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Les AOC cheverny et cour-cheverny ont un nouveau président


Michel Gendrier (photo) vient d’être élu pour un mandat de trois ans à la présidence du syndicat des vins d’appellations cheverny et cour-cheverny. Issu d’une lignée de vignerons installée au domaine des Huards à Cour-Cheverny depuis 1846, Michel Gendrier mène avec sa femme Jocelyne et son fils Alexandre ce vignoble familial de 37 hectares conduit de façon biologique et biodynamique.

Le nouveau président de ce syndicat qui a œuvré avec succès à la réalisation de projets structurant pour les appellations concernées (maison des vins de Cheverny, fête des vendanges) a commencé par remercier ses prédécesseurs, Daniel Tévenot et François Cazin, « pour le travail accompli », les vins des AOC cherverny et cour-cheverny étant désormais reconnus comme « des valeurs sûres du Val de Loire ».

Ajoutant que le vignoble avait connu une forte croissance et que, « malgré les difficultés des derniers millésimes », ce terroir attirait toujours des jeunes, Michel Gendrier a défini ses priorités : « Avec l’arrivée de jeunes vignerons au sein du conseil d’administration et du bureau, nous serons encore plus motivés. C’est en travaillant sur la qualité et sur notre notoriété que nous conforterons notre avenir. »

Nouveau bureau du syndicat des vins de Cheverny, janvier 2017 :
Président : Michel Gendrier

Premier vice-président : Jérôme Marcadet

Deuxième vice-président (section Cour-Cheverny) : Jean-Luc Gendrier 

Secrétaire : François Cazin

Secrétaire adjoint : Damien Cadoux

Trésorier : Guy Genty

Trésorière adjointe: Bénédicte Chesneau
Membre : Daniel Tévenot 

La nouvelle étiquette de la famille Sabon


Propriétaire du domaine de la Janasse à Courthézon, la famille Sabon vient d’acquérir un domaine de 19 hectares sur la commune voisine de Jonquières. Dotée d’une bâtisse du XVIIIe siècle sur la façade de laquelle figure le nom de ce “clos” de vignes, cette propriété produit des vins d’IGP principauté-d’orange et d’AOC côtes-du-rhône, côtes-du-rhône villages Plan de Dieu et châteauneuf-du-pape.

Premier millésime vinifié par les Sabon, avec le même respect de l’environnement, la même approche raisonnée du vignoble et la même recherche d’expression des terroirs qui président à l’élaboration des vins de La Janasse, le 2015 est déjà disponible pour ce qui concerne les côtes-du-rhône blancs et rouges. Le reste de la production de Clos St-Antonin est attendu au printemps.

Différentes dégustations sont prévues, notamment lors des salons professionnels Prowein (19-21 mars à Dusseldorf) et Découvertes en Vallée du Rhône (10-13 avril) et lors de la huitième édition des Printemps de Châteauneuf-du-Pape (08-09 avril), un rendez-vous ouvert aux amateurs.

Mes magnums (28) un sauternes tendre et soyeux

Château Rayne-Vigneau, premier grand cru classé de Sauternes 2010/h2>
Ce qu’il fait là
Il ne sera pas dit qu’un sujet « magnums » paraisse sans une bouteille de sauternes ou de barsac, ces vins plus que lumineux. Si les Français n’en achètent plus, c’est leur courte honte, tant pis pour eux. Nous, nous en buvons autant qu’il est possible avec infiniment de volupté.

Pourquoi on l’aime
On l’aime pour la gamme aromatique qui se déploie non pas comme une queue de paon, mais plutôt comme le bouquet final d’un feu d’artifice, ce genre d’éblouissement qui n’en finit pas. On l’aime comme on aime celle ou celui qui nous prend par les épaules pour nous réconforter, nous réchauffer, nous rassurer. C’est quelque chose comme ça, le sauternes. On l’aime enfin parce qu’il vient d’être repris par un entrepreneur qui y croit.

