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Le bel automne

On ne présente plus Les Caves Taillevent, leurs 1300 références et leur sélection rigoureuse de 40 domaines
et châteaux, représentative des plus grands terroirs viticoles, proposés sous étiquette Taillevent. On rappellera
juste que deux fois par an, la maison propose aux amateurs une belle opportunité d’enrichir leurs caves. En mars, ces promotions s’appellent les Bacchanales. En septembre, les Automnales. Elles démarrent aujourd’hui
à la boutique du Faubourg Saint-Honoré, et durent jusqu’au samedi 22. Selon Pierre Bérot, le directeur des lieux, cette offre riche de plus de 80 références – proposées à -20% – représente la synthèse du travail quotidien de sélection de la maison : « On y retrouve les grands classiques de notre vignoble, les raretés, ainsi que nos dernières découvertes ». C’est dit, à vous de voir.

Saint-Chinon

Les vignerons de Chinon sont à Paris aujourd’hui. Pour faire découvrir leur appellation, ils célèbrent dans une trentaine de bistrots une « Saint-Gargantua » de leur cru, avec la participation de l’association Tradition du vin. La liste complète des adresses se trouve et l’on découvrira en temps et en heure sur les réseaux sociaux de l’AOC (Facebook : Des Vins de Chinon / Twitter : Vins_Chinon_AOC) le lieu encore secret du rendez-vous auxquels les vignerons convient les amateurs de clubs de dégustation.

Le vin et les spiritueux tirent les exportations à la hausse

Depuis le début de l’année, les exportations de vins et spiritueux enregistrent tous les mois une progression en valeur par rapport aux années précédentes. Le chiffre d’affaires à l’exportation pour ce secteur est de 5 milliards €, soit une hausse de 14% par rapport au premier semestre 2011.

Cette augmentation de près de 600 millions € est liée principalement aux bonnes performances de Bordeaux (+ 300 millions €, +31%) et Cognac (+200 millions €, +20%) mais aussi grâce à la consolidation des autres catégories qui maintiennent leurs parts de marché en volume et en valeur après une année 2011 qui avait déjà établi un nouveau record…lire la suite.

Stéphane Derenoncourt dit ce qu’il pense du classement de Saint-Émilion

Il y a beaucoup de gagnants au grand jeu du Classement de Saint-Émilion 2012 et Stéphane Derenoncourt est l’un d’entre eux. Avec trois vins qui accèdent au statut de premiers crus classés B, c’est une belle performance.
Larcis-Ducasse, collaboration de Stéphane depuis 2002. Canon-La Gaffelière et La Mondotte, les deux propriétés de Stephan von Neipperg (l’homme qui a
« inventé » Derenoncourt) avec qui il travaille depuis 96, année de création de La Mondotte.
J’ai eu Stéphane au téléphone avant qu’il s’envole pour Beyrouth. Non, il ne fait pas partie des services spéciaux, il fait du vin au Liban aussi.

Voilà ce qu’il en dit :
« Bien sûr, il y a une justice. Je pense au Château Guadet, déclassé en 2006 et qui, ayant fait tous les efforts nécessaires depuis, retrouve son rang. C’est un joli vignoble, il est bien mené, une belle maison, une vieille histoire de Saint-Émilion. » (voir notre vidéo ici)
« À titre personnel, je suis content. »
« Et on peut aussi avoir un avis un peu plus distancié…lire la suite

Cinq sens, un blanc, un rosé

Trois dégustations ouvertes au public se tiendront se mois-ci dans des restaurants parisiens. Jeudi 13 à 19 h, rendez-vous au Pavillon du Lac. Jeudi 20, même heure, à la Rotonde Stalingrad et le 27 chez Tsé. C’est la maison Baron Philippe de Rothschild France Distribution qui est à l’initiative de ces « Ateliers des Cinq Sens » mettant en scène de façon ludique deux de ses vins : Mouton Cadet Blanc et Le Rosé de Mouton Cadet. Fruités, gourmands et frais (et accompagnés pour l’occasion d’huîtres Gillardeau), ils feront l’objet d’un voyage sensoriel au cours duquel l’amateur apprendra à les reconnaître et les apprécier. Terroir, variétés des sols (vue), notes et arômes repérés à l’aveugle (odorat), saveurs salées et sucrées jouant différents accords (goût), texture du vin en bouche (toucher) et sons rythmant la vie du raisin (odorat), l’aventure est complète.

