Accueil Blog Page 178

Grands travaux au château Haut-Bailly

Initié par Bob Wilmers, propriétaire de cette terre de 1998 jusqu’à sa disparition il y a un peu plus d’un an, et aujourd’hui prolongé par sa famille, un ambitieux projet en deux phases est en cours au château Haut-Bailly afin d’inscrire ce grand cru classé de Graves dans le long terme. La première étape, qui concerne la construction d’un nouveau chai, devrait s’achever au printemps 2020 :

« Au point culminant du domaine, le nouveau chai permettra de découvrir d’autres points de vue sur le vignoble. Architecture et paysage se côtoient pour réaliser un jardin suspendu au-dessus d’un ensemble qui abritera la nouvelle unité de vinification, d’élevage, de conditionnement et de stockage. »

Le réaménagement des bâtiments existants suivra, courant 2021. Menés dans le cadre d’une démarche responsable et pérenne par l’architecte Daniel Romeo, « qui a officié avec les plus grands et a réalisé des ouvrages remarquables en France et à l’étranger », ces travaux sont le fruit de la dynamique insufflée par l’équipe en place depuis vingt ans et de sa volonté de voir la propriété continuer à progresser.


Biondi-Santi en verticale

L’un de nos dégustateurs, Raoul Salama, était présent à Montalcino la semaine dernière pour l’édition 2019 de l’événement Benvenuto Brunello. Il a goûté beaucoup de choses dont les vins de Biondi-Santi, propriété majeure de l’appellation récemment acquise par le groupe EPI (Charles et Piper-Heidsieck, Bonpoint, Weston, etc.). Voici ce qu’il en dit :

« Belle verticale chez Biondi Santi : rosso-di-montalcino 2015 aux saveurs précises, brunello annata 2013, ferme et élégant, riserva 2006, identitaire et imposant et, enfin, riserva 1995 parvenu à son apogée. Il n’y aura pas de 2014, millésime jugé insuffisant, toute la production étant vendue sous une nouvelle étiquette “faccia rossa”. Les prix montent fortement, le marché suit pour l’instant. Une grande attention est portée sur les nouvelles étiquettes destinées à combattre la contrefaçon. »

Pour info, le brunello-di-montalcino de Biondi-Santi se décline en deux qualités, Annata (environ 100 euros) et Riserva (environ 400 euros).

Même un peu, c’est trop

L’ail. Ce bulbe malodorant adulé par les cuisiniers paresseux ou radins ou les deux, ce fumet envahissant, entêtant, ces lendemains qui déchantent, ces réunions foutues, ces amis chers dont on s’écarte en détournant la tête, ces gigots sacrifiés, ces baisers repoussés. D’où nous vient cet Attila des saveurs, des goûts, des sensations, des plaisirs, derrière lequel les arômes ne repoussent pas ? D’une lointaine époque où nous manquions de froid. Pas de frigo, pas de conservation. Dans les pays du sud de l’Europe, les chaleurs avaient vite fait de mettre à mal les aliments frais et l’ail servait de cache-misère, prolongeait de quelques jours les aliments fragiles, viandes, poissons, légumes. Son goût très fort masquait les odeurs de pré-décomposition et chacun, je suppose, y trouvait son compte, faisait une économie. Très bien. Aujourd’hui, nos sociétés suréquipées et délicates jettent les aliments périmés avant que les choses deviennent graves ou juste incommodantes. Pas question d’une petite mauvaise odeur au creux du frigo familial. Quoique. Celle de l’ail, pas petite, y est trop souvent admise. L’ail règne en maître. Où que nos gourmandises nous portent, nos narines sont agressées par des odeurs d’ail, cru, cuit.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Une nouvelle carte des vins, s’il vous plaît

Pour sa 6e édition, le WineLab fait peau neuve et devient Le Grand Tasting Pro.

Comme Le Grand Tasting Paris et ses déclinaisons en Asie, Le Grand Tasting Pro se positionne comme un événement de référence pour les professionnels du vin. Cavistes, restaurateurs, sommeliers, acteurs de la grande distribution, peuvent rencontrer quelque 95 vigneron(ne)s venus des quatre coins de la France et déguster des vins sélectionnés avec soin par les experts Bettane+Desseauve. Alsace, Bordeaux, Bourgogne, Champagne, Vallée de la Loire, Vallée du Rhône, Jura, Savoie, Sud-Ouest, Languedoc, toutes les grandes régions viticoles sont représentées par des producteurs hautement recommandés. Le moment idéal pour trouver de nouvelles références pour sa carte des vins.

Le Grand Tasting Pro permet aux pros d’accéder à une sélection pointue qui met en avant les talents du vignoble d’aujourd’hui et de demain, dans une ambiance à la fois studieuse et conviviale. L’accent est mis également sur des cuvées à l’excellent rapport qualité prix qui séduiront le consommateur final. Nouveauté 2019, l’espace exposants s’agrandit avec une troisième salle.

Rendez-vous le 1er lundi du printemps au Pavillon Wagram.