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100 hectares de plus pour Gassier

Filiale provençale du groupe Advini, propriétaire de Château Gassier et en charge de la distribution pour Château Beaulieu et Abbaye Saint-Hilaire, la maison Gassier gère désormais les vignes, la vinification et la commercialisation de Château Roquefeuille, un domaine de 100 hectares en appellations côtes-de-provence et côtes-de-provence Sainte-Victoire. Outre son activité viticole, cette propriété de 200 hectares sise au pied des monts Auréliens sur un site dont l’histoire remonte au XIe siècle propose également une offre œnotouristique qui concerne actuellement 13 000 visiteurs par an (événements familiaux et festifs). Le président de Gassier, Olivier Souvelain, indique que la reprise du domaine de Château Roquefeuille permet à la maison d’élargir son offre « de manière significative avec des vins issus de l’un des terroirs les plus valorisés de Provence. » Si des investissements sont prévus à la vigne et au chai, l’ensemble de la gamme a d’ores et déjà été retravaillé sur le plan qualitatif et esthétique et le millésime 2016 sera distribué aux Etats-Unis via le réseau d’Esprit du vin, filiale de Palm Bay.

Changement de direction pour Chanson Père & Fils

En mai dernier, Etienne Bizot et Gilles de Courcel, respectivement directeur général de la société Jacques Bollinger et de Chanson Père & Fils, confiaient à Vincent Avenel la direction commerciale de Chanson. Aujourd’hui, ce dernier prend la tête de la maison que Gilles de Courcel a dirigé quatorze ans durant, menant ces 43 hectares en grands et premiers crus de la côte de Beaune aux côtés de Jean-Pierre Confuron et sur la base d’« une approche méticuleuse de la vigne et des vinifications pour mieux exprimer les terroirs de chacun des climats. »

Etienne Bizot a remercié « très chaleureusement » Gilles de Courcel pour sa contribution au développement de ce domaine acquis en 1999 par la société Jacques Bollinger. Souhaitant la bienvenue à Vincent Avenel à la direction général de la maison, il a précisé que la famille Bollinger avait pour projet de poursuivre le développement à l’international initié par Gilles de Courcel et s’est dit « très confiant dans les qualités de Vincent Avenel pour piloter cette croissance et dans celles de Jean-Pierre Confuron pour poursuivre l’approche terroir qu’il a su développer chez Chanson depuis son arrivée. »

Fort d’une expérience de la Bourgogne de plus de quinze ans (chez Bouchard Père & Fils puis Faiveley), Vincent Avenel a déclaré succéder « avec fierté et enthousiasme » à Gilles de Courcel. « En neuf mois j’ai découvert une équipe expérimentée et investie, des moyens techniques d’avant-garde au service d’une qualité et d’un style exceptionnels, un patrimoine foncier et immobilier remarquable et enfin une distribution mondiale bien établie et solide. Ces fondamentaux sont de grands atouts que j’ambitionne d’optimiser afin de porter encore plus haut les couleurs de Chanson. »

Changement de direction pour Chanson Père & Fils

En mai dernier, Etienne Bizot et Gilles de Courcel, respectivement directeur général de la société Jacques Bollinger et de Chanson Père & Fils, confiaient à Vincent Avenel la direction commerciale de Chanson. Aujourd’hui, ce dernier prend la tête de la maison que Gilles de Courcel a dirigé quatorze ans durant, menant ces 43 hectares en grands et premiers crus de la côte de Beaune aux côtés de Jean-Pierre Confuron et sur la base d’« une approche méticuleuse de la vigne et des vinifications pour mieux exprimer les terroirs de chacun des climats. »

Etienne Bizot a remercié « très chaleureusement » Gilles de Courcel pour sa contribution au développement de ce domaine acquis en 1999 par la société Jacques Bollinger. Souhaitant la bienvenue à Vincent Avenel à la direction général de la maison, il a précisé que la famille Bollinger avait pour projet de poursuivre le développement à l’international initié par Gilles de Courcel et s’est dit « très confiant dans les qualités de Vincent Avenel pour piloter cette croissance et dans celles de Jean-Pierre Confuron pour poursuivre l’approche terroir qu’il a su développer chez Chanson depuis son arrivée. »

