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L'autre grand cru classé de la famille Cazes

Propriétaire de Lynch-Bages depuis plus de 80 ans, la famille Cazes vient d’acquérir un autre grand cru classé de Pauillac, le château Haut-Batailley, propriété de Madame Des Brest-Borie et de sa famille (et ce depuis les années 30). Exploité par François-Xavier Borie, ce vignoble d’une quarantaine d’hectares dont les installations techniques ont été récemment rénovées est planté à 70 % de cabernet-sauvignon et de merlot et de cabernet franc pour respectivement 25 % et 5 %. L’âge moyen des vignes est de 35 ans. Cette transaction « entre deux familles très solidement ancrées dans le paysage médocain et pauillacais depuis plusieurs générations » s’est faite avec le concours de la banque Rothschild.

« Nous sommes heureux que cette transmission puisse se faire avec la famille Cazes, qui aura à cœur de poursuivre le travail entrepris sur la propriété. Nous sommes persuadés que l’identité et la qualité de ses vins seront pérennisés. » 

François-Xavier Borie

Egalement sensible au fait que « deux familles qui entretiennent depuis toujours des relations amicales » se transmettent la destinée de cette belle propriété dont elle a toujours apprécié les vins, la famille Cazes précise que si cette acquisition renforce son ancrage à Pauillac, elle s’inscrit dans un projet distinct de celui mené à Lynch-Bages. Ainsi Jean-Charles Cazes, le directeur général du groupe familial, a-t-il indiqué que Château Haut-Batailley conserverait son intégrité et bénéficierait d’une équipe technique dédiée : «  La propriété sera gérée de manière indépendante. »

L’autre grand cru classé de la famille Cazes

Propriétaire de Lynch-Bages depuis plus de 80 ans, la famille Cazes vient d’acquérir un autre grand cru classé de Pauillac, le château Haut-Batailley, propriété de Madame Des Brest-Borie et de sa famille (et ce depuis les années 30). Exploité par François-Xavier Borie, ce vignoble d’une quarantaine d’hectares dont les installations techniques ont été récemment rénovées est planté à 70 % de cabernet-sauvignon et de merlot et de cabernet franc pour respectivement 25 % et 5 %. L’âge moyen des vignes est de 35 ans. Cette transaction « entre deux familles très solidement ancrées dans le paysage médocain et pauillacais depuis plusieurs générations » s’est faite avec le concours de la banque Rothschild.

« Nous sommes heureux que cette transmission puisse se faire avec la famille Cazes, qui aura à cœur de poursuivre le travail entrepris sur la propriété. Nous sommes persuadés que l’identité et la qualité de ses vins seront pérennisés. » 

François-Xavier Borie

Egalement sensible au fait que « deux familles qui entretiennent depuis toujours des relations amicales » se transmettent la destinée de cette belle propriété dont elle a toujours apprécié les vins, la famille Cazes précise que si cette acquisition renforce son ancrage à Pauillac, elle s’inscrit dans un projet distinct de celui mené à Lynch-Bages. Ainsi Jean-Charles Cazes, le directeur général du groupe familial, a-t-il indiqué que Château Haut-Batailley conserverait son intégrité et bénéficierait d’une équipe technique dédiée : «  La propriété sera gérée de manière indépendante. »

Flavescence dorée, moins de traitements en 2016

L’interprofession bourguignonne (BIVB) a indiqué que le bilan de la campagne de lutte et de prévention contre la flavescence dorée qui a été menée en Bourgogne en 2016 était positif : « la maladie étant à peu près circonscrite, l’usage des traitements continue de bien diminuer. » Les professionnels se sont une nouvelle fois largement mobilisés pour prospecter le vignoble et elle n’a été observée ni dans l’Yonne, ni en Côte-d’Or. Le nombre de cas identifiés, concentré autour du foyer historique situé dans le nord du Mâconnais, est resté stable. En conséquence, aucune parcelle ne sera soumise à arrachage obligatoire en 2017.

