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Mes magnums (33), le père de tous les champagnes rosés

Dom Ruinart, rosé 1998

Ce qu’il fait là
On peut avancer sans risque d’erreur que l’historique maison Ruinart a inventé le champagne rosé. D’anciens livres de comptes portent la trace de bouteilles d’un vin « œil-de-perdrix », la V1 du rosé. Qu’on appelait aussi blanc taché, mais ailleurs et il y a longtemps.

Pourquoi on l’aime
C’est un grand champagne rosé, au niveau des plus grands avec une personnalité qui lui est propre. La personnalité d’un rosé se définit en deux temps : la couleur et la palette aromatique. Sur les deux items, Dom Ruinart frappe fort.

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Marquis de Terme au finish

Quand Margaux se rapproche de la Martinique, les barriques du château Marquis de Terme donne une couleur particulière aux vieux rhums de la marque HSE. Ludovic David, directeur général de Marquis de Terme, nous explique ce drôle de rapprochement

Du rhum agricole extra vieux (2005), survieilli dans les barriques du château, expliquez-nous…
Ludovic David (Marquis de Terme) : Il y a trois ans, invité à une dégustation HSE, j’ai découvert les vieux rhums de la gamme Finitions du Monde, « survieillis » dans des fûts de whisky ou de porto et même de Sauternes. J’ai immédiatement proposé à HSE les barriques du château pour tenter l’expérience avec un vin rouge, en l’occurrence notre cru classé de Margaux.
Cyrille Lawson  (HSE) : Ça n’était pas évident. Dans les barriques de sauternes, on va chercher la douceur. Mais nous étions circonspects sur les tanins des barriques de rouge pour nos rhums.
Sébastien Dormoy (HSE) : Avec Finitions du Monde, on expérimente, on ne s’interdit rien. Je suis allé moi-même choisir les barriques dans les chais de Marquis de Terme avec Ludovic David.

Quelles barriques ?
LD : Des barriques de chêne français de deux vins qui ont contenu des cabernets et qui ont été fabriqués par la tonnellerie Quintessence.
SD : Quintessence nous fournit nos barriques de chêne américain (80 % de notre futaie de 6 000 barriques) dans lesquels vieillissent nos rhums.

Le mariage, ça donne quoi ?
CL : Le chêne américain apporte aux rhums énormément de gourmandise, de fruité, de notes de cacao. Le chêne français a apporté de l’élégance, la patine du vin rouge, peaufiné la richesse du rhum qui a gagné en complexité. La touche aromatique est particulière avec des notes de fruits rouges, de kirsch, de noyau qu’on ne trouve jamais dans le rhum.
LD : Il y a du cassis, de la fraîcheur… Nous avons dégusté ensemble, qui à Margaux, qui en Martinique, les lots en cours d’élevage, chaque mois et tous les 15 jours sur la fin, et avons arrêté la finition d’un commun accord sur le même profil aromatique.
CL : On a testé à l’aveugle de 42° à 52°. Ce rhum fait 48°, le degré auquel ces notes de fruits rouges s’expriment le mieux, sont les plus perceptibles, avec le meilleur équilibre. Les six premiers mois d’élevage, l’extraction trop forte dénaturait le rhum et annihilait les notes de fruits. Au bout d’un an, l’équilibre est revenu, on l’a poussé, puis arrêté à 18 mois.
LD : Ce qui m’a intéressé, c’est l’équilibre de bouche et l’élégance. Il fallait maintenir ça, c’est la touche margaux. Ce rhum est un spiritueux de dégustation.

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Pour qui ?
CL : 1 500 bouteilles pour les amateurs de vieux rhums, curieux, passionnés. L’expérience sauternes a ouvert notre univers à certains.
LD : Et inversement. Marquis de Terme et HSE sont des marques anciennes et ancrées dans leur terroir. Elles innovent. Cela nous permet de parler de nous. Cent vingt mille bouteilles de grand vin, c’est trop peu pour se promouvoir dans le monde, donc voir notre nom véhiculé par d’autres produits nous sert. D’ailleurs nous opérons déjà une deuxième sélection de barriques (des millésimes 14 et 15) pour une deuxième édition (8 fûts, 3 000 bouteilles).