Fort d’une expérience de la Bourgogne de plus de quinze ans (chez Bouchard Père & Fils puis Faiveley), Vincent Avenel a déclaré succéder « avec fierté et enthousiasme » à Gilles de Courcel. « En neuf mois j’ai découvert une équipe expérimentée et investie, des moyens techniques d’avant-garde au service d’une qualité et d’un style exceptionnels, un patrimoine foncier et immobilier remarquable et enfin une distribution mondiale bien établie et solide. Ces fondamentaux sont de grands atouts que j’ambitionne d’optimiser afin de porter encore plus haut les couleurs de Chanson. »

Tout change chez Bollinger

Voilà que le grand groupe Bollinger rebat les cartes de sa gouvernance. C’est toujours passionnant. Comme souvent, tout commence par le désir d’un président de se retirer. Ce qui fait que, telles des chaises musicales, tout le monde monte d’un cran et libère son fauteuil. Mais là, puisque Jérôme Philipon, président de Champagne Bollinger, rejoint Étienne Bizot, (nouveau président de Société Jacques Bollinger en remplacement du très actif et très discret Jean-Marc Courau, démissionnaire) au poste de directeur général de cette holding familiale, il va falloir trouver un remplaçant à Jérôme Philipon. On se souvient que celui-ci, à son arrivée en 2007, avait passé une longue période en double commande avec son glorieux prédécesseur, Ghislain de Montgolfier. C’est une vertu de cette maison que de donner à ses dirigeants toutes les chances de réussir, ce que Jérôme Philipon n’a pas manqué. Il en sera de même, n’en doutons pas, pour le prochain, encore inconnu (de nous, au moins, mais de Bollinger aussi, j’ai l’impression).

Allo, Jérôme ?
Jean-Marc Courau s’en va et tout change ?
Je crois que vous n’avez jamais rencontré Jean-Marc Courau (en effet, NDLR). Il dirigeait le groupe très activement, mais en toute discrétion. Il n’était pas un homme du vin ou un communiquant, mais il a parfaitement bien mené le groupe. Il a émis le souhait de passer la main et, bien sûr, l’organigramme change. Étienne Bizot le remplace à la présidence et ils m’ont proposé la direction opérationnelle du groupe.

Et c’est plus intéressant pour vous que la présidence des Champagnes Bollinger ?
C’est plus large. Il y a deux maisons de champagne, deux maisons de vins, deux sociétés de distribution importantes. Et me mettre au service du développement de sociétés de premier plan est absolument enthousiasmant. Quand je vois le succès des champagnes Ayala, maison acquise par la famille Bollinger juste avant que j’arrive dans le groupe, c’est encourageant pour envisager une croissance organique. Cela dit, tant que mon remplaçant ne sera pas recruté et prêt, je conserve la présidence des champagnes.

Depuis Ayala, rien ?
Non, pas « rien ». C’est sans doute moins amusant à raconter, mais la famille a consenti des investissements importants dans le nouveau site d’habillage et de conditionnement d’Oger. C’était indispensable pour assurer le succès de la nouvelle bouteille et des grands contenants qui l’accompagnent. La famille a également acquis huit autres hectares de vignes, portant le total « domaine » à 170 hectares. On ne peut pas dire qu’il ne s’est rien passé. Mais pour la politique de développement externe du groupe, je vous recommande de poser les questions à Étienne Bizot.

Ce qui fut fait l’après-midi même au siège de la Société Jacques Bollinger, à quelques mètres des bureaux de Bettane+Desseauve.

Vendredi XIII, Château Ricardelle

LE VIN : Bien inscrite dans l’archétype de la clape avec ce jus séveux et salin. Pour découvrir l’appellation. Visez une viande rouge de grande qualité, savoureuse voire puissante.