Ce dispositif régional de lutte, et notamment l’utilisation sous condition de certains traitements, a permis cette année de réduire encore un peu plus l’application d’insecticides. Comparées à l’année 2015, les surfaces traitées en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire dans le cadre de la lutte obligatoire contre la flavescence dorée ont considérablement diminué (respectivement – 88 % et – 55 %). Depuis 2013, la baisse est de 99,5 % en Côte-d’Or, une évolution due à la mise en œuvre conjointe de quatre piliers de lutte contre cette grave maladie de la vigne : « prospection, arrachage des pieds atteints, traitement à l’eau chaude de tous les plants et lutte insecticide. »

Même si la maladie recule, la forte mobilisation des acteurs du vignoble ne saurait se relâcher. Pour maintenir le statut d’exception de la Bourgogne, « l’une des rares régions viticoles ayant réussi à mettre en place un plan de lutte et de prévention régional concerté et efficace, permettant une diminution des insecticides et un nombre de cas de flavescence dorée faible et stable », les organismes concernés ont commencé à travailler dès cet hiver sur le plan de lutte 2017. Leur concertation a notamment porté sur des axes d’amélioration de la campagne et sur ce défi majeur qui consiste à maintenir la vigilance et les efforts de l’ensemble des professionnels.

La soirée des gastronomes

A la manières des Césars pour le cinéma, la gastronomie se voit décerner chaque année depuis quatre ans par les éditions Lebey des prix dans différentes catégories : meilleure entrée, meilleur poisson ou crustacé, meilleure viande ou volaille, meilleur dessert, meilleur dessert au chocolat, meilleure première installation, meilleur service du fromage et meilleure carte des vins.



Ces récompenses sont le fruit d’une sélection en deux temps. D’abord proposées par les vingt-cinq enquêteurs du Guide Lebey des restaurants (qui référence 1 200 adresses), ces créations qui ont marqué l’année font ensuite l’objet d’une dégustation (celle de la session 2017 s’est tenue le 13 mars dernier à l’école Ferrandi). Certifiée par huissier, la note finale pondère ces deux étapes de vote.

Point d’orgue de cet hommage au meilleur de la table, la soirée de remise des Lebey de la gastronomie réunit professionnels et gastronomes avertis autour d’un dîner de prestige signé cette année par Eric Fréchon, Nicolas Sale, Jean-Pierre Vigato et Claire Heitzler (420 euros par personne, réservation ici). Il se tiendra le 10 avril prochain au Pavillon Gabriel à Paris et sera précédé par des ateliers de dégustation animés par cinquante artisans et vignerons « réputés pour l’excellence de leurs produits » et suivi par une after party dédiée aux cocktails des meilleurs barmen de Paris. Tous les détails sont .

Vente aux enchères très étoilée

La vingt-huitième édition de la vente aux enchères caritative lancée par Sieur d’Arques en 1990, et devenue depuis la deuxième plus importante du genre après celles des Hospices de Beaune, se tiendra le dimanche 9 avril à Limoux. Comme le veulent les usages de ce très gastronome rendez-vous languedocien, Toques & Clochers sera parrainé cette année par Dominique Loiseau et Patrick Bertron, chef du Relais Bernard Loiseau qui succède ici à Arnaud Donckele, parrain de la dernière édition.

Evénement dédié au patrimoine historique local dont le but est la rénovation des quarante-deux clochers des villages de l’aire d’appellation limoux, ce rendez-vous est aussi l’occasion d’une grande fête qui réunit chaque année environ 30 000 visiteurs (dans le village bénéficiaire de la restauration, cette année c’est à Cépie) autour de la présentation du nouveau millésime issu de ce terroir de blanc situé sur le piémont pyrénéen dont les quatre type de sols sont à découvrir .

Quant à la célèbre vente des “clochers”, ces vins issus de parcelles identifiées dans chacun des villages de l’AOC dont la production « cristallise la fusion de terroirs d’exception et de l’engagement du vigneron qui les cultive dans la recherche de la perfection » et dont la vinification, la dégustation et la sélection – par une commission indépendante de douze sommeliers – sont le fruit d’un très rigoureux processus, elle devrait réunir environ deux cents acheteurs du monde entier*.

toquesclochers2017_vignoble

* Animée par Rémy Fournier, commissaire-priseur à Toulouse, et Aymeric de Clouet, expert en vins, expert auprès de la Cour d’appel de Paris, la vente aux enchères caritative Toques & Clochers aura lieu le 9 avril 2017 à 14 h 30 à Limoux (espace Sieur d’Arques). Les fûts encore en cours d’élevage seront présentés à la dégustation aux acheteurs quelques heures avant la vente, en présence des vignerons.

