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De grands crus sur une note légère

Boosté par le succès des précédentes éditions (c’est la 6e cette année), Duclot La Vinicole relance « Carte sur table », du 1er au 31 mars.
Quinze grands bordeaux s’invitent sur la carte de 27 restaurants, à Paris, dans le sud-ouest et le sud-est, au prix constaté sur le web et chez les cavistes. Il vous en coûtera donc de 35 à 520 euros pour déguster ces grands vins issus des meilleurs terroirs des deux rives, du millésime 1996 à 2013. La majorité des flacons sont vendus autour de 100 euros (Canon, Gazin, Haut-Bailly, Rauzan-Ségla, Talbot, Pontet-Canet, Montrose, Climens). Les restaurants participants vont de l’étoilé à la brasserie, en passant par le meilleur de la bistronomie.
Il sera également possible de déguster au verre, grâce au système Coravin (qui permet de servir le vin sans ouvrir la bouteille), un bon moyen de tester différentes associations mets/vins. Vite, une réservation !
Toutes les infos : carte sur table 2017

 

Un blanc sec ouvre la dégustation, suivi par 12 rouges, et deux sauternes.

Château Pape Clément, pessac-léognan, blanc 2013 17,5/20
Pape-clément est à son meilleur depuis le milieu des années 1980, époque de la reprise par Bernard Magrez. C’est avant tout un cru qui donne une définition claire de son terroir et les blancs partagent la même finesse et la même sophistication que les rouges. Nez superbe, génialement fruité et minéral, notes de pêche blanche, agrumes, miel et tilleul, bouche dans le même style aromatique, dense et opulent. L’étonnement vient de la persistance de bouche, impressionnante.

Château Haut-Bailly, pessac-léognan, rouge 2008 18/20
Haut-Bailly est incontestablement l’un des pessac-léognan les plus racés de cette belle appellation. Les vins sont infiniment raffinés et équilibrés. 2008 est un grand Haut-Bailly, classique et harmonieux. Nez complexe et souverain, avec un fruit merveilleux et une minéralité superbe, très graphite, notes de fumé, de cendres, bouche puissante offrant une superbe matière.

Château Haut-Brion, pessac-léognan, rouge 2007 18/20
Enchâssé dans la ville, Haut-Brion brille toujours par sa générosité de texture, liée à une bonne proportion de merlot (40 % ou souvent plus) et à la haute maturité d’un raisin qui mûrit précocement dans ce microclimat urbain. S’y ajoutent des notes fumées originales. Nez magistral, matière remarquable de densité avec la plénitude de bouche habituelle de ce cru. Un 2007, certes sans la dimension absolue des meilleurs millésimes mais en revanche presque prêt à boire.

Château Gazin, pomerol, rouge 2012 17/20
Grand domaine du plateau mythique de Pomerol, il fait face à Petrus. Gazin séduit par sa souplesse de tannin en même temps que par sa longueur et sa bonne aptitude à évoluer dans le temps. Le nez fait saliver, il incarne la noblesse des plus grands pomerols et met en avant des notes truffées, viandées, avec des nuances épicées. Plein et très large.

Château Canon, saint-émilion grand cru, rouge 2008 18/20
Ce cru tient son rang de premier cru classé B avec constance. Sobre, noblement aromatique, un rien austère dans ses deux premières années, Canon commence à prendre toute sa dimension de grand vin après cinq ou six années supplémentaires. 2008 incarne le classicisme bordelais typique de ce millésime. Racé, long, délicatement épicé, de grande finesse.

Château Montrose, saint-estèphe, rouge 2008 16,5/20
La propriété a été racheté en 2005 par Martin Bouygues, P-DG du groupe éponyme. 2008 est l’un des premiers millésimes de la nouvelle équipe qui a progressivement pris la mesure de ce terroir, cherchant à en exprimer toute la force. Sérieusement constitué, net, dense, mais encore un peu austère, il conjugue la puissance de saint-estèphe à la relative fermeté de 2008.

Château Pontet-Canet, pauillac, rouge 2008 17,5/20
Ce cru est devenu l’un des plus recherchés en Médoc grâce à un tandem hors norme composé d’un régisseur passionné d’authenticité et charismatique et un administrateur propriétaire tout aussi concerné, prêt à tous les risques. Couleur profonde, nez à l’avenant, subtiles notes orangées, grande densité, la chair impressionne par son volume. Grande réussite qu’il conviendrait d’attendre encore.