La Vinothèque entreprend


Caviste emblématique du centre-ville fondé en 1973 et racheté en 2007 par la maison Dubos Frères & Cie, négociant de la place de Bordeaux, la Vinothèque de Bordeaux s’ouvre à une nouvelle activité spécifiquement dédiée aux entreprises. Lancé le 15 septembre prochain, ce service proposera aux comités d’entreprises d’accéder sans restriction et à un tarif négocié selon les quantités demandées à une large sélection de vins bordelais, français et étrangers, de champagnes et de spiritueux, soit plus de 2 000 références, des découvertes aux grands crus. L’idée est, comme pour le grand public – qui peut profiter de cette offre ici depuis 2009 – que chacun puisse trouver le vin qui va avec son budget. Le truc en plus, c’est l’accompagnement et l’aide à la sélection (devis uniquement par mail à [email protected]), la prise en charge des livraisons, la personnalisation des cadeaux (coffrets gravés) et la possibilité de « brander » les objets qui vont avec la dégustation, soit en français, y inscrire sa marque ou celle de son client. Pour Guillaume Cottin, président de La Vinothèque, cette nouvelle entité «Entreprises» est une évolution naturelle de l’offre marchande déjà présente en ligne. « Le vin dans toute sa diversité est un cadeau complètement déconnecté du monde du travail, il véhicule donc une dimension plaisir importante, qui rejaillit sur l’entreprise à l’origine du cadeau. »

La marque de la Savoie


Ici comme ailleurs dans le vignoble français, l’altitude en plus, le terroir chaotique n’a su plaire qu’à la vigne qui s’exprime, essentiellement en blanc et pour un tiers en rouge, sur 2200 hectares d’AOC plantés de vingt-trois cépages différents. Parce que certains sont uniques au monde, la Savoie est aussi une véritable pépinière viticole qui fournit près de 30 millions de plants aux vignobles du monde entier. Pour que ses vins (trois appellations différentes et vingt crus) soient immédiatement identifiables par les consommateurs, le Comité interprofessionnel des vins de Savoie (CIVS) a créé avec le verrier Verallia-Saint Gobain une bouteille qui indique clairement la provenance du vin qu’elle contient en arborant en relief une croix de Savoie au dessin modernisé. L’initiative rencontre un beau succès et certains grands domaines ont joué le jeu dès le millésime 2011.

La fusion du 6 septembre

Appartenant au même propriétaire (Groupe SMABTP), les domaines mitoyens des châteaux Grand Corbin et Haut-Corbin ont présenté séparément leur candidature au classement 2012 des crus de Saint-Emilion. Ayant tous deux obtenu la reconnaissance de leur qualité, les deux grands crus ne font désormais plus qu’un, le projet de leur réunification, présenté dans le même temps à la commission, ayant été accepté. Château Haut-Corbin ne figure donc pas dans le classement diffusé jeudi dernier. La marque est abandonnée dès cette récolte au profit de Château Grand Corbin, désormais grand de 29 hectares.

Provence : les raisins de 2012

Après le Rhône et le Beaujolais, voici des nouvelles de la Provence, signées Magali Couvignou-Combard
et fournies par le club Vignobles & Signatures (où quand dix-sept domaines forment association, plus d’infos
ci-dessous et aussi ici).