Vinexpo feat Bettane+Desseauve

Vinexpo a choisi Bettane+Desseauve pour rassembler quelques domaines et piloter des masterclass de haut niveau au sein de l’événement Vinexpo à Bordeaux en juin, du 18 au 21 juin.

C’est certainement un honneur, mais c’est aussi une responsabilité de conduire une trentaine de masterclass représentatives autant qu’il est possible de l’excellence du vin à la française.
Pour ce faire, nous avons battu la campagne et réuni des gens aussi divers qu’un Pio Cesare, le grand Piémontais, et le sauternes de Raymond Lafon ou encore des vignobles à découvrir comme la Tenuta Masciarelli (latitude de Rome, côté Adriatique) ou des vins déjà célèbres comme les délicieux pouilly-fumé du château de Tracy. En tout, une belle trentaine de domaines mettront leurs vins à la dégustation dans l’espace Bettane+Desseauve ou partiperont aux masterclass, ou les deux.
Comme toujours, s’agissant d’un événement cautionné par Bettane+Desseauve, les domaines et leurs vins ont été dégustés au préalable par l’équipe d’experts composée par Michel Bettane et Thierry Desseauve et ces vins sont dûment agréés avant de pouvoir occuper un stand ou être commentés dans une masterclass.

Nous espérons retrouver à cette occasion les professionnels présents à Vinexpo cette année. C’est sûrement la chance de faire quelques découvertes immanquables.

Château-Figeac chez Christie’s, les résultats

La vente qui s’est tenue à Londres le 16 mars dernier et proposait aux enchères de rares bouteilles de château-figeac provenant des caves de la propriété (nous vous en avions parlé ici) a réalisé un total d’environ 119 500 euros pour 100 % des lots vendus. Madame Manoncourt estime que le premier d’entre eux, un magnum de château-figeac 1947 adjugé 3 410 euros (soit deux fois son estimation la plus élevée), « a tout de suite donné le ton de cette vente » au cours de laquelle des amateurs du monde entier ont pu enchérir, en salle, par téléphone ou via internet. Parmi les lots phares, un jéroboam de château-figeac 1949 (photo) a été adjugé 9 546 euros, une caisse de six bouteilles du millésime 1966 a été vendue 6 548 euros et une bouteille issue de la récolte 1934 a trouvé acquéreur pour 1 091 euros.

« L’exceptionnel terroir de Figeac a parlé ! C’était la rencontre pleine d’enthousiasme entre des flacons rares, qui n’ont jamais quitté les caves de la propriété, et des connaisseurs avisés. Cela confirme l’intérêt pour nos vins et leur personnalité unique reconnaissable entre mille. Cela nous renforce, dans notre dynamique et notre détermination à œuvrer pour la qualité des vins de Château-Figeac qui ont cette si belle capacité à vieillir »


La nouvelle présidente des crus classés de Sauternes et Barsac

Elue en février dernier, Slanie de Pontac Ricard (Château Myrat) succède à Olivier Castéja (Château Doisy-Védrines) à la tête du Conseil des crus classés de Sauternes et Barsac et poursuivra les actions engagées avec un bureau « qui contribuera au dynamisme de ce conseil. » Outre Olivier Castéja, ses membres sont Philippe Baly (Château Coutet), Eric Larramona (Château Lafaurie-Peyraguey), Bérénice Lurton (Château Climens), Xavier Planty (Château Guiraud), Pierre Montégut (Château Suduiraut) et Jean-Jacques Dubourdieu (Château Doisy-Daëne). Fière de cette nouvelle responsabilité qui fut aussi, il y a quelques décennies, celle de son oncle Xavier de Pontac, Slanie de Pontac Ricard entend mener sa mission avec tout l’engagement que mérite « cette belle et exigeante appellation. »

Vignerons et terroirs d’avenir, 2e édition

Initié et organisé par le groupe Advini avec le soutien de Montpellier SupAgro et de sa fondation et la participation de son institut des hautes études de la vigne et du vin (IHEV), le concours destiné à soutenir « l’installation de jeunes vignerons talentueux sur des terroirs prometteurs » a récompensé trois projets parmi les sept que les étudiants et leurs professeurs sont venus finaliser la semaine dernière au Mas Neuf, propriété viticole languedocienne qui abrite l’école des vins d’Advini.