Château Palmer, margaux, rouge 2007 16,5/20
Un des vins les plus recherchés et les plus coûteux, hélas, du Médoc. Ici le merlot et les très vieux petits verdots prennent souvent le pas sur le cabernet-sauvignon et assurent une volupté plus immédiate dans les sensations tactiles. La finesse margalaise n’est pas ici une vue de l’esprit bien que Palmer développe paradoxalement un corps largement supérieur à la moyenne des margaux. Prêt à boire, charmeur, presque baroque dans son inspiration.

Château Grand-Puy-Lacoste, pauillac, rouge 2005 17,5/20
Le cru possède l’un des terroirs les mieux situés et les plus homogènes de Pauillac, avec un appréciable potentiel de vieilles vignes de cabernet-sauvignon qui donnent au château sa remarquable vinosité et ses arômes épicés très nobles. Arôme complexe, net, très défini, tannin très « pauillac », la puissance et la race du terroir sont évidentes. Un vin de grande garde, de facture ultra classique que l’on peut boire ou attendre encore.

Château Mouton-Rothschild, pauillac, rouge 2004 19/20
Bien qu’il était en brillante compagnie, ce 2004 dominait toute la dégustation organisée par Duclot. Ce millésime moins réputé, on se demande bien pourquoi à la dégustation de ce vin, ne démentira pas l’intensité harmonieuse de Mouton qui résume tout ce que l’on peut attendre du plus grand pauillac, l’ampleur de texture, le grain inimitable du cabernet-sauvignon et un équilibre souverain de tous les composants difficile à prendre en défaut. Tout aussi délicat que plein, grande texture aristocratique, un des sommets incontestables du millésime.

Château Talbot, saint-julien, rouge 2003 15,5/20
Cette propriété, parmi les plus justement populaires du Médoc, donne naissance à une abondante production, d’une régularité difficile à prendre en défaut. Talbot incarne pour beaucoup l’idéal du saint-julien, généreusement bouqueté, très stable et sûr au vieillissement. Nuances de fruits très mûrs, sensation chaleureuse d’alcool dans la lignée de beaucoup de 2003, tannins bien usés par le temps mais encore perceptibles.
Château Lafite-Rothschild, pauillac, rouge 2002 17,5/20
Lafite doit son inégalable finesse à ses graves du nord de l’appellation, sur socle calcaire, qui le distinguent pour l’éternité de Latour, situé au sud et d’un caractère traditionnellement plus en muscle. Lafite brille par sa finesse étonnante et ses notes de cèdre et de graphite qui demandent souvent plus de quinze ans pour s’épanouir. Ce 2002 manquait un peu de chair à côté du Mouton 2004 présenté. Il lui faudra encore un peu de temps pour se libérer d’une retenue qui serre son tannin.

Château Rauzan-Ségla, margaux, rouge 2002 16/20
Le cru affirme une classe et une complexité qui ne le cèdent qu’à château-margaux et tient depuis plusieurs décennies avec panache son rang de second cru classé. Beaucoup de raffinement de texture, dans la grande tradition margalaise, ouvert, subtil, frais, à point. Ce 2007 est abouti, désormais prêt à boire avec un tannin fondu, gourmand, fin.

Château Guiraud, sauternes, blanc 1997 16,5/20
Ce premier cru classé, irréprochable en matière de viticulture probe et de respect scrupuleux des usages loyaux dans la production de vin liquoreux, a connu des problèmes par le passé dans la conservation du potentiel aromatique de départ. Robe évoluée, un léger manque de pureté pour l’année et surtout une évolution marquée de la saveur. C’est néanmoins un grand sauternes à boire avec plaisir.

Château Climens, barsac, blanc 1996 19/20
De l’avis unanime, climens est le premier des vins de Barsac : la nature de son sol sur socle calcaire lui donne un supplément d’acidité qui équilibre à merveille sa richesse en liqueur. Il reste quelque chose de mystérieux dans l’extraordinaire voire transcendante complexité de ses parfums. Le 1996 développe des arômes envoutants de mandarine et d’orange confites. Avec moins de liqueur que le phénoménal 1997, dans un registre plus délicat, très équilibré.

