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L’aven d’Orgnac est aussi une cave à vins


Grotte multimillénaire découverte en 1935, l’aven d’Orgnac accueillera désormais 4 000 bouteilles stockées à 50 mètres sous terre dans des conditions idéales au vieillissement des vins, à une température constante de 12°C et un taux d’humidité situé entre 95 et 100 % tout au long de l’année. Cette association entre l’union des vignerons ardéchois et le monde souterrain classé “Grand site de France” auquel ils confient leurs cuvées s’inscrit dans le droit fil de la valorisation des vins d’Ardèche menée par leur vinothèque, Néovinum, située à une demi-heure de là. Créé en 2013, cet espace propose à ses 120 000 visiteurs annuels un parcours d’œnotourisme consacré aux terroirs, à la vinification et aux accords mets-vins ainsi que des initiations à la dégustation, différents ateliers thématiques et des soirées permettant à l’amateur d’approfondir ses connaissances œnologiques. Désormais, Néovinum proposera aux visiteurs de l’aven d’Orgnac de s’initier à la dégustation dans le calme et l’obscurité de ces lieux.

Truffes et vins du Rhône, j’étais en plein milieu

Le célèbre chef Yannick Alléno a décidé d’ouvrir son Pavillon Ledoyen pour mettre en valeur la gastronomie française à travers ses producteurs et vignerons. Il a inauguré la formule en recevant des trufficulteurs et des viticulteurs du Rhône pendant deux jours. Par Gilles Durand-Daguin

Dimanche 14 et lundi 15 janvier, le Pavillon Ledoyen n’était pas réservé qu’aux amateurs de cuisine trois étoiles. Si la journée pour les particuliers n’a pas fait le plein, peut-être à cause d’un tarif élevé (35 euros), les professionnels sont venus en nombre le lundi. Si la tuber melanosporum est communément appelée truffe noire du Périgord, elle provient généralement de la Drôme, du Vaucluse ou du Var. Ce champignon, qui pousse sur les racines des arbres, est connu depuis très longtemps mais a été mis en valeur dans la cuisine française par Brillat-Savarin. En discutant avec Franck Boisseux, qui produit des truffes bio dans la Drôme, on a appris qu’au-delà de ses nuances organoleptiques, souvent subtiles, c’était la forme et l’esthétique qui faisait qu’elle était extra, de premier choix ou de second choix.

De nombreux producteurs du Rhône avaient fait le déplacement. Chapoutier a joué le jeu des accords mets/vin en ne présentant que ses blancs. Après la causerie de Philippe Faure-Brac sur l’appellation hermitage, on a goûté deux hermitages blancs, Chante-Alouette 2015 et De l’Orée 2012, dont on a pu apprécier la longueur aromatique. De son côté, le Clos des Papes en châteauneuf-du-pape présentait une belle verticale de trois rouges et deux blancs. Une bonne occasion de constater qu’on peut garder de la finesse dans des vins qui titrent pourtant quinze degrés d’alcool. Le 2015 nous a bluffé par son fruit, sans doute grâce à une proportion importante de mourvèdre.

Dans les appellations moins prestigieuses qu’hermitage ou châteauneuf-du-pape, on a pu apprécier les côtes-du-rhône bio de la famille Richaud avec un Terre de Galets 2016 qui exhalait le thym et le romarin. Frédéri Férigoule présentait de son côté une belle série de vacqueyras du domaine Le Sang des Cailloux avec un Oumage 2014 composé de vieux grenaches. Ce salon était aussi l’occasion de rencontrer la jeune garde récemment installée. Antoon Jeantet-Laurent présentait sa gamme avec un côte-rôtie 2015 élevé longuement (vingt-sept mois) et extrêmement soyeux. Julien Pilon, qui œuvre à Condrieu depuis 2010, se fait petit à petit un nom, que ce soit avec ses blancs ou ses rouges, tous recommandables.

Le salon permettait de déjeuner sur place d’un frugal menu composé d’un œuf meurette et de cannellonis qui, contrairement au dîner gastronomique de la veille, mettait assez peu en valeur le savoir-faire de la maison. On guettera plutôt l’ouverture prochaine du Terroir Parisien d’Alleno, qu’on nous promet pour le premier semestre 2018. D’ici là les amateurs de truffe et de vin qui habitent près de Carpentras peuvent poursuivre les festivités le jeudi soir avec un joli programme de dîners vignerons Chez Serge.

