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Forgé par le Rhône
250 km. C’est la distance sur laquelle s’étire le vignoble de la Vallée du Rhône en longeant le Rhône. Il se déploie, sur ses deux rives, de Vienne jusqu’à la Camargue, où le fleuve rejoint la Méditerranée. En creusant son sillon, le Rhône, au tempérament impétueux, a sculpté les terroirs de la Vallée : gorges étroites et pentes abruptes au nord, bassins ouverts et vastes plateaux au sud. Véritable trait d’union entre les vignobles rhodaniens, il a façonné leur personnalité à la fois complexe, riche et variée.

Terroirs multicolores
Fruit d’une histoire tectonique mouvementée, la Vallée du Rhône est un véritable coffre-fort pour les géologues. Elle alterne une combinaison de formations géologiques qui procurent aux vins rhodaniens une richesse et une diversité particulièrement subtiles. Au Nord, ils puisent leur expression dans le granit, le schiste, et le calcaire. Au Sud, ils se nourrissent de sols encore plus variés allant des sables, marnes, calcaires blancs, en passant par les argiles jaunes, rouges ou bleues, les galets roulés, les cailloutis et les argiles-calcaires.

Salon Découvertes en Vallée du Rhône, du 15 au 18 avril 2019
INSCRIVEZ-VOUS ICI

Mon Grand Tasting par… Dominique Demarville, chef de cave de Veuve Clicquot

La 13e édition du Grand Tasting, c’est fini. 350 vignerons ont rendu des milliers de visiteurs heureux. Heureux de déguster, discuter, découvrir, s’émerveiller et échanger avec des producteurs toujours aussi enthousiastes à l’idée de présenter le travail d’une année, le travail d’une vie.

Le Grand Tasting, c’est aussi un espace où l’on apprend. Les master class permettent d’aller plus loin dans la compréhension de magnifiques cuvées en présence des « faiseurs », vignerons et chefs de cave, et des experts bettane+desseauve. C’est ça qui est sublime car plus on connaît, plus on apprécie.

Voici le premier épisode de « Mon Grand Tasting par ». C’est Dominique Demarville qui présente en coulisses une master class sur la plus grande dame de la champagne, Veuve Clicquot.

Qu’est-ce qu’un bon vin ?


Autour de cette question fondamentale, Michel Bettane participera ce mardi à un dîner en six temps concocté par le chef Julien Roucheteau au restaurant parisien et étoilé La Scène Thélème (à propos duquel nous publions ci-dessous l’avis du guide Lebey). Premier rendez-vous d’un cycle de rencontres autour du vin, « ce repas veut montrer que tout est plus simple si nous savons mettre de côté tout snobisme et laisser parler nos cœurs » explique Michel Bettane en rappelant que « nous ne manquons pas, Dieu merci, de vins qui répondent à notre attente sans nous ruiner. »

« Le bon vin fait en principe partie de tout bon repas dans la tradition gastronomique française. Mais autant nous nous sentons familiers avec la nourriture, aussi bien pour l’apprécier que pour la choisir, autant le vin nous semble un univers complexe, intimidant. (…) Un vin bien fait, équilibré et harmonieux est facile à comprendre et à boire, et ce qu’il apporte au plat évident »


Michel Bettane

Les accords

Canapés du moment

Champagne Doyard, Révolution, blanc de blancs grand cru

Transparence de Langoustine aux effluves de feuilles de shiso, crème à l’huile essentielle de shiso
Chablis 1er cru Fourchaume 2014 et chablis 1er cru Vaulorent 2014

Escabèche d’aiguillette de saint-pierre, extrait de jus de myrtille et de coriandre fraîche

Clos Salomon 2016, givry

Carré de Porcelet rôti au sautoir à la feuille de cigare, Havane végétal rutabaga et laitue braisée, laqué d’un jus Maduro
Château Grand Maison 2010, côtes-de-bourg

Lièvre a la Royale façon Sénateur Couteaux par Jean Pierre Cassagne, Président des Toques Blanches
Domaine Belmont 2010, vin de pays du Lot

Coing poché citron et bergamote, crémeux marron, croustillant châtaigne et sorbet coing
Domaine de la Bergerie, cuvée Fragrance 2010, coteaux-du-layon

Le tarif du menu du 4 décembre est de 150 euros par personne, boissons comprises.

