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Dauvergne & Ranvier : les succès du nouveau négoce en Vallée du Rhône

 

Très vite, ils s’établissent au Château Saint-Maurice (à Laudun), qui va devenir l’un de leurs plus fidèles fournisseurs. Présents depuis près de dix années dans la région, ils jouissent déjà d’une certaine réputation, et la méthodologie qu’ils présentent rassure : contrairement à la plupart des œnologues qui se contentent de suivre uniquement les aspects techniques, eux en plus achètent tout ou partie de la récolte, un poids en moins pour des viticulteurs rhodanien dont le savoir-faire commercial n’est pas toujours rodé. En plus de nouer des relations de confiance, ils vont même jusqu’à prêter les fûts aux vignerons qui n’en ont pas à disposition, un casse-tête sur le plan de l’organisation et de la logistique, mais c’est à ces petits détails que l’on fait la différence, tout ne saurait se résumer au prix de l’hectolitre de vin. Autre manière de fidéliser leurs fournisseurs, avec qui ils entretiennent des relations sur le long terme : ils achètent du vin tous les ans, y compris dans les millésimes compliqués comme 2008. Certes, dans de tels millésimes, chacun consent à un effort, et in fine de nombreux crus sont déclassés sous d’autres étiquettes que Dauvergne-Ranvier, mais au moins le viticulteur a-t-il pu sauver les meubles, et DR sa réputation. Cette démarche très impliquée vers l’aval est nécessaire dans une appellation encombrée comme les Côtes du Rhône, où plusieurs centaines de millions de bouteilles débarquent chaque année sur les linéaires : mieux vaut avoir un plan pour se trouver une place au soleil. La stratégie de Dauvergne-Ranvier est très simple : elle repose sur une connaissance fine de la grande distribution, de ses acteurs mais surtout de ses méthodes, de ses délais et de ses incertitudes.

Par exemple, pour les appellations d’entrée de gamme, le vin n’a pas fini de fermenter qu’il faut déjà le réserver chez les vignerons pour, peut-être, mais sans garantie aucune, être retenu à la fin du printemps suivant pour les foires aux vins de l’automne ! Tout en croisant les doigts pour que les réservations ne soient pas revues à la baisse voire annulées, ou qu’au contraire on vous demande finalement le double ou le triple en volume.

Qui dit grandes surfaces ne dit pas vins générique, au contraire. C’est là que la marque Dauvergne-Ranvier a conquis ses lettres de noblesse, d’une part avec des produits de qualité régulièrement labellisés par les différentes enseignes ou dans des concours (notamment les jurys Monoprix Gourmet ou Prix+Plaisir, organisés par Bettane+Desseauve), mais aussi avec une lecture très claire de la gamme. Trois niveaux de qualité sont ainsi définis : vin-gourmand, pour les cuvées sur le fruit, grand-vin, pour des vins offrant un potentiel de garde, et vin-rare, pour les cuvées exceptionnelles, forcément en tirages limités, uniquement dans les grands millésimes. En marge de cette approche, quelques cuvées tout aussi soigneusement sélectionnées sont réservées pour la restauration, toujours avec ce même objectif du prix abordable pour un plaisir maximal.

Maintenant que la maison possède une certaine assise et une aura bien établie dans la région, elle vient de franchir un cap : l’acquisition en 2013 d’une dizaine d’hectares en Lirac et Tavel va donner un autre relief à l’aventure. À suivre…

 


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Mes magnums (4)

Château Quintus, saint-émilion grand cru 2012

Ce qu’il fait là
Un garçon, fût-il le prince Robert de Luxembourg, qui réunit deux crus classés de Saint-Émilion (Tertre-Daugay et L’Arrosée) pour n’en faire qu’un seul sous un autre nom (Quintus) et qui, du coup, perd le classement en toute connaissance de cause, mérite qu’on s’intéresse à ce qu’il fait.

Pourquoi on l’aime
Quand le propriétaire de Haut-Brion et de La Mission-Haut-Brion dépense quelques sous pour créer un saint-émilion, on peut s’attendre à un niveau d’exigence très, très, très élevé…

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Saint-Emilion part en tournée


Dès avril et jusqu’en octobre, les vignerons des appellations saint-émilion, saint-émilion grand cru, lussac-saint-émilion et puisseguin-saint-émilion se font nomades. Aménagée pour la dégustation, la camionnette Citroën en image ci-dessus sillonnera les routes de France du sud au nord et d’ouest en est afin d’aller à la rencontre des amateurs.

