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Dégustations et concerts en Luberon


Le saule pleureur de la cour du domaine des Peyre (Robion) accueillera cet été encore les visiteurs venus profiter des rendez-vous estivaux proposés par cette propriété viticole provençale qui produit en rouge et en rosé des vins d’AOC luberon, d’AOC ventoux et d’IGP méditerranée et abrite également des gîtes et des œuvres d’art contemporain (plus de détails ). De façon non exhaustive, citons la reprise des apéros du jeudi (planches de charcuterie et fromages, vins du domaine et musiciens en live, réservation au 06 08 92 87 71) au cours desquels l’amateur pourra peut-être gagner un magnum de Domaine des Peyre, la tenue ce dimanche à 19 h du premier des trois concerts de jazz qui se dérouleront à Peyre dans le cadre de le cinquième édition du festival Les Musicales dans les vignes (les deux autres auront lieu le 28 juillet et le 18 août) et enfin la belle place qui sera faite à la fête nationale belge (et aux frites) le 21 juillet.

Marche des réconciliations

La deuxième édition du “séjour des réconciliations”, organisé sous le haut patronage de l’Unesco par la mission Coteaux, maisons et caves de Champagne présidée par Pierre-Emmanuel Taittinger afin de partager avec le plus grand nombre son inscription au Patrimoine mondial, propose ce week-end aux visiteurs « des sites emblématiques de la zone d’engagement qui comprend les 320 villages et villes de la Champagne viticole historique » de se rassembler autour des valeurs attachées au champagne « vin de la célébration, de la réconciliation, du bonheur et de la paix. »

Outre différentes conférences et un dîner de gala caritatif qui se tiendra ce vendredi soir à Châlons-en-Champagne au profit de la restauration du patrimoine champenois et de l’association Simon de Cyrène, ce thème de la réconciliation et de la fraternité entre les peuple donnera lieu samedi, à la tombée de la nuit, à des lâchers de lanternes porteuses de vœux, en Champagne* et dans le monde entier (on peut en parrainer une ici) ainsi qu’à une grande marche qui se déroulera dimanche dans l’une des communes emblématiques du vignoble champenois, Les Riceys (Aube).

L’an dernier, plus de 2 500 marcheurs ont participé, en partant d’Hautvillers (Marne), à la première Marche des Réconciliations. Ce dimanche 25 juin, chacun pourra effectuer dans le sens qu’il souhaite l’un des trois parcours de 6, 14 et 20 km proposés pour cette édition 2017. L’heure étant à la rencontre et au partage, ils seront ponctués de différentes animations : spectacles, conférences dans les vignes, lecture de paysages, marché de producteurs locaux, visites d’exploitations viticoles et expositions. Participation : 2 euros par adulte, plus de renseignements ici.

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* A Bouzy, Cormicy, Chatillon-sur-Marne, Château-Thierry, Verzenay, Épernay, Sézanne, Vitry-le François et Les Riceys, sous réserve de bonnes conditions climatiques.

Ouverture de la belle saison


C’est avec un lancement en musique que le bar estival et éphémère créé en 2015 par Eric de Saint Victor au château de Pibarnon inaugurera ce soir sa troisième saison. Lieu de rencontres culturelles dédié aux amateurs de musique, de gastronomie et de bandol, le Pi-Bar est installé « en plein milieu des vignes, sur une plate-forme naturelle cernée de pins sculptés par les vents marins » et bénéficie, comme le montre la photo ci-dessus, d’une vue qui porte jusqu’à la mer (de l’autre côté, on regarde le massif de la Sainte-Baume et le village du Castellet). Ce point de vue privilégié sera accessible aux visiteurs tous les jeudis soir de 19 h à 23 h à partir du 6 juillet et jusqu’au 31 août, uniquement sur réservation au 04 94 90 12 73. Entrée : 20 euros (buffet inclus, hors boissons), plus de détails et programmation en cliquant .

Pi-Bar, le bar éphémère du château de Pibarnon
410, chemin de la Croix des Signaux
83740 La Cadière-d’Azur


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Adjugée 16 100 euros

Pendant que les professionnels du vin étaient réunis à Bordeaux pour le salon Vinexpo, la maison de vente aux enchères Artcurial dispersait à Paris un certain nombre de vins fins et de spiritueux – 1 300 lots sur deux jours – qui n’ont pas laissé les amateurs indifférents. Déjà star d’une vacation que la même maison proposait en début d’année (en lire plus ici), la Romanée-Conti a encore effectué un joli résultat avec la bouteille ci-dessus, issue de la vendange 1990, adjugée 16 100 euros (estimation : 10 500 euros).