La Scène Thélème

18, rue Troyon, 75017 Paris.
Tél. : 01 77 37 60 99

L’avis du Lebey : Un restaurant inédit car dédié aux deux passions de son propriétaire, le théâtre et la bonne chère. L’espace est occupé en première partie de soirée par la scène où se produisent artistes de qualité et qui devient, après un verre de vin offert et partagé avec les mêmes artistes, salle à manger au décor épuré mais vite réchauffé par l’enthousiasme des hôtes. Car allons à l’essentiel, l’assiette ne joue nullement un second rôle, mais se montre conquérante et passionnante. Julien Roucheteau, le chef, associe des produits de première qualité avec un talent éloquent, jeu de contrastes entre saveurs et textures que rend possible une technique sans faille. Il peut compter aussi sur un jeune chef pâtissier qui se révèle tout aussi efficace dans l’association d’agrumes et de pistaches ou dans son travail sur la rhubarbe. Et comme au théâtre voisin, la troupe ne serait pas au grand complet sans Daniel Pires, le sommelier, qui gère une cave percutante, ni sans Frédéric Pédrono qui, en metteur en scène averti, impose à la salle une gestuelle et un service parfaits. À noter que le plat Transparence de langoustines aux effluves de feuille de shiso, crème à l’huile essentielle a été lauréat du “Lebey de la meilleure entrée 2018”. 

Louise de Pommery, le grand héritage

« Le talent de Louise c’est d’associer le plaisir et la sensualité à la finesse, la droiture et la pureté. », explique Thierry Desseauve. Découvrez Louise, une cuvée au dosage presque minimaliste créée en 1979, avec Clément Pierlot, chef de caves Vranken-Pommery et notre expert Guillaume Puzo.

Hennessy à l’ère du spiritourisme

Avec 99 % de vente à l’export et une progression du marché qui affole les compteurs, la plus célèbre des eaux-de-vie françaises ne s’arrête pas là. Les grandes maisons de cognac se lancent de nouveaux défis, comme celui de proposer des activités « spiritouristiques », capable de séduire à la fois passionnés et néo-consommateurs. Un défi que Hennessy relève brillamment avec une visite de luxe, passionnante et très bien orchestrée.

4 heures de visite hors du temps
Il y a une certaine douceur de vivre à Cognac. Beaucoup de sérénité se dégage du brouillard automnal qui recouvre les vignes d’ugni blanc. On la retrouve aussi dans les distilleries, dans les chais de barriques. Sur les quais de la paisible Charente, les vieux bâtiments d’Hennessy ne passent pas inaperçus. Dans le vent, le blason de son fondateur flotte sur l’ensemble et renforce cette impression d’être dans un endroit hors du temps.
Parcours le plus haut de gamme, la visite « de la vigne au Cognac » s’adresse à l’amateur qui vit un moment unique, presque sur-mesure. Une demi-journée (4 heures) consacrée à la découverte des lieux les plus secrets de la maison, d’ordinaire fermés au public. Le programme s’adapte en fonction des saisons, propose une découverte des vignes aux beaux jours et une dégustation dans l’enveloppante chaleur des alambics pendant la période de distillation, l’hiver.

Dégustation au paradis
Guide privé, musée 2.0, traversée de la Charente en bateau, rencontre et échange avec les distillateurs, visite du « paradis » d’Hennessy (le lieu où sont stockés les cognacs les plus anciens)…
Mais le meilleur est à venir avec la dégustation exceptionnelle d’eaux-de-vie non assemblées, des cognacs XO et de Paradis (1 000 euros la bouteille) servis en gants blancs, s’il vous plaît. Tout ça dans l’écrin feutré d’un salon dédié à l’exercice. Un moment rare pour entrer dans l’histoire de la maison Hennessy et du cognac, en comprendre la fabrication, saisir sa dégustation. Ou plus simplement, prendre le temps dans un endroit où celui-ci est une exigence de qualité. A mettre sous le sapin de tous les amateurs d’eaux-de-vie.

Parcours « De la vigne au Cognac »
250 euros, uniquement sur réservation
Trois autres parcours disponibles – entre 18 et 75 euros
lesvisites.hennessy.com

Louis-Victor Charvet

Un automne dans les vignes, acte 3

Regroupées au sein d’une même structure afin de promouvoir ensemble leurs terroirs, les instances touristiques et viticoles du vignoble situé au sud de Bordeaux travaillent depuis longtemps ensemble à la mise en valeur d’un parcours œnotouristique baptisé route des vins de Bordeaux en Graves et Sauternes.

Ces dernières années, différents outils et activités ont été mis en place afin que les amateurs puissent « découvrir le vignoble et ses vins de façon originale et accessible » et le dynamisme de cette démarche collective a souvent été récompensé. Tout récemment, la dernière édition des Best of Wine Tourism (dont les résultats sont à découvrir ici dans leur intégralité) a ainsi distingué huit châteaux dans les Graves et le Sauternais, dont cinq avec de l’or :

Les Carmes Haut-Brion dans la catégorie “architecture”, Vénus dans la catégorie “innovation”, Climens dans la catégorie “environnement”, Guiraud dans la catégorie “restauration” et enfin Smith Haut Lafitte dans la catégorie “art”. Cette dernière propriété a par ailleurs remporté, toujours pour son parcours d’art contemporain, le grand prix international des Best of Wine Tourism lors de la cérémonie organisée à Adelaide (Australie) par le Great Wine Capitals Global Network.

