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Le vin des Nobel

Hier, date anniversaire de la mort d’Alfred Nobel, la traditionnelle cérémonie de remise des prix Nobel à Stockholm (soit cinq disciplines, le Nobel de la paix étant décerné à Oslo, en Norvège) a donné lieu, en présence de la famille royale de Suède, à un dîner réunissant les personnalités mondiales de la recherche, de la science et de la littérature.

Evénement de grande ampleur succédant aux discours des lauréats et au concert philharmonique donné pour l’occasion, ce dîner fait évidemment l’objet de mois de préparation, un comité passant en revue les mets et les vins afin de choisir les accords. Ainsi, c’est parmi une pré-sélection de trois cents vins pouvant accompagner le menu de cette édition 2018 que l’Académie a choisi cet assemblage de sept cépages (syrah, carignan, merlot, cabernet franc, cabernet-sauvignon, caladoc et mourvèdre) issu du domaine de Cigalus.

Situé à Bizanet, dans l’Aude, Cigalus est à la fois la demeure familiale de Gérard Bertrand et l’une de ses quinze propriétés viticoles. Acquis en 1995, ce domaine de 75 hectares est cultivé en biodynamie depuis 2002 et ses vins, rouges comme blancs, sont tous certifiés Demeter.



« Nous sommes honorés et fiers de participer à la célébration de cet événement et je félicite tous les lauréats des prix Nobel 2018 »


Gérard Bertrand

Le Clos des Centenaires, entre terre et mer

Luc Baudet (© Lionel Flusin)

 

Après avoir fait les grandes heures du Château du Mas Neuf en costières-de-nîmes, Luc Baudet a dû en abandonner la direction technique. Il s’est recentré à quelques centaines de mètres de là sur les sept hectares qu’il détenait en propre et a créé le Clos des Centenaires.

Son talent technique et sa connaissance du vin ont convaincu son voisin, Bruno François, propriétaire de 14 hectares au Clos des Américains de se joindre à lui dans cette nouvelle aventure en apportant son outil de vinification ultra-moderne. Une petite activité de négoce existe mais n’aura pas vocation à se développer, Luc souhaitant garder un ensemble à taille humaine qu’il peut gérer en direct techniquement. Des replantations en blanc permettront à terme d’équilibrer l’offre entre les deux couleurs principales, le rosé restant anecdotique en volume. La culture est bio mais le domaine ne s’interdit pas un ou deux traitements conventionnels en cas d’attaque massive de mildiou ou de flavescence dorée comme en 2018.

Les vins sont impeccablement vinifiés, très nets, généreux (on est à Nîmes) mais toujours frais car les nuits en costières voient le thermomètre baisser significativement. Les deux domaines sont aujourd’hui regroupés techniquement et commercialement, et produisent pour l’essentiel deux cuvées, Les Centenaires et Le Clos des Centenaires. Luc Baudet sait produire des vins de grande gourmandise et à 8,90 euros, ses entrées de gamme offrent un excellent rapport qualité-prix.

La dégustation

Les Centenaires, costières-de-nîmes 2017 blanc
Bon volume dans ce blanc aux délicieuses notes de poires et de fruits blancs, frais et gras à la fois. On aime sa finale saline dont on apprécie la gourmandise.
14,5/20
8,90 euros

Les Centenaires, costières-de-nîmes 2017 rouge
Le style de la cuvée évolue en 2017 vers plus de gourmandise et de buvabilité immédiates. Le mourvèdre donnait des épaules au 2016 mais ne fait plus partie de l’encépagement. Les 40 % de vendange entière sont conservés pour contribuer à la fraîcheur.
14,5/20
8,90 euros

Clos des Centenaires, costières-de-nîmes 2017 blanc
La roussane donne ici un vin de gastronomie. Blanc bien enrobé, porté par un fruit gourmand, long en bouche. On se régale de ses notes de poire, de fruits jaunes mûrs mais il conviendrait de l’attendre un peu.
15/20
15,90 euros

Clos des Centenaires, cinsault, IGP d’Oc 2016 rouge
Uniquement réalisé à partir de cinsault en cuve béton, sans bois et avec 100 % de vendange entière. Nous ne pouvons qu’approuver cette cuvée rouge à base d’un cépage trop souvent cantonné à la production de rosé. On se régale de ce vin de grand fruit, mûr et frais, avec de superbes senteurs de pivoine et de violette.
15/20
15,90 euros

