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Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?





Sur la rive droite du Rhône, à quinze kilomètres de Châteauneuf-du-Pape, les caves désormais regroupées de Chusclan et Laudun représentent un vignoble de 3 000 hectares, dont 2 300 classés en AOC et 85 % du territoire conduit en agriculture raisonnée. Avec le même souci de préservation de l’environnement qui les incite à convertir de plus en plus d’hectares en bio, les vignerons de Laudun Chusclan ont fait labelliser « Pôle d’excellence rurale » trois sites de la région, dont celui du château de Gicon (photo ci-dessus). La quinzième édition des Vendanges de l’Histoire qui est organisée ce week-end est l’occasion de découvrir cet incessant travail de valorisation d’un terroir et de ses vins.

Autre vin, le beaumes-de-venise, autre regroupement de vignobles situés aux pieds des Dentelles de Montmirail. Ce week-end, les vignerons de la cave Balma Venitia joueront les chauffeurs et les guides afin de faire découvrir
à leurs visiteurs leur vignoble, leur travail et le fruit de ces deux-là. Au long du parcours, quatre arrêts sont prévus qui seront consacrés à la découverte des bons accords mets-vins. Trois départs par jour à 10 h, 10 h 45 et 11 h 30.
Plus de renseignements ici et au 04 90 12 41 00.

Oui, on fait du vin à Paris. Montmartre fête ces jours-ci et pour la 80e fois les vendanges de son petit vignoble, mémoire d’une Ile-de-France viticole qui a été replanté pour lutter contre l’expansion immobilière (en lire plus ici) . Etalé sur cinq jours, cet événement est le troisième le plus populaire de la capitale, après Nuit Blanche et Paris Plage. 500 000 visiteurs sont attendus ces jours-ci sur la butte pour participer aux festivités, dont un feu d’artifice samedi soir. Le programme complet de cette édition anniversaire dont le thème est l’amour est à télécharger .

C’est l’heure de la seconde partie du festival de Jazz à Beaune, ce qu’on appelle le in. Après les concerts gratuits donnés les 14 et 15 septembre derniers, la Paulée du jazz accueille ce wzeek-end des artistes d’envergure internationale, et propose en avant-concert des dégustations de vins de Bourgogne (pour peu que l’on ait acheté une place). Le programme est , la billetterie ici.


La 27e Fête du vin bourru qui se tiendra ce week-end à Nuits-Saint-Georges est l’une de ses principales manifestations, avec la vente des vins des Hospices de Nuits qui a lieu au mois de mars. De 10 h à 19 h, samedi
et dimanche, plus de 5 000 visiteurs sont attendus pour goûter les moûts des raisins de l’année qui seront pressés devant eux, dans les salles et caveaux de la Maison de Nuits-Saint-Georges. Après s’être fait un avis sur la récolte de 2013, le public pourra déguster d’autres produits viticoles et régionaux proposés sur les stands du 5e Salon
du terroir. Tous les renseignements sont .
 


Comme dans d’autres régions viticoles, les villages d’Alsace fêtent en ce moment leurs vendanges. Demain,
c’est Molsheim qui élira sa Reine du raisin avant de donner un grand bal. C’est un bon alibi, en plus des belles couleurs d’automne, pour aller faire un tour sur la plus anciennes des routes touristiques des vins de France,
qui fête cette année ses 60 ans d’existence. Au sud de ce territoire, pays de Ribeauvillé et Riquewihr, un très luxueux hôtel vous attend. Sa formule escapade (155 € la chambre sur le vignoble, avec accès illimité au centre
de balnéothérapie) comprend la visite de cette cave.

