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Vendanges 2019 en Champagne, combien de kilos à l’hectare ?

©LaChampagnedeSophieClaeys

Le comité interprofessionnel du vin de Champagne – structure co-gérée, rappelons-le, par le syndicat général des vignerons de Champagne créé en 1919 (SGV) et l’union des maisons de Champagne fondée en 1882 (UMC) – a annoncé le rendement officiel de la prochaine récolte dans le vignoble champenois. Ce sera 10 200 kilos à l’hectare, une information relayée sur le blog La Champagne de Sophie Claeys.

Un pauillac avec des antécédents remarquables et un avenir épatant

Château Lynch-Moussas,
grand cru classé de Pauillac 2016

Pourquoi lui
Ce beau domaine discret et historique est la propriété de la famille Castéja depuis 1919, avec quelques autres merveilles du paysage bordelais. C’est le « petit » de la famille. Mais voilà, il grandit. Il se pousse du col, il veut sortir de l’ombre et ça lui va plutôt bien.

On l’aime parce que
Il a de la branche, c’est l’autre moitié de Lynch-Bages. Ensemble, ils composaient le vignoble du comte Lynch. C’est Lynch-Moussas qui a gardé le château, très élégant. Tout ceci sans doute lui inspire toute cette ambition.

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Le Grand Tasting Wine Awards, saison 2

Retour en vidéo sur le Grand Tasting Wine Awards 2019 que nous organisons à Hong Kong depuis deux ans. Bravo aux 86 vins médaillés.

250 vins français et étrangers sont dégustés à l’aveugle par des amateurs hongkongais qui sont autant de prescripteurs.
Au final, 86 cuvées médaillées et un tremplin pour les vignerons sur le marché asiatique.
Merci à nos partenaires dans cette aventure, Cru Magazine et Watson’s Wine et bien sûr à tous les vignerons médaillés.
Les résultats sont en ligne sur : https://legrandtastingawards.com/fr/resultats-2019 et seront dans le numéro 17 de notre trimestriel d’En Magnum (parution 6 septembre).

Château La Martinette, toutes les couleurs de la Provence

Domaine historique de Lorgues (Var) racheté en 2011 par trois amis d’enfance, le château La Martinette a inauguré il y a peu le nouveau chai en photo ci-dessus, un bâtiment « à la hauteur de son histoire et de son terroir », tout à la fois magistral et discret, par respect pour la nature sauvage qui caractérise les lieux. Gérant de cette propriété âgée de près de quatre siècles, dont le destin agricole raconte la Provence des vignes autant que celle des oliviers et de la lavande, Guillaume Harant explique qu’il s’agissait avant tout de donner à La Martinette « un outil de production à la dimension de sa splendeur passée, à même de sublimer ce magnifique terroir de la Provence calcaire. »

Signé par les Ateliers Mazières, ce bâtiment a été agencé sur trois étages, chaque niveau symbolisant l’un des trois types de paysages présents sur la propriété : « La fraîcheur de la plaine d’Argens et ses prairies verdoyantes, le plateau du vignoble où se mêlent argiles rouges et marnes calcaires et enfin la colline minérale constituée de dalles calcaires dures et de garrigue pauvre. » En précisant que cette organisation en restanque permet désormais un processus de vinification gravitaire, Guillaume Harant ajoute qu’un dernier atout caractérise le lieu : « Ce chai, de par son implantation, domine le vignoble et ses nombreuses terrasses offrent une expérience unique et authentique aux visiteurs. »

Nul doute qu’ils seront nombreux cet été à venir découvrir ce domaine, ses 42 hectares de vignes menées en bio et protégées par 350 hectares de forêt, d’oliveraies, de vergers et des champs de lavandes, comme sa gamme de vins qui décline la Provence dans les trois couleurs, rosé, rouge et blanc. Avec l’ambition de développer encore sa production d’ici à 2023, permise par le nouveau chai comme par la certification bio prévue pour 2020, le château La Martinette cultive aussi la volonté de s’ouvrir davantage à l’accueil du public. Au programme, restauration et offre hôtelière dispersée dans différents bâtiments de la propriété en passe d’être restaurés. Affaire à suivre, donc.

Le patrimoine vivant du château Smith Haut Lafitte

Méthodes culturales traditionnelles, (chaussage, décavaillonnage, labour à cheval), fabrication sur place de l’attelage permettant la diffusion des traitements en biodynamie du vignoble, stockage des eaux de pluie et recyclage des sarments et du marc de raisin, les différents gestes – il y en a bien d’autres – pratiqués chaque jour sur les terres du château Smith Haut Lafitte, dans ses vignes, son jardin de plantes médicinales, ses ruches et ses vergers, viennent d’être distingués par le label « Entreprise du patrimoine vivant », reconnaissance officielle délivrée par le ministre de l’Economie et des finances. Une « récompense ultime des savoir-faire artisanaux et des produits d’excellence » que Florence et Daniel Cathiard, les propriétaires de ce grand cru classé de Graves, disent accueillir avec une grande joie.