Des grands crus sur une note légère

Carte sur table 2017. L’événement se tiendra tous les jours de mars, du 1er au 31, dans une fine sélection des meilleurs restaurants de France. Tous n’y sont pas, certes, mais ne commencez pas à discuter. Vous connaissez le principe : une quinzaine de grands à très grands bordeaux à prix coûtant dans une sélection de belles à très belles tables de France.
Réservez vite, il va y avoir quelques vins qui risquent de s’arracher. Commençons, si vous le voulez bien, par la carte des vins qui vaut tous les détours. Naturellement, chacun la jaugera à l’aune de ses moyens ou de son goût pour les (petites) folies. Moi, à part climens et guiraud (et haut-brion 07 que j’ai goûté et qui est un vin prodigieux) (et, surtout, mouton 04 qui emporte tous les suffrages loin devant sa compétition), j’hésite.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Les commentaires de dégustation d’Alain Chameyrat sont consultables ICI

Ceci est un vin vegan

Résultat de la fermentation de jus de raisin, le vin n’en est pas pour autant végétalien d’office. En effet, son élaboration peut réclamer l’emploi de protéines d’origine animale, utilisées pour “coller” le vin. « Cette étape améliore la limpidité et la stabilité des vins, ainsi que la netteté et la finesse de leur expression aromatique. Historiquement l’ajout de blanc d’œuf, par exemple, avait cette fonction », explique la cave des vignerons de Buzet, qui a lancé le vin ci-dessus afin de répondre à une pratique alimentaire très présente en Amérique du Nord et en Europe du Nord qui se développe en France.

« Précurseurs sur les questions sociétales liées au vin, de la vigne au verre », les vignerons de Buzet poursuivent ici une démarche orientée vers l’écoute des amateurs et des évolutions de leurs demandes. La cave a commencé à utiliser des colles d’origine végétale dès 2012 sur une partie de sa production et, ayant constaté que ces dernières n’altéraient en rien « les qualités gustatives du vin », cette pratique a été généralisée à l’ensemble de la récolte lors des dernières vendanges. Certifié bio et sans sulfites ajoutés, le vin rouge Domaine de Michelet 2014 est la première étiquette à bénéficier du logo « vegan ».

« Nous avons substitué l’ensemble des colles classiquement utilisées par des colles 100 % d’origine végétale. Nous les utilisons uniquement lorsqu’elles sont nécessaires. En effet, nous cherchons à réduire les intrants à toutes les étapes de l’élaboration de nos vins. »
Stéphane Chauvet, œnologue de la cave des vignerons de Buzet

L’atelier du coutelier

Avant sa formation auprès d’un maître coutelier, Alexandre Toselli a travaillé dix ans dans la restauration et il est probable que ses créations y retourneront très bientôt tant il est difficile d’imaginer les grandes tables se passer de couteaux sublimes. En attendant, âgé de 28 ans et installé en Savoie, ce jeune artisan voudrait bien créer son propre atelier de coutellerie d’art.

Si vous voulez l’y aider, rendez-vous sur le site de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank où il explique son parcours et son projet, c’est ici. En contrepartie de votre aide, c’est le principe du crowdfunding, vous aurez droit à un couteau d’office unique en son genre (pour 160 euros).

Etes-vous un champion de dégustation ?

Le 8 avril prochain se tiendra la cinquième édition de l’Open Château Piron, challenge de dégustation unique en son genre en France, organisé comme un tournoi sportif et ouvert aux amateurs comme aux professionnels. « Equipes, arbitres, temps limité, et même cartons jaunes pour les écarts au règlement : tous les ingrédients sont là. Trouvez des AOC, des cépages ou des millésimes et vous engrangerez des points. Le plaisir du vin, de toutes les régions de France, en plus. »

Depuis sa création en 2013, cette compétition dont le déroulement est expliqué ici a vu s’affronter près de 150 équipes de deux. Quant à l’enjeu, il est résolument gastronomique. Le grand prix de cette session 2017 est une invitation à dîner à La Grande maison, le luxueux hôtel bordelais de Bernard Magrez en photo ci-dessus dont le restaurant est mené par le très étoilé Pierre Gagnaire. Même récompense à l’heure du déjeuner pour les lauréats du prix du jury qui sera attribué à l’équipe qui aura proposé les meilleurs accords mets-vins lors des dégustations à l’aveugle.

Le règlement complet du tournoi est et l’inscription se fait en ligne ici. Tarif par équipe : 42 euros (l’amateur – ou futur compétiteur – peut également participer au tournoi off pour 39 euros et déguster hors compétition les mêmes vins que les concurrents, en même temps qu’eux, accompagnés par les conseils du sommelier Jean Pascal Paubert).