Laurie Matheson et Luc Dabadie, en charge du département Vins fins & spiritueux d’Artcurial, précisent que cette vente dynamique a vu la moitié des lots s’envoler au-delà de leur estimation et que si les acheteurs se sont enthousiasmés pour Bordeaux (deux bouteilles de mouton-rothschild 1945 ont été adjugées 8 200 et 8 100 euros), la Champagne (Jacques Selosse ; Roederer), la Loire (François Cotat ; Clos Rougeard) ou encore les grands spiritueux ont également suscité des enchères record.

Résultats complets ici.

Qui sera le meilleur jeune sommelier de France ?

Après les étapes de sélection qui ont eu lieu en janvier dernier, auxquelles plus de 140 sommeliers ont participé, et une session de correction menée en février sous la houlette du président de l’Union de la sommellerie française (UDSF), Philippe Faure-Brac, et des membres du comité technique mobilisés par Fabrice Sommier, les candidats listés ci-dessous disputeront lundi et mardi prochain la phase finale de la compétition organisée tous les deux ans par la maison de champagne Duval-Leroy en partenariat avec l’UDSF. Remettant en jeu le titre de “Meilleur jeune sommelier de France”, la cinquième édition du Trophée Duval-Leroy réunira onze participants âgés de moins de 26 ans autour d’épreuves de culture générale, techniques et de dégustation. Au terme d’une dernière étape en public qui verra quatre lauréats s’affronter, le meilleur de ces jeunes talents de la sommellerie succédera à Pierre Jacob (Caves Augé, Paris), tenant du titre après Maxime Brunet (chef sommelier, restaurant William Frachot, Hostellerie du Chapeau rouge, Dijon), Trophée Duval-Leroy 2013, Jean-Baptiste Klein (chef sommelier, 64° Le Restaurant, hôtel Le Chambard, Kaysersberg), Trophée Duval-Leroy 2011, et Jonathan Bauer-Monneret (chef sommelier, restaurant Spring, Paris), Trophée Duval-Leroy 2009.

Promotion 2017 du Meilleur jeune sommelier de France :

Carlier Margaux (Les Crayères, Reims)
Cascio Adrien (Le Gabriel, Bordeaux) 

Debono Bastien (L’Oustau de Baumanière, Les Baux-de-Provence)
Gras Raphaël (Les Airelles, Courchevel)
Helly d’Angelin Victoire (Spring, Paris)
Le Pen Marion (Il Vino, Paris)
Louessard Arnaud (Bistrot du Sommelier, Paris)
Meyer Corentin (Relais Bernard Loiseau, Saulieu)
Pollenne Aymeric (The Lanesborough, Londres, Royaume-Uni)
Royer Clément (Restaurant de l’Hôtel de Ville, Crissier, Suisse)
Vauléon Quentin (Pavillon Ledoyen, Paris)

The Left Bank Bordeaux Cup 2017

Vendredi dernier, dans le cadre des chais du château Lafite Rothschild (Pauillac), le club d’œnologie de l’EM Lyon s’est à nouveau imposé face à sept concurrents lors de l’édition 2017 de la compétition internationale organisée depuis 2002 par la Commanderie du Bontemps. L’objectif de ce concours présidé par le baron Eric de Rothschild « est de permettre à la future élite internationale d’approcher les grands crus de la Rive gauche de Bordeaux. » Cette année, pas moins de cinquante-six clubs d’universités et de grandes écoles ont participé aux épreuves de préselection de The Left Bank Bordeaux Cup qui se sont tenues de New York à Shangai en passant par Londres, Paris et Hong Kong. Réunis dès mardi dernier pour un wine tour qui leur a permis de participer à plusieurs sessions de dégustation dans les château de la Rive gauche, les étudiants férus d’œnologie de la Tuck School of Business, la Columbia Business School, la Hong Kong Science & Technology University, la Zhejiang Gongshang University, Sciences Po Bordeaux, HEC Lausanne, de l’université italienne Bocconi et enfin de l’école de commerce lyonnaise se sont ensuite affrontés lors d’une « finale prestigieuse » débutée au son du cor.