Propos recueillis par Béatrice Brasseur

Chez les cavistes, au château Marquis de Terme et chez HSE. 110 à 130€.

Les rouges du Douro

Il est difficile pour un premier contact de procéder à une synthèse informée sur des vins qui tendent à se développer dans leur volume de production et à s’affirmer sur les marchés internationaux en raison de la difficulté de vendre les vins mutés de la vallée, malgré leur célébrité mondiale et leur fréquente excellence ! La majorité des vins dégustés aujourd’hui ne montrent pas une grande adresse dans l’extraction du tannin, le respect du fruit du raisin et d’un caractère gustatif qui pourrait rappeler celui des portos vintage ou type vintage. On voit bien que certains producteurs, effrayés par la potentielle lourdeur en alcool du raisin, vendangent trop tôt et ne peuvent exprimer ce qu’il y a de plus original dans les grands cépages de soleil comme le touriga nacional ou le tinta roriz. Mais il est désormais courant de voir des grands rouges mondiaux dépasser largement 14°, comme d’ailleurs les meilleurs vins de cette dégustation. Les quatre plus beaux échantillons montrent la voie avec des vins puissants, charnus, sensuels, méritant un franc succès.

 

Millésime 2014

Duas Quintas

Ramos Pinto
13,5/20
Robe rouge noir profond, nez puissant mais peu ouvert, sur la prune et les épices. Ensemble frais et net, sans recherche de haute maturité du raisin, tannin propre, fin, texture soyeuse, mais pas de grand caractère de terroir ou de raisin. Attendre deux ans.

Vale de Cavalos

Famille Pocas
13/20
Très noir de robe, petite touche de vieux foudre au nez, puissant mais reposant sur un tannin plus rustique que Duas Quintas, et sans vrai rebond en retour de bouche. Ensemble trop simple, ou pas encore suffisamment développé.

Redoma

Famille Niepoort
14/20
Robe bleu noir, assez vive, nez plus diversifié que les précédents, avec une note fine de réglisse, extraction plutôt élégante de tannin mais on a visiblement recherché plus la fraîcheur que l’amplitude, et cela affecte la longueur en bouche.

Meruge 2014

Lavradores de Feitoria
14/20
Robe un rien plus brune et plus évoluée, nez plus ouvert et plus proche de ce qu’on attend, dans le registre de la prune, mais avec du cuir et un début d’estérification, tendre, assez complexe, agréable, plus prêt à boire que les autres 2014.

Millésime 2013

Abandonado

Domingos Alves de Sousa
16/20
Incontestablement on passe à une autre dimension de vin, avec plus de précision et d’autorité au nez, dans des notes fruitées et épicées d’une classe certaine, une grande vinosité qui évidemment rappelle la chair des beaux portos, et la longueur qui va avec. Beau vin de soleil qui ne cherche pas à marquer contre son camp !

Dona Matilde reserva

14/20
Chaleureux, un rien fauve, note de foudre ancien présente, qui peut d’ailleurs venir de notes légèrement phénolées liées à son tannin, beau corps, du moelleux de raisin mûr en milieu de bouche mais aussi un peu d’astringence tannique, moins élégante, sain, mais sans véritable élégance.

Quinta do Mourao reserva

Mario Braga
12/20
Lourd, un peu d’évent au nez, pas assez travaillé en élevage, ici la réduction fait la longueur mais simplifie le fruit.

Referencia

Quinta Nova de Nossa Senhora do Carmo
17/20
Vin de vieilles vignes du cépage tinta roriz, et enfin le grand caractère tant attendu ! Grande robe bleu noir, nez magnifique d’autorité et de lien au terroir et aux cépages, densité de texture de vieilles vignes, grande longueur, un modèle du genre et surtout un vin qui ne triche ni avec le soleil, ni avec une longue tradition d’expression du raisin local.