Un festival américainpour Chapoutier




Fac & Spera, c’est la devise de la Maison M.Chapoutier. C’est aussi le titre d’un documentaire que le studio de création vidéo GFilm, installé à Valence, dans la Drôme, a consacré à la philosophie de cette maison et à l’homme qui la dirige, Michel Chapoutier. Ce film d’une vingtaine de minutes, dont on pourra voir un extrait ou l’intégralité ici, vient d’être sélectionné par le Food Film Festival de New-York, qui se déroulera du 23 au 27 octobre. Différentes techniques ont été mises en place pour saisir les sons et images si distinctifs au travail de la terre. Les vues du ciel ont été tournées en ballon dirigeable (quand la météo était d’accord), et la scène du cheval de trait avec une grue. Autant dire une véritable prouesse technique. « Monter la grue, quinze kilos de contrepoids, le travelling et la caméra dans ces coteaux, c’est du sport. J’admire vraiment les gens qui travaillent sur ces pentes tous les jours », raconte Rémy Gaillard, co-réalisateur du film avec son frère Florent. Pendant un an, ils ont suivi Michel Chapoutier dans sa vie quotidienne, en France et ailleurs, dans ses vignes, à la cave en train de déguster ou arpentant un terroir lointain (Australie, Portugal) pour faire un « casting de sol ». Véritable invitation à entrer dans l’intimité du domaine, et du vin, ce film évoque aussi l’importance de la gastronomie et du mariage entre les mets et les vins.

Rhône, les contrastes de 2013

Dans les vignobles de la Vallée du Rhône et des Côtes du Rhône, certains vignerons terminent leurs vendanges pendant que d’autres attendent encore patiemment la parfaite maturité de leurs raisins.
En effet, comme le souligne l’interprofession (Inter Rhône), le retard de la végétation observé dès le printemps s’est maintenu tout au long du cycle végétatif. Par rapport à 2012, l’écart est encore, à l’heure de la récolte, de deux à trois semaines. Un temps mis à profit par une observation très précise des différents cépages et parcelles. Les décalages physiologiques de la vigne, conséquence des conditions climatiques du printemps, ont marqué cette vendange 2013 d’une grande variabilité, entre secteurs, entre cépages et même entre parcelles. Le climat méditerranéen, et notamment son caractère venteux et sec, ont permis de conserver partout un état sanitaire parfait.

Même s’il est prématuré de se prononcer de façon catégorique, la récolte devrait être plutôt à la baisse. Ceci n’empêche pas certaines exploitations de tabler sur des volumes similaires à 2012. D’après les premières observations, le millésime 2013 sera favorable à certains cépages notamment la syrah et le mourvèdre, dont le volume de récolte devrait être satisfaisant. Nicolas Constantin, responsable du service conseil oenologie chez Inter Rhône, annonce que les premières cuvées de syrah dans les Côtes du Rhône « sont fruitées et très colorées » et que les blancs et rosés « sont particulièrement réussis et très aromatiques. » Les quantités pourraient être plus limitées pour le grenache ou le viognier. On en saura plus très bientôt. Pour l’heure, les vendanges ne font que commencer dans les Côtes du Rhône septentrionales, où la qualité sanitaire du vignoble est parfaite.

Photo ci-dessus, ©Christophe Grilhé.

Jay McInerneyaux caves Legrand






On a beau être fan, on ne sait pas toujours tout de son écrivain préféré (ou presque). Une fois qu’on le sait,
cela tombe sous le sens, celui qui a étudié avec Raymond Carver et refait le monde avec Brett Easton Ellis aime
le vin. Plus que ça même. C’est un écrivain très demandé sur le sujet aux Etats-Unis et le livre qu’il viendra signer ce vendredi 11 octobre, entre 12 h et 15 heures, chez Legrand Filles & Fils, réunit soixante-six de ses chroniques dédiées, parues dans House and Garden et le Wall Street Journal. Des gens, des endroits, différentes façon de faire et de voir les choses, des anecdotes, des comparaisons, de la subjectivité, rien que du vin par un grand écrivain américain qui le considère comme une affaire hautement sentimentale.

Bacchus et moi, Jay McInerney, Editions de la Martinière. (pour une chouette critique, on clique ici)

Caroline Frey x Joël Robuchon



Le très étoilé Joël Robuchon* et la talentueuse Caroline Frey (qui dirige aussi Château La Lagune à Bordeaux)
ont créé ensemble une collection de pépites de la Vallée du Rhône issues des Domaines Paul Jaboulet Aîné, jusqu’alors uniquement disponibles sur les tables des restaurants Robuchon dans le monde entier. A partir d’aujourd’hui, cette belle sélection est vendue en exclusivité sur le site vente-privées.com. Il faut s’inscrire
(c’est gratuit) pour pouvoir profiter de cette gamme de vins proposés entre 8 et 40 €.