Tradition, précision, innovation

Depuis plus de dix ans, ce domaine de 130 hectares, dont 67 de vignoble, base l’ensemble de son travail sur une philosophie baptisée la bio-précision qui associe les techniques traditionnelles de viticulture et de vinification (jusqu’à la présence d’un tonnelier) aux nouvelles technologies les plus pointues (suivi de la maturité des baies par drones et satellites) et à la recherche, notamment autour de plantes capables d’absorber le cuivre pour limiter l’impact sur les sols de ce traitement bio. Tout ceci avec le plus grand respect pour l’équilibre de l’écosystème de ce vignoble dont les vignes mères de porte-greffes poussent sur une île protégée située non loin. Et dans le cadre d’une économie circulaire où des efforts constants sont faits « pour réduire les pertes, recycler les matières organiques et produire une énergie utile au fonctionnement des activités. »

A découvrir en Champagne, le nouveau rooftop bucolique d’Ayala

Au cœur de son site historique d’Aÿ, la maison Ayala vient d’inaugurer un nouvel espace de réception avec vue à 360° sur la montagne de Reims, la côte des Blancs et la vallée de la Marne. Inspirée des rooftops new-yorkais et faite pour pouvoir accueillir dégustations, master class, soirées et même concerts, cette terrasse trendy est assortie d’un jardin signé par Colombe Perrin de l’École nationale supérieure de paysage de Versailles. Les plantes et fleurs aromatiques qui y ont été plantées serviront à développer des accords mets-champagnes lors de la réception au domaine de la clientèle professionnelle. L’accès à ce lieu qui est déjà une étape incontournable de l’œnototourisme en Champagne est inclus dans le parcours de visite de la maison, réservation au 03 26 55 15 44.

Un nouveau vignoble Cazes au pied du massif du Canigou

Déja implantée dans la vallée de l’Agly, entre Maury, Latour de France et Rivesaltes avec 250 hectares de vignoble cultivés en biodynamie, ainsi que dans les appellations banyuls et collioure (avec les 90 hectares labellisées HVE3 des clos de Paulilles), l’historique maison du Roussillon fondée en 1895 par Michel Cazes et désormais filiale d’Advini vient de compléter sa mosaïque de terroirs en reprenant le domaine du Grand Chêne (vignoble, vinification et commercialisation).

Située en appellation côtes-du-roussillon-villages Les Aspres, cette propriété de trente-cinq hectares de vignes, et quatre d’oliviers, est en cours de conversion à la biodynamie, une pratique essentielle à la maison Cazes, pionnière en la matière dont la viticulture est fondée depuis plus de vingt ans « sur une harmonie totale entre les cépages, le climat, la faune et la flore, la terre et les hommes qui la travaillent. » Sur les coteaux et terrasses du domaine du Grand Chêne, l’encépagement traditionnel comprend syrah, grenache noir, carignan, marsanne et macabeu.

Directeur général de Cazes, Lionel Lavail, indique que cette reprise permet à la maison d’élargir son implantation « sur les plus beaux terroirs du Roussillon avec des vins issus de l’AOC côtes-du-roussillon Les Aspres, le dernier-né des crus roussillonnais » (200 hectares répartis sur 19 communes au centre de Pyrénées-Orientales). L’ensemble de la gamme sera retravaillé sur le plan qualitatif et esthétique et les vins du domaine du Grand Chêne seront proposés en rayon et chez les cavistes dès le millésime 2019.

L’AOC crozes-hermitage fait son festival à Lyon

Cela fait plus de dix ans que le rendez-vous estival des vignerons de l’AOC crozes-hermitage permet aux amateurs de venir profiter de dégustations et d’ateliers sur la péniche La Plateforme, à Lyon. Cette année, c’est avec un nouveau format que l’événement s’installe pour trois jours à L’Embarcadère (Quai Rambaud, Lyon 2e) pour un festival tout à la fois culturel et gourmand qui mêlera jeune cuisine lyonnaise, DJ sets, projections en plein air et, bien sûr, wine sessions consacrées aux vins rouges et blancs de l’appellation. Tablées vigneronnes, dégustation-quizz, masterclass, tout le programme est à découvrir sur le site des vignerons de Crozes-Hermitage.

Biodynamie : le château La Lagune rejoint le syndicat Biodyvin

Le troisième grand cru classé mené par Caroline Frey (photo) annonce avoir été accepté par Biodyvin, le syndicat international des vignerons en culture biodynamique créé en 1995 qui regroupe aujourd’hui près de 150 propriétés en France, Allemagne, Italie, Suisse, Espagne et au Portugal. Rappelons que seuls peuvent en faire partie « les domaines entièrement cultivés en biodynamie ou ceux qui s’engagent, au terme de quatre années, à une reconversion totale. » Au château La Lagune (Haut-Médoc), quinze ans ont été nécessaires à la mise en place progressive d’une viticulture bienveillante à l’égard de la vigne, de la terre, des hommes et de la biodiversité.

La possibilité d’une harmonie

Dixième château bordelais à rejoindre Biodyvin, La Lagune est aujourd’hui doté, outre ses 120 hectares de vignes en biodynamie, de 34 hectares de refuge de biodiversité gérés en partenariat avec la LPO et d’une équipe de 35 personnes impliquées et sensibilisées. Estimant que « la viticulture doit être un accompagnement de la nature et pas un combat », Caroline Frey voit dans la biodynamie « la possibilité d’une harmonie entre l’homme et la nature. » Sur cette base, nul doute que les échanges avec les vignerons membres de Biodyvin seront fructueux et permettront de nourrir les projets de demain, à La Lagune et ailleurs.

Un magnum de chambertin, tendance mazoyères

Domaine Perrot-Minot,
mazoyères-chambertin grand cru 2016

Pourquoi lui
Il n’est pas si fréquent de voir passer un grand millésime d’un grand cru de la côte de Nuits dans cette rubrique. Accueillons ce centième magnum sur ce blog avec tout le respect qui lui est dû.

On l’aime parce que
On aime l’émotion enthousiasmante d’un grand pinot, bien sûr, comme tous les amoureux du vin. S’il existe un vin de rêve, en voici un. Parce que Christophe Perrot-Minot est un homme de terroir qui vinifie cinq chambertins différents (et autant de chambolles) et qui sait de quoi il s’agit.

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