Inscriptions sur : https://pro.grandtasting.com/

Il se passe des choses à l’ombre de l’hermitage

Près de Valence dans la Drôme, l’appellation crozes-hermitage propose des vins plus accessibles en prix et en densité de texture que l’hermitage voisin.
Les terroirs de cette appellation sont assez variés, des terrasses de cailloutis et d’argile rouge mais également des coteaux assez pentus et des zones de sable et de granit.
Le décret d’appellation permet en rouge de compléter la syrah en lui ajoutant jusqu’à 15 % de cépages blancs, marsanne et/ou roussanne. C’est rarement le cas hélas, la demande de blancs dans l’appellation étant très supérieure à l’offre. Si la typicité de crozes-hermitage est de proposer des vins croquants de fruits et d’épices pour les cuvées axées sur la gourmandise, on trouvera davantage d’intensité dans les cuvées les plus ambitieuses.

En rouge  
Nos coups de cœur 
Domaine les Bruyères, Georges, 2016, 17,50 euros
Domaine Gilles Robin, Albéric, 2016, 20 euros
À découvrir absolument
Domaine Habrard, Valérie, 2016, 19 euros
Domaine Yann Chave, Le Rouvre, 2016, 25 euros
Maison Delas frères, Domaine des Grands Chemins, 2016, 22,20 euros
Maison les Alexandrins, 2016, 18 euros
Paul Jaboulet Aîné, Domaine de Thalabert, 2016,
26 euros

En blanc
Les meilleurs

Cave de Tain, les Hauts d’Éole 2017, 13,15 euros
Domaine Combier, Clos des Grives 2016, 38 euros
Domaine des Entrefaux, les Pends 2016, 22 euros
Paul Jaboulet Aîné, Mule blanche 2017, 30 euros

Les Caves de Taillevent inventent la vente flash en boutique

Dreamwine, un vin de rêve, jolie façon de parler d’un vieux millésime du domaine Leflaive.

Dreamwine c’est aussi le nom de la vente exceptionnelle organisée par Les Caves du Taillevent ce mercredi 20 février à 10h. Une vente flash, comme on en trouve partout sur le web, mais en boutique. L’originalité est là, la vraie bonne idée aussi. Les grands vins ont pour vocation de réunir les passionnés. Ils seront tous là, ou presque. Huit millésimes (entre 1987 et 2010) des vins du domaine seront proposés à la vente. Évidemment, les quantités sont confidentielles. Evidemment, il ne faut pas être en retard.

Plus d’informations
Inscription : bit.ly/2GlRQja
Ouverture des ventes le mercredi 20 février à 10h
Stocks limités, pas de pré-réservation

Les Caves de Taillevent
15 rue Lamennais, 75008 Paris
01 44 95 15 01

 

Paul Dubrule en cavale

Ce qui a commencé comme une maison de vacances est devenu
au fil du temps un vignoble animé par une ambition.
Paul Dubrule, le célèbre co-fondateur et dirigeant du groupe Accor
y tient beaucoup

« Mon intention était de faire la plus jolie cave du Lubéron dans laquelle il se passerait beaucoup de choses. » La première partie de la proposition a été réalisée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte de 2010 à 2017. Puis, la nouvelle vie de La Cavale peut commencer avec l’arrivée d’une équipe dirigée par Corinne Conroy (ex-Brane-Cantenac à Margaux). Le maître-mot est œnotourisme et l’ambition, majeure. Pourtant, son logo au cheval cabré, comme Ferrari, le déçoit. « Je m’attendais à être traîné en justice par Ferrari, mais ils ne m’ont jamais attaqué. On ne peut faire confiance à personne. Je voulais du buzz. Et rien. Pfff. »

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Rayas, au cœur du mythe

Thierry Desseauve a recueilli les confidences d’Emmanuel Reynaud, producteur mythique à Châteauneuf-du-Pape, aussi secret que charismatique.

Ses vins sont notés entre 16,5/20 et 19,5/20.
Retrouvez les notes et commentaires dans le Guide des Vins Bettane+Desseauve et sur l’appli Le Grand Tasting.

Le prince du brunello est mort

©winenews.it

Gianfranco Soldera, le plus mythique des producteurs de brunello, nous a quittés samedi 16 février, à 82 ans. Il a trouvé la mort en voiture sur un petit chemin qui traverse ses vignes, sans doute victime d’une crise cardiaque.

Né à Trévise en 1937, l’icône de Montalcino avait commencé sa carrière de vigneron sur le tard après une moitié de vie dans la finance à Milan. Son premier millésime est 1977, un 100 % sangiovese, règle à laquelle il s’est toujours tenu. Il avait cette particularité d’élever ses vins en foudre pendant six ans avant la mise sur le marché. Cette exigence lui a valu une reconnaissance internationale.
Pourtant, en 2012, son chai avait été vandalisé (lire ici).
À son épouse Graziella et à ses enfants, la rédaction éblouie d’En Magnum présente ses condoléances attristées.

Le talent de Delamain

©Eric Legouhy et Dominique Maître

Lors de la seizième édition du sommet du luxe et de la création, événement en forme de think tank dédié aux dirigeants, créateurs et artisans des métiers du luxe qui s’est tenu début février à Paris et explorait cette année le thème de “La fabrique de l’émotion”, douze talents ont été primés dans différentes catégories (ces prix et leurs récipiendaires sont à découvrir ).

Parmi les différentes valeurs du luxe incarnées lors de cette cérémonie annuelle (audace, harmonie, innovation, originalité, rareté, etc.), c’est dans la catégorie “Elégance” que Dominique Touteau (photo), maître de chai de la maison de cognac Delamain depuis 38 ans, a été distingué.