« Les étudiants doivent tout connaitre du vin, des appellations, des propriétaires, mais aussi reconnaître des châteaux, des étiquettes, l’histoire de la Commanderie, le classement de 1855. » Aux différentes questions théoriques – par exemple : dans le sol de quel château peut-on trouver des pierres précieuses telles que le saphir, l’opale ou la topaze ? ; à quel classement correspond celui de 1932 ? ; ou encore quel est le point commun entre les châteaux Calon-Ségur, d’Issan et Léoville Las cases ? – ont succédé trois séries de dégustation à l’aveugle portant sur les vins tranquilles et liquoreux listés ci-dessous (appellation, millésime, mono-cépage ou non ?). Constituée de nouveaux élèves, mais entraînée par l’un des gagnants de l’année dernière, l’équipe de l’EM Lyon a vu ses talents de dégustation récompensés par de rares lafite-rothschild offerts par le baron Eric de Rotschild, une série de flacons sélectionnés par la Commanderie du Bontemps, une carafe Riedel à l’effigie de la Left Bank Bordeaux Cup remise par Maximilian Riedel et des billets aller-retour pour revenir à Bordeaux.

Château de Fieuzal 2004, pessac-léognan
Château Pape Clément 2004, pessac-léognan
Domaine de Chevalier 2004, pessac-léognan




Château Cantemerle 2009, haut-médoc
Château Kirwan 2003, margaux
Château Lagrange 2002, saint-julien

Château Climens 2010, barsac
Clos Haut Peyraguey 2010, sauternes
Château de Myrat 2010, barsac

Collector

Présidant aux destinées de Château d’Issan depuis 1945, la famille Cruse a décidé d’offrir au fruit de sa 70e récolte un habillage à la hauteur de ce vénérable anniversaire. Représentant la troisième génération à la tête de cette emblématique propriété margalaise, Emmanuel Cruse a souhaité distinguer son grand cru avec une nouvelle étiquette imaginée pour l’occasion et exclusivement dédiée à « l’exceptionnel millésime 2015. » L’agence Exceptio, qui signe cet habillage unique présenté lors de Vinexpo, explique avoir voulu respecter avant tout « l’identité fondamentale de Château d’Issan. » Ce renouvellement tout en nuances (millésime inscrit en tête, dessin mis en avant par un jeu d’équilibres, « dialogue de bronze et de noir revalorisés ») fait la part belle à la devise du château, intégrée au bas de l’illustration :

Regum Mensis Aris Que Deorum
(pour la table des rois
et l’autel des dieux)

La 70e récolte de la famille Cruse à Issan a été marquée par « un printemps doux suivi d’un mois de juin incroyablement chaud et ensoleillé [qui] ont permis une floraison rapide et extrêmement homogène la dernière semaine de mai. » Chaud et particulièrement sec, le mois de juillet n’a pas généré de de stress hydrique « grâce aux pluies abondantes de l’hiver qui ont créé des réserves d’eau suffisantes. » En août, les conditions sont revenues à la normale et la véraison a été constatée la première semaine. Le temps du mois de septembre a été particulièrement propice à la fin de la maturité des cépages : « Sur les analyses réalisées le 7 septembre, les merlots sont exactement aux mêmes niveaux qu’en 2009 et les cabernets-sauvignons dépassent toute comparaison. » Les premiers seront récoltés du 21 au 29 septembre et les seconds, du 30 septembre au 6 octobre, « sous un soleil radieux. »

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La famille Cruse et Issan, quelques dates :
1945 : Emmanuel Cruse et son épouse se portent acquéreurs du château à la fin de la Seconde guerre mondiale. La propriété est à l’abandon et ne compte alors que 3 hectares de vignes plantées sur 45.
1947-1997 : Lionel Cruse s’attèle à restructurer le vignoble.
En 1995, il crée le second vin d’Issan, issu de jeunes vignes de l’appellation margaux, “Blason d’Issan”. La propriété commence à bénéficier des conseils de l’œnologue Eric Boissenot.
1996 : Une replantation du vignoble est amorcée, avec une densité portée à 9 000 pieds par hectare.
1998 : Emmanuel Cruse prend les rênes de la propriété.

2000 : Nouveau chai à barriques.
2002 : Nouvelle cuverie adaptée au parcellaire.

2010 : Installation de canons anti-grêle.
2013 : Françoise et Jacky Lorenzetti, propriétaires des châteaux Pédesclaux (Pauillac) et Lilian Ladouys (Saint-Estèphe) rejoignent l’aventure du château d’Issan.

