régis Marcon, Champignons, éditions de La Martinière (2014) ; Eric Guérin, Migrations : voyages, émotions, cuisine, éditions de La Martinière (2015) ; Frédéric Doucet, Frédéric Doucet à Charolles – Les recettes de l’Hôtel de la Poste, éditions Glénat (2016). 


Tu vas pas me faire croire que…

Si.
Me voilà sur la petite route pentue qui longe le mur du clos des Maréchaudes. Nous sommes au pied de la colline de Corton, juste au-dessus des premières maisons du village d’Aloxe-Corton. Ce clos des Maréchaudes fait partie du portefeuille de vignes du Domaine du Pavillon, propriété historique de la maison de négoce Albert Bichot, à Beaune. C’est un monopole, comprendre que la maison est seule propriétaire de l’intégralité du clos.
L’endroit a une particularité assez difficile à cerner et, je crois, pas très répandue. Une complication très bourguignonne.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Un magnum en boîte

Dernière innovation de la maison Aegerter dédiée à sa cuvée “Les Jolies filles”, un rosé d’AOC côtes-de-provence, le petit cubi ci-dessus correspond à un magnum, c’est-à-dire qu’il contient un litre et demi de vin. Cet emballage écologique, pratique (il tient dans la porte d’un frigo et se pose à la verticale sur une table) et bon marché (15 à 20 % moins cher qu’une bouteille au format magnum) offre également l’avantage de conserver jusqu’à trois semaines après ouverture cet assemblage de cinsault, syrah et grenache plusieurs fois médaillé. Uniquement disponible chez les cavistes, 25 euros.

Des jeunes gens de bonne famille

Dans EN MAGNUM #07 (mars-avril-mai 2017), quatre étudiants de grandes écoles (l’élite de demain) passionnés par le vin répondent aux questions pétillantes de l’auteur du blog Rouge aux Lèvres. Par Margot Ducancel

 

S’associer pour mieux recevoir

« Il existe des endroits privilégiés, des terroirs magiques, des écrins où la vigne pousse et le raisin mûrit comme nulle part ailleurs. » C’est par ces mots que douze châteaux de la commune varoise de Lorgues, terre de rosés, mais aussi de rouges et de blancs qui ont trouvé ici « un terroir à leur mesure », ont accompagné l’annonce de leur récente association.

Dans le but de faire de leur village, « véritable petit “Beaune de Provence” », une destination incontournable du tourisme oenologique, les propriétés viticoles désormais réunies sous la bannière “Lorgues, Terre de vins” (Château L’Arnaude, Château de Berne, Château Les Crostes, Château La Martinette, Château Mentone Château Roubine, Château Sainte Béatrice, Domaine du clos d’Alari, Domaine des Aumèdes, Domaine Estello, Domaine des Sarrins, Domaine de La Rose Trémière) offrent un éventail d’activités variées à leurs visiteurs.

Au-delà des classiques dégustations et visites de leurs chais, elles ont développé des propositions allant de balades sur des sentiers vignerons, voies vertes et parcours VTT à des soins de bien-être (spa, cosmétologie) en passant par des ateliers culinaires, des concerts, des apéritifs ou encore des marchés d’artisans. Le lancement officiel de cette “destination vin” se tiendra le 29 juin au château Les Crostes, propriété du Prince et de la Princesse Félix de Luxembourg.

S'associer pour mieux recevoir

« Il existe des endroits privilégiés, des terroirs magiques, des écrins où la vigne pousse et le raisin mûrit comme nulle part ailleurs. » C’est par ces mots que douze châteaux de la commune varoise de Lorgues, terre de rosés, mais aussi de rouges et de blancs qui ont trouvé ici « un terroir à leur mesure », ont accompagné l’annonce de leur récente association.