Crozes-Hermitage 2010 – Rouge
Saint Joseph 2011 – Rouge
Châteauneuf-du-Pape 2011 – Rouge
Côtes du Rhône 2011 – Rouge
Côtes du Ventoux 2011 – Rouge
Muscat Beaumes de Venise 2011 – Blanc



* Sacré « Meilleur Ouvrier de France » en 1976, « Chef de l’année » en 1987 et « Cuisinier du siècle » en 1990, Joël Robuchon est le chef le plus distingué au monde par le guide Michelin avec 28 étoiles.

Un botrytis d’anthologie

Pour son troisième millésime certifié « Agriculture Biologique », Château Guiraud (1er grand cru classé en 1855) a constaté un phénomène de botrytisation et de concentration intense et rapide.



« L’alternance de nuits tièdes (de 15° à 18°C) et de températures élevées pendant la journée (de 25° à 28 °C) associées aux vents, indispensables, ont réuni toutes les conditions nécessaires pour que l’alchimie de la pourriture noble opère. Depuis la fin septembre, une équipe de 130 vendangeurs expérimentés assure une sélection précise et rigoureuse. Les seaux se remplissent de beaux morceaux de grappes, parfois même de grappes entières. Des passages réguliers et fréquents dans les rangs, couvrant en moyenne 20 hectares par jour, garantissent la fraîcheur du botrytis. La deuxième trie de Sauternes, entamée jeudi dernier, s’annonce d’une très belle qualité. Quatre tries sont prévues cette année. Le sauvignon, signature du Château Guiraud, est particulièrement délicieux. Nous notons une différence incroyable entre les plants issus de notre sélection massale et les clones du commerce. Pour ce qui concerne le vin blanc sec, G de Château Guiraud, la vendange commencée le 19 septembre est déqormais terminée. Sa majorité de sauvignon blanc (80 %) offre déjà dans les chais un très beau vin vif, d’une grande fraîcheur et d’une grande complexité aromatique. »

Xavier Planty et l’équipe de Château Guiraud.


Un nouveau mécène pour la Cité des civilisations du vin

Premier opérateur du tourisme d’affaires au niveau régional, Congrès et Expositions de Bordeaux (CEB) rejoint les cinquante entreprises mécènes de la Cité des civilisations du Vin. Ce mécénat exprime sa volonté de participer activement au rayonnement du secteur viti-vinicole à l’échelle nationale et internationale. Son président, Bernard Séverin, a fait savoir que c’était sous les valeurs « ambition, dynamisme et performance » que son entreprise soutenait « ce projet culturel d’envergure qui portera haut et loin les couleurs de Bordeaux. » CEB assure l’organisation du salon bordelais Vinexpo depuis sa création en 1977. C’est également le maître d’œuvre du Salon Vinitech-Sifel, premier salon en matière d’équipements et techniques de la vigne, du vin et des spiritueux. Avec 110 salariés, une moyenne de 400 manifestations par an et un chiffre d’affaires de près de 30 millions d’euros, l’activité de CEB constitue un important levier économique pour le territoire. En mars 2014, CEB lancera, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux, Bordeaux Vinipro, un événement inédit à destination des professionnels de la filière vin de Bordeaux et du Sud-Ouest.

En direct de Fieuzal, chapitre 3


Léognan, le 8 octobre 2013.

« Si seulement vous pouviez sentir… Les premières cuves de merlot sont en fermentation. Nous avons fait un gros délestage ce matin sur deux cuves et nous avons tous été saisis par les arômes extraordinaires qui se dégageaient au cours du remontage. Essayez d’imaginer un mélange de cassis, de mûre, de groseille, de framboise. Peut-être même quelques notes de cacao. Vraiment très séduisant. Maintenant il faut préserver ces notes et ne pas vouloir trop extraire de nos raisins. Le travail des cuves à des températures raisonnables pour les merlots et les cabernets francs va aussi façonner nos vins. Pour tout avouer, après plus de dix ans à faire du vin rouge, je n’ai qu’une peur, celle de ne pas pouvoir extraire le meilleur de nos fruits. Toujours la même peur de manquer, même si l’expérience nous apprend à mieux gérer cela, à être beaucoup plus souple avec ses cuves. J’ai l’habitude de dire qu’il y a trois types de vin, celui que chacun peut faire (si, si, je vous l’assure), le vin que je fais et celui que j’espère un jour faire. Je crois sincèrement que chaque vinificateur a le même rêve, tirer la quintessence de ses raisins. »