Millésime 2011

Grande Reserva Savedra

Quinta do Tedo Vincent Bouchard
13/20
Robe bleu noir très dense, belle ouverture au nez sur des notes de raisin bien mûr mais bouche vraiment rustique, âpre, brûlante, où l’alcool rompt l’harmonie avec une tension dans le retour de tannin qui pique la langue et ne semble pas due seulement au tannin du raisin.

Aluzé

Pessegueiro
13/20
Un coup d’essai qu’on peut oublier, ensemble souple, plus facile que les précédents, sans doute plus buvable, mais trop anonyme pour marquer les esprits.

Quinta da Romaneira

16/20
Robe bleu noir, notes classiques de prune mais avec du style, de la précision et une nette expression de terroir fort et de qualité, tannin ferme avec le rebond en bouche qui manquait souvent à d’autres, finale sur le café montrant une vinification adroite dans l’utilisation de la réduction, bon tannin, encore un peu d’amer à fondre. Ensemble de qualité.

Dona Matilde Reserva

13,5/20
Nez plus étriqué que Romaneira, ensemble assez sec, très minéral, évoquant une roche aride brûlée par le vent et le soleil, tannin austère, mais une vraie authenticité. On ne la recommandera pas au dégustateur hédoniste.

Millésime 2010

Bulas Grande Reserva

Quinta da Costa Baixo
12,5/20
Gros vin puissant, forte réduction simplifiant les arômes, notes métalliques dans le tannin, peu de plaisir.

Millésime 2008

VT’ 08

Quinta do Sagrrado
14/20
Une première bouteille bouchonnée, mais la seconde montre de vraies qualités d’équilibre et de netteté mais sans grande complexité aromatique et affinement de tannin. Vin sérieux.

Quinta do Noval 2008

15,5/20
Joli nez plus évolué et diversifié que la plupart, suave de texture, fin dans son tannin, précis, mûr, prêt à boire mais sans l’intensité des tout meilleurs.

Quinta do Infantado

10/20
J’ai dégusté de belles bouteilles voire de somptueuses (1997 !) de portos millésimés de cette Quinta, mais ce vin sec est vraiment très maladroitement représentatif du terroir. Raisin pas mûr, tannin râpeux, aucun fruit, aucune suite en bouche.

 

Photo : A.de Lima

 

Retrouvez l’intégralité de l’article dans EN MAGNUM #08 pages 80 à 85.

Le nouveau chai de 
Château Kirwan


A l’heure où ses voisins ferment leurs portes aux visiteurs, le château Kirwan propose aux amateurs de venir profiter d’un “apéro gourmand” sur sa terrasse durant toute la belle saison. Lancée l’été dernier, cette proposition œnotouristique du grand cru classé de Margaux appartenant à la famille Schÿler depuis 1926 « a très vite rencontré un vif succès » et a été poursuivie, la version hiver de cette dégustation se déroulant au coin du feu (tarif : 18 à 22 euros, durée : 1 h 30).

Autre proposition de cette propriété qui voit s’achever deux années de travaux dédiés à ses espaces d’accueil (elle est désormais dotée d’une salle panoramique de 80 m2 « avec une vue imprenable sur les vignes d’un côté et sur le grand chai à barriques de l’autre ») et à la construction d’un nouveau cuvier abritant trente-sept cuves en béton fabriquées sur-mesure (photos ci-dessous), l’atelier “confection de parfums” plonge les visiteurs dans des jeux olfactifs mêlant les arômes du vin à ceux de la parfumerie (tarif : 65 euros, durée : 3 heures).