LE DOMAINE :
Bruno Pellegrini, originaire d’’Italie, a acquis ce domaine en 1990. Le domaine compte 45 hectares répartis sur deux secteurs donnant chacun des vins différents : les coteaux du massif de la Clape, où sont produits les coteaux-du-languedoc-la-clape, dans les trois couleurs, et la plaine de l’’Aude au pied du massif, d’’où sont issus les igp pays-d’oc. Le vignoble est conduit dans une démarche de culture raisonnée certifiée Terra Vitis. Ce vigneron a été terriblement frappé par la grêle qui a anéanti une récolte. Passez-lui une petite commande, il le mérite.

Les inscriptions au prix plaisir bettane+desseauve 2017, c’est maintenant

Entre 2 et 15 euros
Le prix plaisir est un label de prescription indépendant qui aide les consommateurs dans leur quête du Graal : la bonne bouteille à petit prix. Il concerne les vins de toutes les régions de France (et les vins étrangers) dont le prix de vente est compris entre 2 et 15 euros TTC et moins de 25 euros pour les champagnes.

Un jury de consommateurs
Les membres du jury sont des amateurs capables de donner leur avis sur un vin en quelques mots. Ils sont encadrés par les experts bettane+desseauve.
Ce concours est ouvert à tous : domaines, châteaux, vignerons indépendants, maisons de négoce, caves coopératives, importateurs, marques de distributeurs.

Dégustation à l’aveugle
Les seuls critères de sélection sont le goût du vin et son prix de vente. Toutes les dégustations se font à l’aveugle. Les jurés attribuent trois médailles (or, argent, bronze) dans quatre catégories de prix (moins de 5 euros, de 5 à 10 euros, de 10 à 15 euros et moins de 25 euros pour les champagnes). Entre 25 et 30 % des vins présentés sont médaillés.

Inscription avant le 24 février
La dégustation prix plaisir 2017 a lieu le vendredi 24 mars à Issy-les-Moulineaux. Pour faire partie du jury ou si vous êtes vigneron et que vous désirez présenter vos vins, vous devez impérativement vous inscrire avant le 24 février (inscription en ligne ou par courrier).

Plus d’infos sur https://prixplaisir.bettanedesseauve.com

Contact professionnels : Cécile Cousinet, 01 48 01 98 27, [email protected]


100 000 euros récoltés grâce aux vignerons


La deuxième édition de « 12 de cœur », action de solidarité émanant du monde viticole dont nous avions expliqué le fonctionnement ici, a permis de récolter 100 000 euros grâce à la générosité de 179 vignerons et négociants français et à l’engagement de différents partenaires, les étudiants de l’ESC Dijon et de l’INSEEC Beaune, la société Hillebrand, la fondation Banque populaire et la Banque populaire Bourgogne-Franche-Comté et la plateforme de vente de vins iDealwine. Cette somme sera versée, comme l’année dernière et comme l’an prochain, à l’association Les Restos du Cœur (en 2019, un autre récipiendaire sera choisi pour trois ans). Elle équivaut à 100 000 repas servis.

Fondateur de « 12 de cœur » avec Aubert de Villaine, Jean-Claude Rouzaud, Jean-François Moueix, Jean-Pierre Perrin et Michel Boss et président de l’association, Pierre-Henry Gagey annonce par ailleurs que cette opération qui a fédéré en deux ans 665 vignerons et négociants de toutes les régions prend une autre ampleur : « Notre souhaitons poursuivre notre action au service des plus démunis mais nous manquons de moyens humains pour recruter à la fois de nouveaux donateurs et organiser les ventes de vin à travers la France. Plutôt que de créer une structure dédiée avec des frais de fonctionnement plus importants, nous préférons adapter le projet à l’international. Nous serons alors en mesure de collecter des sommes encore plus ambitieuses, intégralement reversées. »