Histoire d’un second vin


Créé en 1967 à la suite du déclassement d’une parcelles de jeunes vignes appelée “La Parde”, le second vin de Château Haut-Bailly est l’une des premières de ces “deuxième étiquette” parfois proposées par les châteaux bordelais. Devenu La Parde de Haut-Bailly en 1979 et produit chaque année depuis lors, ce deuxième vin sera suivi par un troisième en 1987, année de naissance de l’AOC pessac-léognan. A cette occasion, la sélection des lots entrant dans l’assemblage du la-parde sera affinée, lui donnant le statut de « vrai second vin » de la propriété.

Après l’acquisition de Château Haut-Bailly par Robert Wilmers en 1998, « des lots autrefois admis dans le grand vin sont désormais intégrés au second » qui devient alors le fruit de nouvelles exigences et un « modèle de second vin », vinifié de la même façon que le grand vin. La propriété a retrouvé le cépage pardotte auquel cette ancienne parcelle doit son nom au centre ampélographique de l’INRA et en a replanté quarante pieds en 2009, une initiative qui s’inscrit dans une démarche de conservation du patrimoine génétique de ce domaine qui compte quatre hectares de très vieilles vignes.

La photo ci-dessus montre l’évolution de l’étiquette du second vin de Haut-Bailly, « qui fait l’objet d’un renouveau régulier au fil des générations. » Depuis le millésime 2011, la préposition “de” a disparu « pour une meilleure lisibilité et une prononciation plus aisée en France comme à l’international. »

Records bourguignons


Mardi dernier, Baghera Wines, “bureau d’expert en vins d’exception” fondé à Genève en 2015, organisait pour la deuxième fois de l’année une vente en ligne exclusivement consacrée au domaine de la Romanée-Conti. Comme lors de la première de ces sessions baptisées « Wine o’clock », ces très désirables flacons ont tous trouvé acquéreur et certains ont atteint des records d’adjudication.

Le lot n°11 en photo ci-dessus, constitué de cinq bouteilles de Romanée-Conti 1999, a été adjugé 73 290 euros (78 000 francs suisses) suivi sur le podium par deux lots de douze bouteilles de la-tâche, dans le millésime 1999 pour l’un et 1996 pour l’autre, respectivement adjugés 47 360 euros (50 400 francs suisses) et 31 570 euros (33 600 francs suisses).

Directeur exécutif de Baghera Wines, Michael Ganne a qualifié de très dynamique cette deuxième vente en ligne de l’année 2017. « Les acheteurs internationaux ont été très actifs, en particulier les collectionneurs anglais et hongkongais. L’intérêt pour les grands crus de Bourgogne continue de croître et les vins du domaine de la Romanée-Conti restent fortement plébiscités par les amateurs du monde entier. »

La prochaine vente « Wine o’clock » aura lieu le 14 mars prochain à 14 heures sur le site de Baghera Wines, c’est par ici, et sera dédiée aux grands crus bordelais.

Le rendez-vous de ce soir

Assemblage de 50 % de pinot noir, 40 % de pinot meunier et 10 % de chardonnay, cette cuvée Brut Rosé premier cru de la maison Cattier peut vous être livrée gratuitement en une heure à Paris (7/7 jours, entre 12 et 22 h) grâce à un partenariat avec le service MyConcierge. Cette aimable proposition porte également sur le champagne Blanc de Blancs premier cru de la maison. La commande se fait ici.



Champagne Cattier, Brut Rosé premier cru, 35 euros


gfduntze_saintvalentin2017Maison familiale fondée en 1913 par une famille de brasseurs venue de Brême pour s’installer en Champagne à la fin du XIXe siècle, G.F. Duntze a été relancée il y a peu par l’œnologue Victor Duntze, arrière-petit-fils du fondateur. Chacun des bruts de sa collection « Les Légendes » porte le nom du terroir champenois dont il est issu. Cette cuvée de rosé est un assemblage de chardonnay (89 %) et de pinot noir (11 %) issus de la montagne de Reims et la côte de Sézanne.



Champagne G.F. Duntze, Brut Légende Rosé, 23, 40 euros


besserat_cuveedesmoinessecVoilà « un vin suave qui sait rester délicat, dans le plus pur style Besserat » dit le chef de cave de la maison, Cédric Thiébault, à propos de ce champagne Cuvée des Moines sec, c’est-à-dire plus sucré qu’un brut (ce dernier est dosé à moins de 12 grammes par litres contre 17 à 32 grammes pour le champagne sec). Cet assemblage de 56 % de chardonnay et 44 % de pinot noir peut se déguster à l’apéritif, au dessert ou en compagnie de plats aigres-doux.

