La fête de la lune



Pour la deuxième édition de la Fête de la Lune, une importante tradition chinoise, organisée au Château Guiraud, cent-vingt convives ont été accueillis dimanche soir, dont une majorité de Chinois. C’est dans le parc du domaine, sous la pleine lune, un astre qui rythme la conduite du vignoble de ce premier grand cru classé en 1855 et certifié bio en 2011, que ses quatre propriétaires (Robert Peugeot, Xavier Planty, Olivier Bernard et Stephan von Neipperg) ont rappelé la romantique légende* liée à cette fête asiatique. Cette célébration (voir ci-dessus la montgolfière aux couleurs de la Chine qui fut une des animations de la soirée) s’inscrit dans la lignée du rapprochement qui s’installe peu à peu entre le Château Guiraud et la Chine : implantation d’un chai de stockage à Shenzhen et Hong-Kong il y plus d’un an, tournées autour des accords avec les cuisines chinoises en partenariat avec les hôtels Shangri-La, lancement d’un “mooncake” au Sauternes réalisé à partir du deuxième vin du domaine (Petit Guiraud) par le chef
du Shangri-La de Hong-Kong… Une véritable lune de miel qui sera à nouveau célébrée le 19 septembre 2013.

* L’histoire de Chang’e et Hou Yi raconte un amour impossible et éternel. Comme Roméo et Juliette, les deux amoureux ont défié la loi pour vivre leur passion et ont été confrontés à la jalousie, à la rivalité et, finalement, à la séparation. Après avoir avalé une pilule d’immortalité, Chang’e s’est envolée vers le ciel où elle a choisi la lune pour résidence, afin de rester proche de son mari. Une nuit, alors qu’il s’était installé dans son jardin pour laisser cours à son chagrin d’avoir perdu sa bien-aimée, Hou Yi vit que la lune était particulièrement ronde et brillante. Il remarqua une silhouette mouvante ressemblant à sa belle. Depuis lors, on dit qu’il sort chaque soir à la nuit tombée pour contempler la lune et lui présenter en offrande les friandises que Chang’e aimait tant.

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