Luxe, Calme et Volupté, IGP d’Oc 2016 rouge
Un très bel élevage sur un vin bien extrait, puissant mais sans excès de matière ni de tannins. Superbe vin à dominante de cabernet-sauvignon et de petit verdot qu’il va falloir attendre.
15/20
14,90 euros

Les Centenaires, costières-de-nîmes 2016 rouge
40 % de vendange non éraflée contribuent à la fraîcheur et à l’expression aromatique de cette entrée-de-gamme portée vers le plaisir. Bien construit, épicé avec une belle finale sur les fruits noirs et la réglisse, c’est un costières-de-nîmes de caractère.
14,5/20
8,90 euros

Clos des Centenaires, cinsault-syrah, IGP d’Oc rouge 2016
Il conjugue la buvabilité du cinsault, dominant ici, à la complexité épicée de la syrah. Belle bouteille au fruité généreux, gourmande, fumée et lardée, plus puissante que la cuvée de pur cinsault.
14,5/20
16,90 euros

Clos des Centenaires, roussane, costières-de-nîmes blanc 2016
Le volume de la roussane emmène ce blanc de belle dimension, puissant, complexe, avec une finale de fruits jaunes très mûrs. Pour une viande blanche ou une préparation à base de poissons puissants en goût auxquels il saura répondre.
15/20
15,90 euros

Le whisky le plus cher du monde


Nouveau record d’enchères pour la distillerie The Macallan, le flacon ci-dessus, peint à la main par l’artiste irlandais Michael Dillon, a été adjugé 1,2 millions de livres (environ 1,35 millions d’euros) lors de la vente de vins et spiritueux rares organisée à Londres fin novembre par la maison Christie’s.

Cet événement que Tim Triptree, en charge des vins pour Christie’s International, qualifie d’étape importante pour le marché du whisky* a fait du single malt The Macallan 1926 – 60 ans d’âge le whisky le plus cher jamais vendu aux enchères et l’un des joyaux les plus rares de cette distillerie fondée en 1824 qui produit pourtant de « superbes exemples de single malts vieillis en fût », notamment une précieuse série de single cask, et nombre de flacons faisant l’objet d’éditions limitées.

Pour celle qui est concernée ici, douze artistes ont été sollicités, de Valerio Adami à Peter Blake (qui a signé la pochette du Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles). Chacun a créé un habillage spécial pour accompagner ce très rare malt qui a passé soixante années dans d’anciens fûts de sherry avant sa mise en bouteille en 1986. Cette collaboration a donné naissance à douze séries de douze bouteilles numérotées. Œuvre unique, la création de Michael Dillon présentée aux enchères représente l’Easter Elchies House, propriété de The Macallan, dans son typique décor des Highlands.

* Outre le record mondial réalisé par The Macallan 1926, cette vente dont les résultats confirment selon Tim Triptree la force de ce marché a également vu la maison Christie’s proposer aux amateurs The Macallan – 50 ans d’âge (adjugé plus de 80 000 euros), l’Exceptional Single Cask assorti d’une visite privée de la distillerie (74 382 euros) et cinq bouteilles de l’édition limitée Genesis lancée à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle distillerie The Macallan au printemps dernier (un lot adjugé près de 13 000 euros qui seront reversés à des associations du Speyside).

Taillevent Paris, de dîners en coffrets

Outre la dernière édition de la saison des dîners “Secrets de terroir”, partition en six accords qui sera consacrée demain soir aux vins du domaine Jamet, en présence de Jean-Paul Jamet (295 euros le menu, plus de détails ici), la maison Taillevent Paris propose aux amateurs deux festifs rendez-vous en cette fin 2018. Concocté par le chef David Bizet, le menu unique qui saluera la nouvelle année au restaurant Le Taillevent déclinera « sept services autour de produits d’exception » (500 euros par personne hors boissons) pendant que Les 110 de Taillevent – parce que, rappelons-le, 110 vins au verre – permettra à l’amateur de découvrir en cinq services la cuisine de David Boyer (195 euros par personne hors boissons). Deux soirées de réveillon à découvrir et réserver ici et . Enfin, saison oblige, la maison Taillevent propose ici de très gastronomes coffrets, cadeaux à partager à deux (270 à 640 euros).