Dans le but de faire de leur village, « véritable petit “Beaune de Provence” », une destination incontournable du tourisme oenologique, les propriétés viticoles désormais réunies sous la bannière “Lorgues, Terre de vins” (Château L’Arnaude, Château de Berne, Château Les Crostes, Château La Martinette, Château Mentone Château Roubine, Château Sainte Béatrice, Domaine du clos d’Alari, Domaine des Aumèdes, Domaine Estello, Domaine des Sarrins, Domaine de La Rose Trémière) offrent un éventail d’activités variées à leurs visiteurs.

Au-delà des classiques dégustations et visites de leurs chais, elles ont développé des propositions allant de balades sur des sentiers vignerons, voies vertes et parcours VTT à des soins de bien-être (spa, cosmétologie) en passant par des ateliers culinaires, des concerts, des apéritifs ou encore des marchés d’artisans. Le lancement officiel de cette “destination vin” se tiendra le 29 juin au château Les Crostes, propriété du Prince et de la Princesse Félix de Luxembourg.

Voici le meilleur sommelier d’Europe

Prestance, légèreté, sourire et fluent english, Raimonds Tomsons (photo) avait tout pour remporter le titre de meilleur sommelier d’Europe. Ce Letton de 37 ans officiant au Vincents, à Riga, avait pourtant de sérieux compétiteurs. Julia Scavo, sommelière-conseil sur la Côte d’Azur, représentait la Roumanie et le redoutable David Biraud, la France. Un autre outsider, le Polonais Piotr Pietras, l’a affronté en finale.

Ils étaient donc quatre à briguer le titre ce jeudi soir à Vienne, au Parkhotel Schönbrunn, après des épreuves qui opposèrent trente-sept candidats d’Europe et d’Afrique. Le Polonais, un tantinet compassé, marqua des points sur les dégustations et se hissa à la deuxième place. Julia Scavo, un peu nerveuse parfois, brilla par son charme de jeune maman hyper rigoureuse, remportant une troisième place au côté d’un David Biraud détendu et vif d’esprit, toujours aussi brillant, mais piégé par ses erreurs.

Le désormais meilleur sommelier d’Europe n’en est pas à sa première victoire. Consacré par trois fois meilleur sommelier de Lettonie (2008, 2009 et 2015) et des Pays Baltes (2007, 2008 et 2015), Raimonds Tomsons est arrivé septième au concours du meilleur sommelier du monde en 2016. Propulsé par son restaurant, qui l’a beaucoup soutenu, et par sa nation qu’il qualifie de « petite, mais soudée », il a remercié sa femme Martina sans laquelle « il n’aurait jamais pu y arriver. »

Un samedi en Sainte-Victoire

Une journée “portes ouvertes” placée sous le signe de la nature et de la découverte attend les amateurs ce samedi à partir de 10 heures à Puyloubier, au pied de la montagne Sainte-Victoire. Faisant montre d’une « étonnante biodiversité » et par ailleurs partenaire actif du territoire qui l’entoure (labellisé Grand site de France depuis 2004, la Sainte-Victoire – 34 500 hectares, 14 communes – fait également partie du réseau européen Natura 2000), le château Gassier cultive selon les méthodes bio un vignoble qui accueille plusieurs installations destinées à préserver et enrichir l’écosystème local (mare temporaire et haie fleurie, refuges pour la petite faune ; nichoirs à chouette chevêche ; ruches).

Visite du domaine et de ses chais, découverte des techniques de vinification de ses cuvées d’AOC côtes-de-provence-sainte-victoire, dégustation du millésime 2016 avec l’œnologue de la propriété, balade à pieds ou à vélo sur le sentier des vignes en compagnie d’un garde nature du Grand site Sainte-Victoire (parcours de 3 kilomètres jalonné de bornes et panneaux didactiques portant sur la faune et la flore du site), présence d’un food-truck (Aux Petits oignons, par Bénédicte Foulon) à l’heure du déjeuner, la journée sera bien remplie et tous les détails sont à découvrir en cliquant ici. Entrée libre.

PortesOuvertesChateauGassier