Au premier rang de ces « reflets de la belle dynamique du vignoble français » présentés aux membres du jury de cette deuxième session de Vignerons et terroirs d’avenir, le couple d’ingénieurs agronomes et œnologues formé par Maya Sallée et Nicolas Fernandez (photo) mène en appellation cahors, « un véritable projet de vie vigneronne à deux (…) dans un souci de respect des terroirs, d’écoute intergénérationnelle, de dynamisation et de valorisation du vignoble cadurcien. » 



En déployant leur argumentation autour de trois axes – qualité et durabilité, modernité, volet social – Maya Sallée et Nicolas Fernandez ont déroulé un projet « en parfait alignement avec les valeurs du concours » qui leur a valu d’emporter le premier prix (50 000 euros + sept jours d’accompagnement). Le deuxième prix (30 000 euros + trois jours d’accompagnement) a été attribué à L’Austral, « projet hors cadre familial, qualitatif et aventurier » mené dans le Saumurois par Pauline Mourrain et Laurent Troubat et un accessit d’une valeur de 5 000 euros a été attribué au domaine Mirabeau, « ambitieuse exploitation viticole d’insertion sociale portée par Pauline Chatin à Fabrègues dans le Languedoc. »

Réunis autour d’Antoine Leccia, président du directoire d’Advini, les membres du jury de l’édition 2017 du concours étaient Thierry Desseauve, Jérôme Despey, président du conseil spécialisé vins de France Agrimer, Alain Marty, journaliste et président du Wine & Business Club (représenté par Jacques-Olivier Pesme, directeur de la Wine & Spirits Academy de Kedge Business School), Stéphane Derenoncourt, consultant Vigne et vin, Fabrice Sommier, sommelier du groupe Georges Blanc et Meilleur ouvrier de France, Hervé Hannin, directeur de l’institut des hautes études de la vigne et du vin de Montpellier SupAgro et Frédéric Berne, vainqueur de la première édition du concours, dont nous vous avions parlé .

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En haut, Maya Sallée et Nicolas Fernandez (Domaine de la Calmette), le couple vainqueur du concours Vignerons et terroirs d’avenir 2017. Ci-dessus, leurs vignes de Trespoux-Rassiels.

Etes-vous le buveur idéal de votre vin préféré ?

En librairie depuis vendredi et édité par la maison d’éditions bordelaise Féret, l’ouvrage ci-dessus est une galerie de portraits qui associe les vins à leur « buveur idéal ». Signé par Azélina Jaboulet-Vercherre, docteur en histoire diplômée de Yale qui a notamment créé la Science Po WIne School, ce livre dénué de toute prétention scientifique, la nature aléatoire de ses propositions d’accords placées sous le signe du plaisir et du partage étant pleinement revendiquée, souligne nos défauts et nos qualités pour mieux « mettre en avant la grandeur du vin. »

« Nous sommes peu de chose, et si le vin n’était pas là, nous serions encore plus petits et beaucoup moins joyeux. »

Azélina Jaboulet-Vercherre

Les chapitres de ce lexique parodique classent les amateurs, tout humains qu’ils sont, en différents groupes (Les seigneurs, Les purs, Les aventuriers, Les inventeurs, Les prodigieux, Les nigauds, Les gentils, Les inquiets, Les religieux, Les embarassants, Les débutants, Les nerveux, Les vélléitaires, Les pusillanimes, Les caractériels, Les passionnés, les obsessionnels, Les voraces, Les fragilisés, Les hédonistes, Les paisibles, Les séducteurs) et déroulent ensuite différents caractères, qu’on jouera à faire se croiser et se contredire pour obtenir le meilleur accord homme-vin.

Azélina Jaboulet-Vercherre, Accords hommes et vins. Quand le vin nous rend meilleurs.
Editions Féret, 14,50 euros