Mon Grand Tasting par… Agathe Bursin, Matthias Marc et Laurie Schmid

La quête de l’accord ultime entre mets et vins est la raison d’être des Ateliers Gourmets du Grand Tasting. Dans cette vidéo, découvrez comment les nectars de la talentueuse vigneronne Agathe Bursin (Alsace) ont inspiré le chef Matthias Marc et la pâtissière Laurie Schmid (Substance, 75016 Paris).

Nos champagnes de Noël

Voilà nos 15 champagnes préférés, parfaits pour fêter dignement les fêtes de fin d’année.
Les notes sont extraites du Guide des Vins 2019 Bettane+Desseauve.

De Saint Gall, Premier cru Tradition, brut

L’Union Champagne est un groupement coopératif s’appuyant sur des vignobles situés en premier ou en grand cru autour d’Avize. Les vins possèdent de la finesse et ont gagné en équilibre. C’est aujourd’hui une bonne adresse pour trouver des champagnes de la côte des Blancs. Équilibré, citronné et tendre, de bonne constitution, avec une finale très précise, ce brut sans année exprime un fruit très pur.
15/20
27 euros

Champagne Philippe Gonet, T.E.R. noir, brut

Chantal Gonet est l’une des femmes les plus attachantes de la Champagne et elle forme avec son frère Pierre l’un des duos de choc du Mesnil-sur-Oger. Ils produisent sur leurs 19 hectares des vins parmi les plus accomplis du secteur. Ce champagne brut TER présente plus d’intensité que chez sa cuvée sœur TER blanc. De beaux accents de cerises, soutenus par une belle tension.
15,5/20
40 euros environ

Laurent-Perrier, La Cuvée, brut

Maison encore familiale, Laurent-Perrier s’est brillamment développée depuis les années 1950 sous l’impulsion d’un des grands acteurs de la Champagne, Bernard de Nonancourt. Il avait imposé un style élancé et apéritif, illustré par des proportions importantes de chardonnay. Frais, floral, fruité, avec une vraie maturité. Magnifique tirage pour une splendide cuvée non millésimée.
16,5/20
30 euros

Champagne Pannier, Blanc velours, brut

Cette maison est une émanation de la cave coopérative de Château-Thierry, à l’extrémité occidentale de l’appellation et des vignobles de la vallée de la Marne. L’ensemble de la gamme, composée par un chef de cave brillant, est très cohérente avec des blancs de blancs plutôt souples et apéritifs. Beaucoup d’élégance et de finesse pour un vin rehaussé par des chardonnays venus de Cramant.
15/20
47 euros environ

Pommery, Royal Blue Sky, demi-sec

Pommery est l’une des marques historiques de la Champagne. Champagne sur glace, ce demi-sec à la mode est une vraie réussite. Avec cinq ou six glaçons dans un grand verre type Bourgogne, il frappe par le fruité de ses arômes d’agrumes et d’ananas et par l’équilibre en bouche. C’est évidemment une autre façon d’apprécier le champagne, mais elle est brillamment réussie.
16/20
42 euros

Taittinger, Réserve, brut

Taittinger est devenu un beau modèle pour la Champagne. Tous les vins sont de brillants représentants d’une école champenoise classique, fondée sur une élégance apéritive, fraîche et allègre. Le temps où le brut non millésimé constituait le point faible de la maison est bien révolu : aérien, floral et fruité. Du fruit, de la fraîcheur, de l’esprit : une définition du champagne.
16/20
33 euros

Veuve Clicquot, Carte jaune, brut

Veuve Clicquot renoue avec ses fondamentaux et affiche fièrement son inclination pour le pinot noir et son goût pour les champagnes vineux. Dominique Demarville, chef de cave, a hissé d’un cran la sélection et la précision des assemblages. Cette cuvée emblématique de la Champagne a retrouvé le caractère qui a fait sa gloire. Avec énergie et maturité, c’est un champagne universel.
15/20
38 euros

Veuve Fourny, Premier Cru, blanc de blancs, brut nature

Charles-Henry et Emmanuel Fourny ont transformé cette maison familiale de Vertus en une adresse sûre pour les amateurs de champagnes précis, vineux et authentiques. Sans perdre leur style minéral, les champagnes gagnent en finesse d’expression et en élégance de définition. Construit en délicatesse, avec beaucoup d’intensité et de pureté. Très bel apéritif.
16,5/20
27,60 euros