Champagne Besserat de Bellefon, Cuvée des Moines sec, 31 euros


gossetstvalentin2017Deux flûtes et un bouchon permettant de conserver la bouteille une fois ouverte accompagnent le Grand Rosé de la maison Gosset dans ce coffret fait pour une dégustation en tête-à-tête. « Rosé d’assemblage au fruité particulier, héritage de Suzanne Gosset », cette cuvée associe chardonnay (50 %) et pinot noir (40 %, dont 8 % de vins rouges de Bouzy et Ambonnay) et peut être dégustée à table, de l’entrée (saumon, foie gras) au dessert (fraises en sabayon, salade de fruits exotiques) en passant par le plat principal (veau ou volaille).

Champagne Gosset, coffret Saint-Valentin Grand Rosé, 65 euros


lanson_stvalentin2017Champagne à la robe rose saumonée dont la fraîcheur « fait écho à celle du Black Label » lancé en 1937 par cette maison fondée en 1760, le Rose Label de Lanson fut l’une des premières cuvées de rosé créées en Champagne, il y a maintenant plus de soixante ans.

Champagne Lanson, Rose Label, 32 euros


henriot_stvalentin2017La maison Henriot conçoit aussi la fête des amoureux comme un moment de dégustation à deux. Le coffret perlé qu’elle propose cette année aux amateurs abrite deux flûtes et une bouteille de sa cuvée Brut Rosé, assemblage composé d’une forte proportion de chardonnay issu de la côte des Blancs (comme le Brut Souverain de la maison) dont la forte proportion de vins de réserve (35 %) accueille une petite part provenant de sa fameuse solera baptisée Cuve 38.


Champagne Henriot, coffret Brut Rosé, 61 euros


tasrine_saintvalentin2017Les torsades caractéristiques du flacon de champagne Tsarine (une marque appartenant au groupe Lanson-BCC) s’habillent de reflets roses avec cette cuvée de champagne dont l’assemblage associe à proportions quasi égales les cépages chardonnay (34 %), pinot meunier (33 %) et pinot noir (33 %).

Champagne Tsarine, Brut Rosé, 31 euros


nicolasfeuillatte_stvalentin2017Conçue en partenariat avec le gastronomique site “moichef.fr”, cette box contient tous ce qu’il faut d’ingrédients pour que les amoureux préparent en chœur ou en secret cette recette du chef doublement étoilé Christopher Coutanceau : bar de ligne, déclinaison de céleri aux crevettes et émulsion de poisson. Ce panier “prêt-à-cuisiner” qui contient une demi-bouteille de champagne brut rosé Nicolas Feuillatte, assemblage de plusieurs crus vieilli en caves trois ans au minimum, est disponible ici.

Champagne Nicolas Feuillatte, Box special Saint-Valentin, 69 euros

La Provence : terroir de grands blancs et de rosés…

La série ‘Un Verre de Terroir’, créée par Obiwine Studio, raconte l’histoire d’un amateur plutôt néophyte partant à la rencontre des vignerons les plus emblématiques des grandes appellations françaises pour en comprendre les principales caractéristiques.
L’objectif est de faire comprendre à un public de néophytes la carte d’identité des principales appellations, de manière détendue et pédagogique au cours de séances tournées avec les grands noms du vin français. Les onze épisodes sont disponibles ICI.

Le vin est-il aphrodisiaque ?

C’est la question qui sera posée demain à 19 heures à l’auditorium de La Cité du vin à l’occasion de la Saint-Valentin et dans le cadre des débats « C’ Dans Le Vin » organisés chaque deuxième mardi du mois entre le public et des spécialistes et professionnels venus proposer « les clés nécessaires à la compréhension de l’actualité du vin ». Cette rencontre d’une heure et demie animée par Jacques-Olivier Pesme, directeur de KEDGE Wine & Spirits Academy, se fera en présence d’Ophélie Neiman, journaliste et blogueuse vins (Le Monde), de l’actrice Armelle, de Jérôme Baudouin, journaliste et responsable de la diversification éditoriale à La Revue du vin de France, de Philippe Brenot, psychiatre, anthropologue, directeur des enseignements de sexologie de l’université Paris Descartes et auteur de l’ouvrage Le Vin et l’amour (Editions Féret) et de Jean-Didier Vincent, membre de l’Académie des Sciences, de l’Académie nationale de Médecine, professeur émérite à l’Université Paris-XI et membre de l’Académie des vins de France. Tous ces intervenants participeront également à l’after qui se tiendra au bar Latitude20 de La Cité du vin à l’issue du débat. Entrée libre, plus de renseignements ici.