Rouge, blanc, or, les flacons de fin d’année

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Après les champagnes et les spiritueux, une dernière sélection mêlant vins et champagnes pour accompagner les déjeuners, dîners et soirées de cette fin d’année. Histoire d’en terminer avec 2019 et d’accueillir 2020 (et aussi la famille et les amis) de la meilleure manière

Prismes
Doté en cette fin d’année d’un étui orné de prismes dorés et argentés, tout comme le blanc de blancs, autre cuvée iconique de la maison Henriot, le champagne en photo ci-dessus est un assemblage à parts égales de chardonnay et de pinot noir, auxquels vient se joindre « une touche de pinot meunier. » La maison recommande de réserver à l’apéritif cette cuvée à la robe couleur or paille représentant toute l’élégance d’Henriot.

Champagne Henriot, Brut Souverain, 39 euros (prix conseillé)

Duo de rieslings
Vin tranquille et crémant venus d’Alsace s’associent ici en une proposition de dégustation imaginée pour cette fin d’année par l’historique marque Wolfberger. A l’intention des épicuriens, le cépage riesling – l’un des quatre de l’AOC alsace grand cru, avec le pinot gris, le muscat et le gewurztraminer – s’y exprime de deux manières, porté au plus haut par les savoir-faire emblématiques de la région et de cette coopérative pionnière fondée en 1902 à Eguisheim. Chacun de ces flacons a été maintes fois récompensé.

Wolfberger, Coffret Noble, 40 euros

Tout de chardonnay
Présente sur les réseaux sociaux avec le hashtag #BBfrenchmoment, la maison Besserat de Bellefon propose d’accorder ce champagne à la robe jaune vif, blanc de blancs « sculpté dans la roche de son sol » avec « des éclats de rire », « un morceau de beurre salé » ou encore « un bar frais sur sa planche en bois », en toute élégance.

Champagne Besserat de Bellefon, Blanc de blancs, 59 euros (prix conseillé)

Clos bourguignons
Deux beaune premier cru, et deux monopoles, voici les cuvées que Bouchard et Fils a décidé de mettre en avant en cette fin année afin de guider l’amateur au sein des multiples résultats de son historique savoir-faire (la maison est née en 1731). Côté rouge, le vin né des 3,36 hectares du clos de la Mousse – dont la trace la plus ancienne remonte à 1220 – s’accordera avec viandes blanches et volailles grillées. Pour le blanc, issu d’une parcelle sur laquelle ont été retrouvées les plus anciennes traces du cépage chardonnay à Beaune, on privilégiera les poissons et les volailles, en sauce relevées cette fois.

Bouchard Père & Fils, beaune 1er cru Clos Saint-Landry 2015 et Clos de la Mousse 2016, 51 euros chacun (prix conseillé)
En famille ? En magnum.
Cette cuvée emblématique de la maison Edouard Brun est un assemblage de 75 % de pinots noirs, majoritairement issus de ses vignobles d’Aÿ et de la montagne de Reims et longuement vinifiées en fûts de chêne de 205 litres, et de 25 % de chardonnays vinifiés en cuves inox. S’il se suffit à lui-même, on pourra aussi le faire passer à table, en accord avec des viandes blanches, un poisson ou des crustacés.

Champagne Edouard Brun, Réserve premier cru, 50 euros le magnum (prix conseillé)

De Sancerre à Marlborough
Dans un format 50 cl, ce coffret propose en une édition limitée uniquement disponible au domaine trois vins issus d’une production confidentielle menée par la famille Bourgeois dans ses vignes des coteaux de Chavignol et dans celles situées à Marlborough, en Nouvelle-Zélande (Clos Henri Vineyard). Deux hémisphères, donc, et rien que des vendanges tardives pour ces cuvées de sauvignon blanc Vendange de la Saint-Charles 2014 et Patience 2013, à marier respectivement à « des fromages ou des plats épicés » et à « du sucré » (par exemple, car Jean-Christophe Bourgeois précise que « le sucre résiduel de ces vins permet de les associer à des mets très variés. »).

Famille Bourgeois, coffret Vendange récoltée tardivement, 75 euros

Nouvelle année, nouvelle cuvée
Lancée par la marque Tsarine en cette fin d’année, cette cuvée baptisée Orium est un extra-brut imaginé par la chef de cave Isabelle Tellier avec l’idée de proposer « un champagne sans fard, tout en finesse et pureté. » Assemblage des trois cépages champenois (34 % de chardonnay, 33 % de pinot noir et 33 % de meunier) issus de quarante crus différents, parmi lesquels Avize, Les Riceys ou encore Vertus, ce champagne est constitué pour plus d’un tiers de vins de réserve des années 2013 et 2014.

Champagne Tsarine, Cuvée Orium, 33 euros (prix conseillé)

Magnum de fête

Exceptionnellement proposé en magnum dans une édition limitée, ce flacon de Mouton Cadet 2017 niché dans un coffret étincelant constitue une parfaite idée cadeau. Mais, faut-il que nous le rappelions, c’est aussi un format idéal pour partager ce bordeaux en famille ou entre amis.

Mouton Cadet 2017, 18,95 euros le magnum (prix conseillé)

Vintage
Dix ans après la vendange 2009, Lanson dévoile le dernier-né de ses champagnes millésimés, cuvées uniquement élaborées lors de très belles années. Une exigence qui a contribué à asseoir la réputation de la maison au fil du temps, portée par les millésimes 1904, 1928, 1955, 1971, 1976, 1988 ou encore 1990. Ce 2009 est composé de 53 % de pinot noir et 47 % de chardonnay, raisins dont la maturation s’est déroulée cette année-là dans des conditions estivales que la Champagne n’avait plus connues depuis l’été 2003.

Champagne Lanson, Gold Label 2009, 59 euros (prix conseillé)

Fleurons languedociens
Si la célèbre maison du Languedoc met également en avant en cette fin d’année son clos-du-temple 2018 (190 euros), rosé né sur l’historique terroir de Cabrières, et aussi ses étonnants flacons de clairette d’Adissan, écrins en argile rendant hommage à l’art de vivre du sud de la France autant qu’à son histoire (9,90 euros), c’est au grand vin de l’Hospitalet que l’on fait ici une place. Rappelons que ce vin a été récemment porté aux nues, et avec lui tout le vignoble languedocien, en étant nommé meilleur rouge au monde lors de la dernière édition de l’International Wine Challenge (nous vous en avions parlé ici).

Gérard Bertrand, Château l’Hospitalet 2017, 50 euros


Retour aux origines
Uniquement disponible sur le site de Duval-Leroy, et seulement pendant trois mois, cette cuvée a été spécialement élaborée pour célébrer les 160 ans de cette maison installée à Vertus, à la pointe de la côte des Blancs, depuis 1859. A cette époque le chardonnay n’était pas présent et le champagne était majoritairement issu de raisin noir et c’est à cette histoire, comme aux six générations qui ont contribué à faire de ce domaine familial ce qu’il est aujourd’hui, que ce blanc de noirs multimillésime rend hommage. Inédite, l’étiquette de ce flacon reprend les couleurs des fûts et des barriques de la maison.

Champagne Duval-Leroy, Blanc de noirs 160 ans, 45 euros

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