Castelnau, Hors Catégorie

Cette marque historique réunit 22 coopératives, 750 adhérents et 900 hectares de vignes. Elle puise dans un approvisionnement de premier choix pour construire une gamme très bien pensée. Hors Catégorie est un grand champagne apéritif, aux accents de craie, de zeste d’agrumes et à la pointe iodée superbe, très onctueuse. Une cuvée qui donne à cette maison une nouvelle ambition.
17/20
92 euros

De Venoge, Cuvée des Princes, extra brut

Située à Epernay, cette maison appartient au même groupe que les augustes Lanson, Boizel et Philipponnat. La maison a ordonné sa gamme en créant sous le nom de « Princes » ses meilleures cuvées. Droit, vineux, avec des notes de fruits rouges intenses, ce bel extra-brut est une nouveauté très réussie.
16/20
57 euros

Drappier, La Grande Sendrée 2008

Référence indiscutable des champagnes de l’Aube, grand spécialiste du pinot noir majoritaire tant dans le vignoble que dans les cuvées, Drappier produit des vins sincères, très peu dosés, pleins et vineux. C’est le cas de ce champagne d’une grande onctuosité et d’une profondeur intense. Le vin possède une énergie intérieure splendide. Une Grande Sendrée 2008 qui fera date.
17/20
78 euros

Gosset, Petite douceur, rosé demi-sec

La famille Cointreau et Odilon de Varine ont admirablement relancé la maison Gosset et affiné son style depuis quelques années. Réputée pour ses champagnes vineux, intenses et puissants, cette vieille maison signe un modèle de champagne de dessert, sucré mais pas trop, séducteur par ses arômes de fruits rouges et son grand velouté de bouche. Un vrai dessert, très gourmand.
17/20
55 euros

Joseph Perrier, Esprit de Victoria, blanc de blancs 2010

Cette petite maison de Châlons-en-Champagne est toujours dirigée par les descendants de Joseph Perrier. Le vignoble compte 21 hectares qui couvrent un quart des besoins de la maison. Cette splendide cuvée élaborée en l’honneur d’une reine d’Angleterre est d’un grand raffinement. Fruitée, délicate, très pure, d’une souplesse indéniablement élégante, voire effectivement royale.
17/20
65 euros

Mailly Grand Cru, Cuvée Les Échansons 2007

Mailly Grand Cru atteint désormais un très haut niveau en produisant des champagnes d’une magnifique finesse. Cette coopérative ne champagnise que les vins du village dont elle a emprunté le nom. À l’image du niveau d’ensemble de la maison, ce millésimé vineux et savoureux est d’une grande intensité mais avec une certaine finesse de texture. Remarquable en tout point.
17,5/20
77 euros

Pol Roger, rose vintage 2009

Conjuguant plénitude de saveur et subtilité aromatique, ce rosé témoigne de la maîtrise remarquable d’une grande maison classique. Pol Roger appartient toujours à la famille fondatrice. Fournisseur officiel de la reine d’Angleterre, la maison entretient ses liens historiques avec le Royaume. Elle livre un champagne rosé très équilibré entre fraîcheur et ampleur. Remarquable.
18/20
65 euros

Les prix communiqués sont ceux constatés sur les principaux sites marchands. Ils sont donnés à titre indicatif.

Notre sélection finale

Avec chacune de ces cuvées, on frôle la perfection. Ces champagnes millésimés seront également les partenaires idéaux d’un plat de fêtes. Les notes sont extraites du Guide des Vins 2019 Bettane+Desseauve.

Billecart Salmon, cuvée Louis, blanc de blancs 2006

La réputation de Billecart Salmon en matière de rosé est tout à fait justifiée mais n’oublions pas l’ensemble qui est de très haut niveau. Cette cuvée Louis est d’un raffinement splendide, d’une finesse magistrale avec une palette aromatique brillante relevée par des notes de zeste d’agrumes. N’en jetez plus, c’est magnifique.
18/20
152 euros

Bollinger, R.D., 2004

R.D. pour Récemment Dégorgé. Cette maison familiale d’Aÿ a été la première à mettre en avant sur l’étiquette la date de dégorgement de ses plus grands millésimes. Le dégorgement récent de ce 2004 confère une impressionnante fraîcheur à la splendide complexité aromatique. Les notes finement boisées s’associent à des touches de nougatine, moka, et abricot sec. Du grand art.
19/20
250 euros environ.