Enfin, l’atelier culinaire de Kirwan propose de parfaire ses connaissances en gastronomie de « manière ludique et interactive » en élaborant un déjeuner qui sera ensuite accordé à une sélection des meilleurs millésimes du château (tarif : de 112 à 127 euros, durée : 3 heures). Plus de renseignements et réservation en cliquant .

« Lancer un grand projet de refonte de l’outil de production du Château Kirwan pour la vinification et l’élevage de nos vins est un grand moment dans la vie d’une propriété ancrée dans notre famille depuis 90 ans ! » explique Sophie Schÿler Thierry, directrice du développement et de la communication du Château Kirwan. Ce “grand moment” a été réalisé par le cabinet bordelais A3A de Caroline Marly et Guy Troprès, chargé de « mettre en valeur l’héritage du patrimoine XVIIIe du château Kirwan dans une démarche contemporaine, tout en offrant la meilleure réponse technique aux activités viticoles de la propriété. » La façade centrale en acier inoxydable découpé au laser est l’oeuvre des artistes Anatoly et Kinga Stolnikoff, réinterprétant ici « l’histoire de Noé, inventeur de la vigne et du premier tastevin. »
« Lancer un grand projet de refonte de l’outil de production du Château Kirwan pour la vinification et l’élevage de nos vins est un grand moment dans la vie d’une propriété ancrée dans notre famille depuis 90 ans ! » explique Sophie Schÿler Thierry, directrice du développement et de la communication du Château Kirwan. Ce “grand moment” a été réalisé par le cabinet bordelais A3A de Caroline Marly et Guy Troprès, chargé de « mettre en valeur l’héritage du patrimoine XVIIIe du château Kirwan dans une démarche contemporaine, tout en offrant la meilleure réponse technique aux activités viticoles de la propriété. » La façade centrale en acier inoxydable découpé au laser est l’oeuvre des artistes Anatoly et Kinga Stolnikoff, réinterprétant ici « l’histoire de Noé, inventeur de la vigne et du premier tastevin. »

25B, avenue de Champagne

Première étape d’une « proposition d’accueil pointue » déployée par Leclerc Briant, la boutique récemment ouverte par la maison au 25B de l’incontournable et historique avenue de Champagne à Epernay sera assortie dès cet été de cinq luxueuses chambres d’hôtes accompagnées de salons « entièrement privatisables et modulables pour accueillir des événements et dégustations de haute volée. » Dernier volet du projet, la maison du Clos des Trois Clochers, « témoignage de la reconstruction du Reims d’après la première guerre mondiale » niché au milieu des vignes à Villers-Allerand, est également en travaux. Cette « version cottage » de Leclerc Briant, qui pourra être intégralement privatisée, accueillera les amateurs début 2018. En attendant, le voyage au sein des champagnes Leclerc-Briant commence au “25B”, un lieu de vente conçu comme un espace de découverte et d’expériences autour des “classiques” de la maison (brut 1er cru, brut rosé), de ses “parcellaires” (Chèvres Pierreuses, Croisette, etc.) et de ses champagnes rares, exclusivement disponibles en ce lieu, comme la cuvée Abyss immergée durant un an à soixante mètres de profondeur, au large d’Ouessant.

Hear Palmer 2016, par Archie Shepp Quartet


Chaque année, les deux vins issus des terroirs du château Palmer, 66 hectares de graves situés à Margaux, sont “interprétés” par des jazzmen de renom, en public, dans le chai de la propriété. Pour cette huitième édition de Hear Palmer, c’est le Archie Shepp Quartet qui s’est prêté à ce jeu de l’improvisation et cette prestation est désormais disponible à l’écoute sur le site dédié à ces live, c’est par .