Un nouveau château pour Peter Kwok

Après les châteaux Tour Saint Christophe et Haut Brisson à Saint-Emilion, Enclos Tourmaline et La Patache à Pomerol et Enclos de Viaud à Lalande-de-Pomerol, l’homme d’affaires hongkongais Peter Kwok vient d’ajouter un nouveau domaine au portefeuille de la société Vignobles K avec l’acquisition du château Bellefont-Belcier, grand cru classé de 13,5 hectares situé à l’ouest de Saint-Emilion, entre les châteaux Larcis Ducasse et Tertre Rotebœuf. Premier investisseur “chinois” (l’homme est né au Vietnam) à avoir acquis un domaine viticole dans sa totalité, c’était en 1997 avec le château Haut-Brisson, Peter Kwok dit du château Bellefont-Belcier qu’il représente tout ce qu’il aime dans la région : « Ses collines en pente douce, son grand château et ses arbres majestueux font de lui un lieu unique à Saint-Émilion. Son chai fin de siècle, de style Gustave Eiffel, donne à la vinification ici un sens supplémentaire. Je n’imagine pas une meilleure façon de faire ma part à Saint-Émilion qu’en prenant soin de cette propriété étonnante. » Avec pour objectif de « porter Bellefont-Belcier à un niveau supérieur de qualité », ce domaine sera mené par l’équipe de Vignobles K avec Jean-Christophe Meyrou comme directeur général.

« Le village de Saint-Emilion reflète le patrimoine de l’Unesco dans toutes les facettes de son identité : le village, les gens, le paysage et l’industrie. Par conséquent, plutôt qu’en termes de privilège ou devoir, je vois comme un honneur pour moi et ma famille de faire partie de la communauté de Saint-Émilion depuis ces vingt dernières années. »

Peter Kwok, propriétaire des Vignobles K

La Cité du vin en replay

Les rencontres qui se tiennent régulièrement à l’auditorium Thomas Jefferson de La Cité du vin dans le cadre du cycle de conférences “Les Vendanges du savoir”, des débats “C’Dans le vin” ou encore lors des “Grands entretiens” (le prochain accueillera Pierre-Emmanuel Taittinger, le 30 janvier) sont désormais disponibles sur la chaîne Youtube du musée, c’est par ici. Ces captations vidéos permettent déjà de voir ou revoir Michel Rolland, Alexandre de Lur Saluces ou encore Amélie Nothomb.

Mes magnums (56), un best buy à Bordeaux

Château Marquis de Terme,
grand cru classé en 1855, margaux 2015

Pourquoi lui
Parce qu’il est infiniment agréable de dire au monde le bien qu’on pense du vin de quelqu’un qu’on estime. Le directeur général des vignobles Sénéclauze, à qui l’on doit la renaissance du cru, s’appelle Ludovic David. Il a passé quatre années au sein de l’organisation Bernard Magrez, véritable université du vin qui forme in situ les cadres supérieurs de la filière aux arcanes de la production de grands vins. Et où chaque structure concurrente vient se servir en professionnels de haut niveau sans autrement de scrupules.

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Saint-Vincent 2018

Fête viticole bourguignonne lancée en 1938 par la Confrérie des chevaliers du Tastevin et accueillie chaque année par un village différent, la Saint-Vincent se tiendra les 27 et 28 janvier prochains dans le village de Prissé, en appellation saint-véran. Organisée avec l’aide de plus de 200 bénévoles et parrainée par le guitariste et chanteur franco-gallois Michael Jones, cette 74e édition apportera son soutien aux Restos du Cœur en versant une partie de ses bénéfices à l’association. Outre le traditionnel défilé des délégations, avec bannières et statues, et la présentation des cuvées issues de cette AOC productrice de blanc située au sud du Mâconnais (on peut d’ores et déjà réserver en ligne le kit de dégustation de cette Saint-Vincent 2018, c’est par ici), différentes animations seront proposées tout au long du week-end aux petits comme aux grands. Le programme complet est à découvrir sur le site dédié à l’événement, c’est par .