Gosset, Celebris, 2007

Cette maison d’Aÿ est réputée pour intégrer beaucoup de pinot noir à ses champagnes. Un style vineux présent dans cette cuvée millésimée même si ce Celebris possède une finesse et une tendreté de saveur assez inédite. Le nez est riche, sur des notes de frangipane, de caramel au beurre salé rafraichi par des touches de poivres, d’agrumes. Délicat et profond, c’est une grande réussite.
17/20
140 euros

Charles-Heidsieck, Blanc des Millénaires, 2004

Charles-Heidsieck mérite amplement d’être considérée comme l’une des plus brillantes maisons de Champagne. Chaque cuvée possède une personnalité très définie. La rondeur est caractéristique du « style Charles », fondé sur la délicatesse et moins sur la puissance. Un Blanc des millénaires à la texture crémeuse et aux notes fines de toast et d’agrumes. D’une élégance rare.
17/20
174 euros environ

Champagne Jacquesson, Dégorgement Tardif, 2002

Porte-drapeau du champagne de connaisseurs, cette maison reprise par les frères Chiquet n’hésite pas à faire longuement reposer ces cuvées avant de les proposer à la vente. Ce champagne est resté longtemps sur ses lies avant d’être dégorgé. Vineux, profond, il exprime également beaucoup de fraîcheur et une palette aromatique complexe. D’un raffinement superbe.
18/20
178 euros

Pommery, Cuvée Louise, brut nature, 2004

Pommery est l’une des grandes marques historiques de la Champagne. Elle a su conserver son style fin et délié très caractéristique. La maison a innové avec cette version « nature » du millésime 2004 de Louise. Sans aucun dosage en sucre, c’est un champagne subtil, à la finesse aérienne qui est la marque de Pommery et de Louise mais aussi une tension cristalline et pure : cette cuvée non dosée est une grande Louise.
18/20
110 euros

Les prix communiqués sont ceux constatés sur les principaux sites marchands. Ils sont donnés à titre indicatif.

Ma Cave du Grand Tasting by Cyrille Jomand, PDG d’iDealwine

Un salon itinérant pour découvrir les vignobles de la Vallée du Rhône

Le Salon Découvertes en Vallée du Rhône fête ses dix ans. Pour Inter Rhône, l’ambition est de proposer aux professionnels du secteur vin un panorama de toute la richesse viticole de la Vallée du Rhône.
Virginie CHARLIER, directrice marketing et communication d’Inter Rhône, nous en dit plus.

Les salons du vin ont tendance à se multiplier. Quelle est la place de Découvertes en Vallée du Rhône (DVR) ?
Découvertes en Vallée du Rhône est un salon itinérant qui suit le cours du Rhône, d’Ampuis à Avignon. C’est le rendez-vous incontournable des professionnels pour les AOC rhodaniennes. Son originalité tient au fait que ce sont les visiteurs professionnels qui vont à la rencontre des terroirs et non l’inverse. Quatre haltes sont proposées aux 2 500 visiteurs qui viennent à la rencontre de 600 vignerons et négociants. Ces derniers présentent près de 4 000 vins, dont 1 000 sont proposés à la dégustation. Ce sont des salons-dégustations à taille humaine et cette proximité permet des échanges directs, propices aux affaires.

Les visiteurs étrangers sont nombreux ?
Cela représente 40 % de nos visiteurs. Ce qui est intéressant, c’est que si nous accueillons chaque année des fidèles, le visitorat se renouvelle de près d’un tiers chaque année. Les vignobles rhodaniens continuent de séduire aux quatre coins du monde. Cette année, nous attendons près de 2 500 visiteurs, venus de plus de 40 pays et quelque 150 journalistes issus de 16 nationalités différentes. Grossistes, importateurs, négociants, acteurs de la grande distribution, professionnels de l’hôtellerie et de la restauration seront au rendez-vous.