La journée des experts

Le WineLab, c’est LA journée Bettane+Desseauve réservée aux professionnels du vin, le lundi 29 mai prochain au Carreau du Temple, à Paris. 100 % experts, cet événement permet aux pros (restaurateurs, sommeliers, grande distribution, etc.) de rencontrer en direct et en toute simplicité les valeurs montantes du vignoble (français et étranger) et de découvrir de nouvelles pépites, sélectionnées au cordeau par les experts b+d.
Cette année, l’équipe du WineLab propose une nouvelle implantation, des parcours thématiques, des pré-sélections de vins pour guider les visiteurs dans leur quête du fournisseur idéal. 450 vins, dont les médaillés du concours Prix Plaisir Bettane+Desseauve 2017, qui récompensent les meilleurs rapports prix-plaisir de France, font du WineLab la journée B2B à ne pas manquer.

Les inscriptions, c’est par ici : www.bdwinelab.com

Contacts :
Roxanne Ferreira [email protected] et Nicolas Lhuillier [email protected]

Antoine Leccia à la tête des exportateurs


Le président du directoire d’Advini, groupe constitué par un ensemble de propriétés déroulant désormais plus de 2 300 hectares de vignes en France, a été élu président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France le 12 avril dernier. Succédant à Christophe Navarre, président-directeur général de Moët Hennessy (et nouveau président du conseil de surveillance de Vinexpo, voir ici), Antoine Leccia a annoncé vouloir intensifier encore l’action de la fédération « à destination des pouvoirs publics français et européens pour conserver et valoriser la force collective de la Maison France sur tous les marchés. »

Photo ci-dessus, ©Fabrice Leseigneur.

Belle adresse en ligne

Sélection « ciselée à quatre mains » par Antoine Pétrus, directeur de la restauration et chef sommelier du restaurant Le Clarence, et Damien de Gironde, directeur de la boutique située au rez-de-chaussée de l’Hôtel Dillon à Paris, les 1 700 références de vins et spiritueux proposées par La Cave du château sont désormais disponibles en ligne.

« Des plus grands crus classés aux petites pépites méconnues », en passant par les cuvées de Domaine Clarence Dillon (châteaux Haut-Brion, la Mission Haut-Brion, Quintus et Clarendelle), cette proposition pointue axée sur «le meilleur de ce que le vignoble français a à offrir, en terme de vins, de champagnes et de spiritueux » est classée par région, par appellation, par domaine, par contenance (37,5 cl, 50 cl, 75cl, magnum, impériale, jéroboam), par couleur et par prix. Ce qui facilite la recherche de l’amateur chez ce caviste en ligne qui livre en 48 heures en France et en 96 h maximum partout ailleurs.

Pas de pub ni d’agaçant pop-up sur ce site, mais plutôt, avec la certitude que « la connaissance décuple le plaisir », de quoi mieux lire « entre les vignes » : focus sur les régions viticoles (superficies, appellations, cépages), les producteurs, leur philosophie et leur façon de travailler, “sélection du sommelier” dédiée aux coups de cœur du moment des sommeliers de La Cave et agenda des dégustations organisées à la boutique en présence des vignerons.

Vin et chocolat, Ferrand fait durer l'accord

Après Pâques, c’est toujours Pâques au château de Ferrand, les deux dégustations gourmandes imaginées pour l’occasion par les sommeliers se poursuivant jusqu’à la fin du mois d’avril dans les chais de ce grand cru classé de Saint-Emilion.

La première propose à l’amateur la dégustation de deux millésimes « en alliance avec de délicieux chocolats turinois » (16 euros par personne) et la seconde, pensée pour ceux qui viennent en famille visiter ce château du XVIIe siècle, déploie pour les plus jeunes un kit de coloriage et une assiette de macarons de Saint-Emilion (32 euros pour deux adultes et enfants).

Comme pour toutes les autres propositions œnotouristiques de ce domaine qui a été récompensé à plusieurs reprises lors du concours Best of Wine Tourism (en 2013 dans la catégorie “Architecture et paysages”, en 2014 dans la catégorie “Découverte et Innovation” et en 2015 et 2017, à nouveau dans la catégorie: “Architecture et paysages”), l’accès à ces dégustations se fait sur réservation, c’est par .