Après le vignoble des Graves et les appellations sauternes et barsac, la dernière des invitations automnales lancées chaque automne par ce territoire se déroulera ce week-end en AOC pessac-léognan. Pour cette session 2018, plus de trente châteaux – dont les crus classés Pape-Clément et Malartic Lagravière – ouvriront leurs portes aux visiteurs au long de deux jours de balades, d’animations (food-trucks, marchés de producteurs, etc.) et de dégustations en rouge et blanc. Programme complet ici.

Pommery, à force de volonté

Oui, il nous faut des maîtres

À quoi peut bien servir une master class, me demandait l’autre jour un de ces esprits forts qui font les malheurs des réseaux sociaux. À quoi sert d’apprendre ? Le vin, cette culture, est un chemin sans fin où toujours tout est à découvrir, à redécouvrir sans cesse, puisque tout change tout le temps, les hommes, les techniques, le temps justement.

Une master class à la sauce Grand Tasting, c’est d’abord une classe dirigée par un maître. Au tableau, l’homme de l’art, Bettane, par exemple, ou Desseauve, explique un vin, un terroir ou une appellation. Pour leur plus grande surprise, la plupart de ceux qui ont assisté à une master class en ressort subjuguée. Parce que c’est passionnant. Moi, je ne rate jamais les classes de maître sur les vins qui m’enchantent. Ainsi, retrouver sur l’estrade les gens qui font les sauternes et s’en expliquent sous la houlette bienveillante de l’un de nos experts, c’est la garantie d’apprendre encore et toujours quelque chose de plus, voire de nouveau, parfois. Tout ça en goûtant les vins dont on parle, pour comprendre le terroir, l’homme qui travaille, le climat du millésime.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Le livre d’Antoine Pétrus

Directeur général de Taillevent Paris, le sommelier Antoine Pétrus a décidé de partager sa passion et son expertise du vignoble avec les amateurs au fil des pages d’un ouvrage qui est le « fruit de son expérience sur le terrain, de sa passion et de rencontres fondamentales avec ces hommes et femmes qui font le vin. » Secrets de dégustation, accords favoris et carnet d’adresses de ses vignerons préférés sont également au sommaire de cette somme de connaissances et de conseils, préfacée par Michel Bettane, Alain Ducasse et Philippe Faure-Brac, qui délivre une vision « très contemporaine » de la sommellerie.

Jeudi 6 décembre de 17 heures à 20 heures, c’est donc en tant qu’auteur que ce meilleur ouvrier de France deux fois titré (en tant que sommelier et, depuis peu, en tant que maître d’hôtel, du service et des arts de la table) sera présent aux caves de Taillevent afin de dédicacer son livre au cours d’une dégustation qui verra se succéder les champagnes Charles Heidsieck, le châteauneuf-du-pape Clos du Mont-Olivet, les vins des domaines Barmès Buecher (Alsace), de la Coume del Mas (Roussillon), de Muriel Giudicelli (Patrimonio) et les cidres et poirés d’Eric Bordelet.

Il faut évidemment s’annoncer, en passant par .

Fêtes de luxe, dernière chance

Attention, ce sont les derniers jours pour participer au grand Jeu Concours En Magnum. Dimanche 16 décembre à 23h59, il sera trop tard.

À gagner, les vins les mieux notés par le Guide des vins Bettane+Desseauve 2019 :
Château d’Yquem 2005, signé par Pierre Lurton (20/20), Cheval Blanc 2006, également signé par Pierre Lurton (17,5/20), champagne Jacquesson 2002 (18/20), Veuve Clicquot La Grande Dame 2006 (18/20), champagne Agrapart & Fils 2012 (18,5/20), Philipponnat 2008 en magnum (17,5/20), champagne Bérêche & Fils (17/20) et des coupes files Le Grand Tasting 2019 + des Guides des Vins Bettane+Desseauve 2019.

Pour participer, c’est très simple. Cliquez sur la bannière du jeu et répondez à 5 questions. Les réponses se trouvent dans le magazine En Magnum #14 et une sur l’appli Le Grand Tasting. Tentez votre chance, c’est bientôt Noël.

Jeu gratuit sans obligation d’achat, du 30 novembre au 16 décembre 2018. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.