« Au Domaine Saint André de Figuière (AOP Côtes de Provence), on vendange au chant des cigales et on se repose à l’ombre des chênes lièges. Ici, c’est le monde du bio, de l’artisanat, du sur mesure familial. Alain Combard et sa femme, venus s’installer en 1992, ont vu progressivement leurs trois enfants, François, Delphine et Magali, revenir au bercail pour travailler avec eux dans le même élan. Ici, les vendanges ont commencé le 22 août à
4 heures du matin, à la machine, avec une belle parcelle de sémillon et quelques-unes de grenache.
Les trente vendangeurs ont pris le relais, s’occupant des parcelles plus éloignées des chais dont les grappes sont transportées en caissettes dans un camion frigorifique. Aux commandes, François Combard est ravi. “Une belle récolte avec des maturités parfaites”. Il faut dire que La Londe-les-Maures a reçu tous les ingrédients nécessaires pour un millésime remarquable, une belle pluviométrie jusqu’aux débuts du printemps, ni grêle ni mildiou, et des températures agréables jusqu’à la fin juillet avec des nuits plutôt fraîches. Les fortes températures d’août (38-40°C) ont avancé de quelques jours la date de début des vendanges, mais les raisins ont pu profiter de quelques millimètres d’une pluie bienvenue tout début septembre, la première depuis Pâques. Idéale pour donner de très beaux équilibres à ce millésime. “Aujourd’hui, 10 septembre, les grenaches et cinsaults sont rentrés pour les rosés ainsi que les syrahs pour les rouges. Les autres cépages rouges suivent, pour finir tranquillement sur les mourvèdres les plus tardifs. Fin de la vendange vers le 20 septembre.” »

* Association fondée il y a 28 ans, Vignobles & Signatures regroupe des entités familiales leaders dans leurs appellations. C’est l’une des plus importantes forces économiques du vignoble français avec 1 620 hectares de vignes, 12 338 000 bouteilles, 410 salariés, et un chiffre d’affaires de 76 900 000 euros.

Foire aux vins 2012

28 août au 01 octobre 4 septembre au 3 octobre 4 au 16 septembre
5 septembre au 2 octobre 5 au 16 septembre 6 au 8 septembre
7 au 29 Septembre 7 septembre au 9 octobre 7 au 24 septembre
7 au 28 septembre 11 au 24 septembre 12 au 23 septembre
12 au 23 septembre 13 au 23 septembre 18 au 30 septembre
21 septembre au 7 octobre 25 septembre au 6 octobre à partir du 3 octobre



C’est la rentrée. Les enfants prennent le chemin de l’école et leurs parents celui des foires aux vins. Enfin, surtout les pères, l’affaire est sérieuse. Et tant pis si, le reste de l’année, ce sont les femmes qui effectuent les trois-quarts des achats de vins. Pour les enseignes de la grande distribution, l’événement est un temps fort. Elles réalisent durant cette période le tiers de leurs ventes annuelles de vins, parfois plus. Si des millions de bouteilles attendent preneur sur les linéaires, le parcours du consommateur est semé d’embûches. Acheter du vin au hasard est la voie la plus sûre vers les plus cruelles désillusions. Les catalogues voient cohabiter pépites (quelques-unes) et piquettes (l’immense majorité). Le tout à grands coups de publicité, achetez six bouteilles et n’en payez que cinq.

Nos critères de sélection
Pour réaliser ce dossier, nous avons goûté des milliers de vins dont il a fallu, hélas, écarter la plupart. Les critères de dégustation étaient pourtant simples :

  • le vin dégusté devait être net, gourmand dès maintenant ou, pour les vins de garde, capable de l’être à terme après un vieillissement adapté.
  • Le vin doit avoir le goût de l’endroit revendiqué et le niveau qualitatif doit être cohérent avec la notoriété de l’appellation qui figure sur l’étiquette. Sinon, à quoi servirait-il d’acheter un sancerre blanc, de payer le prix de cette appellation réputée et de n’avoir qu’un liquide aux arômes végétaux ressemblant vaguement à un sauvignon acide dans le verre ?
  • Le soin apporté à la sélection est très variable d’une enseigne à l’autre. Certaines font passer les vins à travers tellement de filtres que l’on peut presque acheter les yeux fermés. D’autres, les plus nombreux, recherchent le plus petit prix possible dans une appellation donnée : le plaisir est à l’avenant, bien mince. Ce dossier fourmille de cuvées très accessibles, pourvoyeuses de belles saveurs. Nous les avons cherchées pour vous. En y regardant d’un peu près, en se servant de notre sélection, les bonnes affaires ne manquent pas.