Quels sont les points forts de cette 10e édition ?
A la fois vitrine nationale et tremplin pour l’exportation, le salon DVR se tient dans un cadre de travail exceptionnel. Ampuis, Tain, Mauves puis les fabuleux décors du Palais des Papes abriteront pendant quatre jours 600 vignerons. L’occasion de lever le voile sur les qualités du millésime 2018.
Nous inaugurerons une nouvelle plateforme web de rendez-vous BtoB pour faciliter les échanges. Autre nouveauté, un rendez-vous spécialement dédié aux côtes-du-rhône-villages aura lieu le mercredi 17 avril de 18 à 19 heures sur la place du Palais des Papes, pour mettre en lumière cette mosaïque de terroirs lors d’une dégustation conviviale.

Que diriez-vous à un professionnel pour le convaincre de venir à DVR ?
C’est une opportunité unique de s’immerger pendant quatre jours au cœur des vignobles et d’aller à la rencontre des vigneronnes et vignerons, des caves, des négociants, des acteurs de nos terroirs. Mais aussi de visiter des lieux emblématiques et de déguster des cuvées représentatives de chacune de nos appellations. Découvertes en Vallée du Rhône, c’est aussi l’occasion d’échanger, de questionner, d’apprendre et de comprendre à travers des master class et des soirées off présentant la diversité et la richesse des appellations du vignoble de la Vallée du Rhône.

Comment se portent les vins de la Vallée du Rhône sur les marchés français et étranger ? Existe-t-il des différences entre les appellations ? Quel est le travail du salon sur l’image de ces vins ?
Sur le marché français, dans un contexte de consommation à la baisse, les AOC rhodaniennes résistent mieux que d’autres. En GMS, malgré une légère inflexion en volume des rouges en 2018, on note une belle progression des blancs (+14 % en volume) et des rosés (+3 % en volume. Et sur les réseaux plus sélectifs comme les CHR, nous pouvons nous vanter d’être la région viticole la plus représentée, avec 76 % des établissements qui proposent au moins une référence des vignobles de la Vallée du Rhône. Avec un tiers du volume commercialisé à l’export, les vignobles de la Vallée du Rhône maintiennent cette tendance à la valorisation en 2018, portée notamment par les marchés Grand Export. Les Etats-Unis représentent 25 % du chiffre d’affaires de l’export avec une croissance entre janvier et décembre 2018 de 6 %. La Chine, qui ne représente encore que 7 % de la valeur total de l’export, enregistre à nouveau une croissance de 12 %. Quant aux pays voisins, aidés par la proximité et une bonne communication, ils sont toujours des débouchés importants, de l’ordre de 60 % des volumes exportés.

Découvertes en Vallée du Rhône est une occasion unique pour l’ensemble des opérateurs de développer et d’entretenir leurs relations d’affaires dans un cadre qui met le collectif à l’honneur à travers le prisme des AOC. C’est la fierté d’une filière régionale viticole qui accueille le monde entier.

* source : panel IRI-GMS

Salon Découvertes en Vallée du Rhône, du 15 au 18 avril 2019
INSCRIVEZ-VOUS ICI

28 cépages, 3 couleurs

AOC Gigondas / AOC Gigondas

Les vignerons de la Vallée du Rhône cultivent l’art de marier la diversité de sols, des expositions et des cépages.

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C’est le nombre de cépages utilisés dans l’élaboration des vins de la Vallée du Rhône. Au nord, la syrah règne sur les rouges, le viognier et la marsanne sur les blancs. Au sud, le grenache combiné à la syrah, au mourvèdre, ainsi qu’au carignan et au cinsault, composent les rouges et les rosés. Les blancs s’harmonisent autour du grenache blanc, de la clairette, de la marsanne, de la roussanne et du viognier. Récemment, un nouveau cépage, le marselan, est entré dans la composition des rouges.

3 couleurs
La Vallée du Rhône produit des vins rouges, blancs et rosés ainsi que des vins doux naturels à Rasteau et à Beaumes-de-Venise. Fruités, ronds, gourmands ou épicés, robustes et structurés les rouges offrent de nombreuses associations en cuisine allant des lasagnes aux plats en sauces. Les blancs floraux et fruités ou amples et gras se prêtent aussi à d’infinies suggestions. Les rosés sont frais et tendres ou épicés et savoureux.

Salon Découvertes en Vallée du Rhône, du 15 au 18 avril 2019
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