Autriche, des vins à découvrir d’urgence

Les Autrichiens pourraient boire leurs vins jusqu’à la lie. Mais ils préfèrent partager leurs blancs limpides et ciselés et leurs rouges surprenants. Ils produisent environ 300 millions de litres et n’en consomment que 249 millions (chiffres 2016). Ils en importent aussi, bien sûr, 80 millions de litres dont une grande majorité de vins italiens. Les vins autrichiens voyagent dans le monde entier mais l’Allemagne reste leur plus gros marché. Entre 1986 et 2016, le chiffre d’affaires à l’export est passé de 5 à 148 millions d’euros pour un volume multiplié par dix (49 millions de litres en 2016). C’est surtout les plus grands vins autrichiens qui sont dégustés à l’étranger.

Si la Wachau est connue, classée depuis 2000 au patrimoine mondial comme paysage viticole, les régions de Kamptal et Kremstal, dans la prolongation du Danube, offrent des rieslings et des grüner veltliner tout aussi envoûtants, chacun dans leur style, rieslings puissants de garde, grüner aux arômes poivrés et fleuris. Des pinots noirs magnifiques proviennent de la Thermenregion, au sud de Vienne, et des rouges de blaufränkisch et de saint-laurent sont dignes d’intérêt dans le Burgenland et à Carnuntum, à l’est de Vienne.

Aux enchères, la rareté affole les amateurs

Superbe année, 2017 a été marquée par une internationalisation croissante de la clientèle acheteuse. Dans leur soif de découvertes, les amateurs élargissent l’horizon de leurs recherches à une variété de régions qui ne cesse de s’étendre. La quête de vins toujours plus rares reste l’une des constantes de ce marché.

La croissance des volumes vendus aux enchères s’accélère. Sur la plateforme d’iDealwine, les ventes ont crû de 31,8 % en valeur et de 16,5 % en volume au premier semestre, tendance que la fin d’année flamboyante devrait confirmer sur l’ensemble de l’exercice, avec une clientèle étrangère qui achète le tiers des vins adjugés dans ces ventes. Si Bordeaux a longtemps formé le bataillon principal des vins vendus aux enchères, plus aucune région n’est écartée désormais du spectre des ventes. Représentant plus d’un tiers des ventes (37%) le vignoble bordelais est talonné aujourd’hui par la Bourgogne qui comptabilise, en valeur, 31 % des ventes. Vient ensuite le Rhône avec 13 % des vins adjugés. L’ouverture à l’ensemble des grandes régions viticoles s’accélère. Au premier rang de cette “diversification”, on trouve des vins venus de Loire (5 %) et de Champagne (3 %).

Les grands classiques entraînent le marché
Les grands classiques ont encore de beaux jours devant eux. Un mouton-rothschild 2000 a franchi le seuil des 1 500 euros la bouteille, un magnum de château-latour 2010 a atteint 2 160 euros cet été et petrus 2012 se vend déjà 4 800 euros. L’appellation pomerol a le vent en poupe et les crus classés de Saint-Emilion, aux premiers rangs desquels les châteaux Cheval Blanc, Ausone, Angélus et Pavie constituent des “valeurs sûres” bénéficiant d’une visibilité mondiale. En Bourgogne, le prestige des grands noms de la Côte de Nuits n’est plus à démontrer. En tête, les vins du domaine de la Romanée Conti (romanée-conti 2000, 17 146 euros) et ceux portant la signature des domaines Leroy (richebourg 1990, 3 162 euros), Armand Rousseau, Roumier, Ponsot, Mugnier, de Vogüé. Dans le Rhône, ce sont les noms de Guigal (la-landonne 1990, 504 euros), de Jaboulet (la-chapelle 1961, 7 296 euros) et de Jean-Louis Chave (cuvée Cathelin 2000, 4 256 euros) qui enthousiasment les acquéreurs. Au Sud, à Châteauneuf-du-Pape, Château Rayas sort du lot, avec un millésime 1978 adjugé 1 260 euros en début d’année.