Les vins de cépage d’Hubert de Boüard


Le vigneron, œnologue et co-propriétaire d’Angélus, premier grand cru classé “A” de Saint-Emilion, signe pour la toute première fois des vins de cépages. Travail parallèle à celui mené dans les propriétés familiales La Fleur de Boüard (Lalande de Pomerol) et Clos de Boüard (Montagne-Saint-Emilion), les deux étiquettes ci-dessus sont les premières d’une série qui devrait bientôt être enrichie d’une syrah, un sémillon, un merlot et un cabernet-sauvignon : « C’est un vrai travail de vigneron démarré il y a trois ans pour réussir des cuvées originales de cépages, bordelais ou non. Les raisins proviennent de nos propres parcelles ou de parcelles sélectionnées soigneusement pour l’excellence de leurs terroirs liée à l’adaptation de la taille de la vigne. Chaque parcelle est travaillée au fil des saisons dans le respect d’une agriculture privilégiant les écosystèmes jusqu’à la décision minutieuse du ramassage des raisins en fonction de la meilleure maturité possible. » Nouvelle aventure pour ce vigneron chevronné, cette gamme l’est aussi pour l’amateur, chacune de ces cuvées étant produite en quantité limitée « afin d’en garantir l’authenticité » (2 400 bouteilles de “Chardonnay 2016” et 7 000 de “Sauvignon 2016”).

1997-2017, le bel âge d’Almaviva

Ce 17 juin 2017, ont été fêtés « au cours d’une soirée à la fois solennelle et joyeuse » les 20 ans d’existence du domaine Almaviva, en pleine année franco-chilienne de l’Innovation, « heureuse conjonction » pour les deux sociétés vitivinicoles familiales Baron Philippe de Rothschild et Viña Concha y Toro qui en sont à l’origine et qui ont justement placé l’innovation au cœur de leur aventure chilienne. Scellé il y a deux décennies par un accord entre la baronne Philippine de Rothschild, présidente du Conseil de surveillance de Baron Philippe de Rothschild et M. Eduardo Guilisasti Tagle, président de Viña Concha y Toro, ce choix d’un destin commun entre l’Ancien et le Nouveau monde a été célébré par Philippe Sereys de Rothschild, le président du Conseil de surveillance de Baron Philippe de Rothschild :

image001« Alors que les yeux du monde du vin étaient tournés vers d’autres horizons, le Chili offrait un territoire encore peu exploré, avec un climat et un terroir exceptionnels. Notre joint-venture fut visionnaire tout comme l’étaient ses deux fondateurs. Je tiens à cette occasion à rendre hommage à notre mère, la Baronne Philippine de Rothschild, en lui exprimant notre reconnaissance ainsi que notre volonté de poursuivre cette œuvre commune en portant Almaviva vers de nouveaux sommets. Possédant aujourd’hui des assises solides, Almaviva est un patrimoine vivant, en mouvement, tourné résolument vers l’avenir. »

Basé sur une conjonction de valeurs et d’objectifs, ce partenariat ambitieux est nourri de « constantes remises en question », les équipes chiliennes et françaises travaillant de concert depuis les débuts, a précisé Alfonso Larrain Santa Maria, le président de Viña Concha y Toro. « Les progrès accomplis dans la vigne et le chai nous ont permis d’être plus performants. La consécration de ces vingt années de travail acharné, c’est la grande qualité des vins aujourd’hui. Nous ne nous arrêterons pas là. Aujourd’hui, un vignoble est également un laboratoire d’idées, il doit être à la pointe de l’innovation. Mais uniquement et toujours dans un seul et même objectif : l’excellence. » En toute logique, le travail mené au domaine Almaviva et les belles perspectives de garde de ses vins ont donné lieu à la création de la notion de Primer Orden , équivalant à celle de grand cru classé.

Photo ci-dessus : ©Deepix

Bordeaux au sens large

Bernard Magrez n’est ni un tycoon ni un magnat ni rien de superlatif, c’est un entrepreneur avec un sens très aigu des stratégies gagnantes et des moyens de parvenir à ses fins, c’est-à-dire construire un groupe consistant et fort. Rencontre autour d’un verre d’eau

C’est le milieu de l’après-midi dans le lounge d’un palace parisien. Bernard Magrez observe tout, note ce qui l’intéresse, s’interroge. Il faut dire qu’il est aussi le propriétaire d’un petit palace à Bordeaux et que, ne méprisant jamais rien ni personne, il a l’intelligence et l’humilité de croire que toute expérience est bonne à comprendre. Cette capacité étonnante à être aussi concentré sur les grands enjeux de ses activités que sur les mille et un détails qui s’y attachent. Nous avons fait un tour d’horizon de son actualité.

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