Par Stephen Carrier, directeur technique de Château de Fieuzal

Bages, au beau temps des vendanges


Entre la Gironde et l’océan Atlantique, au cœur de la route des châteaux du Médoc, le village de Bages propose différentes expériences aux amateurs pour accompagner les vendanges à Lynch-Bages. Du 7 au 18 octobre, le Château Cordeillan-Bages (Relais & Châteaux) propose un menu contemporain élaboré par son chef Jean-Luc Rocha autour des produits représentatifs de la période des vendanges et de la région bordelaise. Pour s’accorder avec le Foie Gras « Bacchus » Dieu du vin, brioché aux raisins, le Rouget vendangeur, jus de réduction au vin de presse, la Caille Duplantier façon Ortolan, croustillant d’abattis et herbes fraîches et la Pomme et raisin, comme une Tatin, caramel beurre salé et réglisse, une suggestion de vins vous sera proposée (Menu Au Fil des Vendanges, 90 à 140 € par personne, réservation au 05 56 59 24 24).

Avant d’apprécier ce dîner, vous pourrez participer à l’un des deux parcours de découverte de Château Lynch-Bages. Au programme de ces deux approches, organisées sur rendez-vous par le Cercle Lynch-Bages, une visite guidée du domaine (cuvier, musée, chai à barriques, exposition d’art contemporain) suivie d’une rencontre avec les vendangeurs et d’une dégustation ou d’un plus «classique» cours d’initiation à la dégustation avec visite des plus belles parcelles de cabernet sauvignon de la propriété (26 à 105 € par personne, réservation au 05 56 73 19 31). Si l’expérience vous a plu, poussez un pas plus loin en découvrant les coulisses de l’élaboration d’un grand vin, toujours à Lynch-Bages, via l’atelier « vigneron apprenti » organisé par viniv. Réception du raisin, extraction, fermentation, dégustation des moûts fraîchement vendangés et dégustation parcellaire à la barrique du millésime 2012 en cours d’élevage sont au menu (45 € par personne, lundi, mercredi, vendredi, sur rendez-vous au 05 56 73 24 25).

On termine avec les soirées « Happy Bages » organisées au Café Lavinal, le bistro du village. Du lundi au samedi, de 18 h 30 à 20 h, trois domaines à découvrir autour d’une sélection de cinq tapas, jabugo, boudin noir, chèvre chaud roquette, foccacia, anchois mariné, effiloché de canard et câpres (24 € par personne, réservation au 05 57 75 00 09).

Un nouveau domaineRive droite






Dirigé par Thierry Budin, le groupe qui administre les propriétés viticoles du Crédit Agricole est implanté sur
460 hectares dans différents terroirs* et produit 2,7 millions de bouteilles par an. Aujourd’hui, CA Grands Crus poursuit son développement avec la constitution d’un vignoble de dix-sept hectares à Saint-Emilion, le Clos Saint-Vincent. Intégré dans le portefeuille de la maison en 2012, Clos Saint-Vincent exploitait historiquement cinq hectares de vignes en appellation saint-émilion grand cru. En 2013, le groupe a eu l’opportunité d’acquérir douze hectares supplémentaires qui ont permis de constituer un vignoble dont la diversité et la richesse des parcelles permettront d’élaborer un vin complexe au fort potentiel. La création de ce domaine, à proximité immédiate de Château Montbousquet permet à CA Grands Crus de s’implanter Rive Droite avec un projet ambitieux. C’est Hubert de Boüart qui en sera l’oenologue conseil.


A Bordeaux, les châteaux de Rayne Vigneau (1er grand cru classé, Sauternes), Grand-Puy Ducasse (grand cru classé, Pauillac), Meyney (Saint-Estèphe), La Tour de Mons (cru bourgeois, Margaux), Blaignan (cru bourgeois, Médoc) et le Clos Saint-Vincent (grand cru, Saint-Emilion). En Bourgogne, le château de Santenay, soit 97 hectares en appellations mercurey, aloxe corton, pommard, clos-de-vougeot grand cru, beaune 1er cru. En Vallée du Rhône, le château Saint-Louis la Perdrix (costières-de-nîmes).