Des raretés dans toutes les régions
Dans la Loire, les deux domaines phares qui partagent le triste privilège d’avoir perdu leur vigneron fétiche – Didier Dagueneau à Pouilly et à Charly Foucault au Clos Rougeard – ont vu leurs vins accéder au statut de collector que les amateurs sont prêts à acquérir à tout prix, afin de goûter à un flacon vinifié par ces grandes figures du vignoble. Un magnum de pouilly-fumé Silex 2001 de Didier Dagueneau a atteint 324 euros en début d’année (+22 %) tandis que le saumur-champigny Le Bourg 2002 du Clos Rougeard (en magnum également) s’envolait à 1 338 euros en décembre dernier. Aujourd’hui, toutes les régions peuvent être source de rareté, des millésimes bordelais collector (château-latour 1947 en magnum, 4 080 euros) aux vins très recherchés de certains domaines languedociens (la-grange-des-pères blanc en magnum, 420 euros) en passant par les vieux millésimes de Champagne (cuvée « S » 1959 de Salon, 3 480 euros), les signatures emblématiques (Henri Jayer, vosne-romanée 1er cru Cros Parantoux 1995, 5 640 euros) ou les terroirs d’exception alsaciens (riesling Clos Sainte-Hune 1983 de la maison Trimbach adjugé 360 euros).

Le boom des vins confidentiels
Dans toutes les régions se situant hors du trio Bordeaux-Bourgogne-Rhône, qui fournit le principal contingent de vins adjugés aux enchères, il se trouve un ou deux grands vignerons qui n’hésitent pas à faire bouger les lignes et entraînent dans leur sillage d’autres domaines, contribuant ainsi à rehausser l’image et la notoriété de leur appellation. Ce qui amène les amateurs à rechercher, aux enchères aussi, des vins de plus en plus confidentiels comme le vin jaune 1986 du domaine Overnoy, adjugé 1 560 euros, le clos-des-cistes de Marlène Soria (millésime 1998, 104 euros) ou encore la-petite-sibérie d’Hervé Bizeul (millésime 2003, 318 euros).

Les 3 bouteilles les plus chères de 2017

Voici le podium iDealwine 2017. Ces trois vins, bouteilles et magnum, ont décroché les trois plus belles enchères de l’année. Dans l’ordre : Bourgogne, Rhône, Bordeaux.

Sur la plus haute marche du podium, une bouteille de Romanée Conti 2000 adjugée à 17 146 euros en novembre 2017. En numéro deux, un Hermitage La Chapelle 1961 vendu 7 296 euros en septembre 2017 et sur la troisième marche du podium, un Petrus 1989 en magnum à 6 809 euros a clos brillamment l’année 2017.
Source : iDealwine.

iDealwine, première maison de vente aux enchères en France

Tous les trois, ils ont créé iDealwine il y a 17 ans. Une histoire de copains de bureau, ils travaillaient à la Bourse de Paris à l’époque. Aujourd’hui, Lionel Cuenca, Cyrille Jomand et Angélique de Lencquesaing se retournent sur le chemin parcouru avec une certaine satisfaction. C’est Cyrille Jomand qui a répondu à nos questions.

2017, un grand souvenir chez iDealwine ?
Notre site internet va très bien. Grosse croissance des volumes vendus, aux enchères comme à prix fixe. Nous sommes depuis 2014 la première maison de vente aux enchères en France, internet et vente en salle confondus. Pour les vendeurs de vin, des particuliers pour l’essentiel, notre position donne confiance, mais pas seulement. Ils sont aussi impressionnés par la qualité des vins mis en marché et par les records obtenus.

Quelques chiffres qui parlent tous seuls ?
55, c’est le nombre de pays dont viennent nos acheteurs.
28, c’est le nombre de ventes que nous avons organisées en 2017. Soit une vente tous les quinze jours et quatre ventes “Collections particulières”, c’est-à-dire des ventes réservées à une seule cave d’exception. L’objectif est de passer à 3 ventes par mois.
8, c’est le nombre d’experts iDealwine chargés d’évaluer les vins proposés à la vente et de vérifier tout ce qui est nécessaire.
1, c’est notre banque d’images. Des dizaines de milliers de bouteilles photographiées. Ce qui nous permet de comparer telle étiquette ou tel niveau et, le cas échéant, de poser des questions aux domaines.

Pourquoi aller acheter des vins sur iDealwine ?
On trouve sur iDealwine des vins introuvables ailleurs. Chez nous, une part importante de la clientèle s’intéresse aux collectors. Et nous en avons. Même si nous avons aussi de quoi ravir les amateurs de vins plus simples ou ceux qui veulent se constituer une cave “d’honnête homme”.