Parti du constat que 56 % des vins de Saint-Emilion sont vendus en France, le « Saint-Emilion Wine Trip » ira de ville en ville, de marchés en festivals, proposer des initiations à la dégustation et des formations (quatre à cinq sessions par jour) sous la houlette du sommelier Frédérick Breysse et sur la base de seize vins issus des quatre appellations.

L’aventure débutera à Bordeaux les 9 et 10 avril sur le marché des Capucins, passera ensuite par Libourne pour la première édition de Link, salon numérique consacré à l’innovation digitale et à la création artistique multimédia, avant de se déployer en Alsace, en Bretagne, dans le Nord et enfin à Paris pour un dernier rendez-vous à l’occasion des vendanges de Montmartre.

Une vingtaine d’arrêts sont prévus, à découvrir dans la vidéo ci-dessous et sur le site dédié, cliquer .



Riesling bio

Vin certifié par Ecocert, cet alsace riesling 2014 proposé par la cave de Ribeauvillé est issu d’un vignoble de 11 hectares « travaillé en agriculture biologique, sans aucun traitement chimique, avec de petits rendements », de raisins vendangés à la main et d’un pressurage qui s’est fait en grappes entières « sur des pressoirs pneumatiques afin d’éviter toute trituration et de respecter au maximum la matière première. »

Annonçant un vin équilibré qui se distingue par son nez fin, complexe et minéral, et dont la finale dévoile des arômes de citron vert et des notes minérales, la Cave conseille de le marier, à une température de serivce située entre 8 et 10 °, « avec des poissons grillés, des coquillages, des quiches, des tartes aux poireaux, du saumon cru mariné ou bien encore des fromages de chèvre secs. »

Fondée en 1895 par les vignerons de Ribeauvillé, la Cave cultive un domaine de 235 hectares de vignes en coteaux, dont font partie huit grands crus et de nombreux lieux-dits et villages. Largement exposé au soleil et protégé par la barrière des Vosges, ce vignoble est situé sur un champ de failles « qui a donné naissance à une multitude de fractures naturelles, créant des sous-sols d’une incroyable richesse » favorisant à la fois l’acidité et la structure des vins.

Ribeauvillé-bio












Cave de Ribeauvillé, riesling bio 2014, 7,70 euros

La passion selon Saint-Mont

Le vignoble de l’appellation saint-mont, dans le Sud-Ouest, organise ce week-end ce qui est devenu « l’un des principaux rendez-vous œnotouristiques de la région. » Comme chaque année, une dizaine de villages s’animeront au gré de dégustations de vins et de cours de cuisine, cette fête faisant la part belle à la gastronomie et aux chefs.

Pour la première fois, en plus des châteaux de Sabazan et Saint-Go, les amateurs seront invités au monastère de Saint-Mont, récemment devenu la propriété de la cave Plaimont Producteurs (nous vous en avions parlé ici), pour une dégustation verticale de la cuvée “Monastère”.

Un atelier sera dédié à l’art de l’assemblage, un parcours olfactif sera proposé aux plus jeunes et un food-truck proposant des produits locaux sera également de la partie. Parrainée par le journaliste et chroniqueur gastronomique Vincent Ferniot, « Saint-Mont, vignoble en fête » débutera vendredi soir en fanfare. Programme détaillé ici.

4e Printemps de Tokaj : rendez-vous les 22, 23 et 24 avril 2016

Amateurs, acheteurs, sommeliers, restaurateurs, importateurs de tous pays : les amoureux de Tokaj se donnent rendez-vous pendant trois jours lors du quatrième Printemps de Tokaj, les 22, 23 et 24 avril 2016.

Evènement phare de ce week-end fleuri, la vente aux enchères se déroulera le samedi 23 avril, dans le centre culturel de la ville de Tokaj. Le catalogue de présentation est encore tout chaud, il est également consultable sur internet http://tokajiborlovagrend.hu/en/

Dix-neuf producteurs, sociétés familiales ou grand groupe, présenteront vingt-sept vins différents. Cette édition est marquée par un bel équilibre entre vins secs et vins liquoreux. Que des quantités limitées, des cuvées exceptionnelles réservées pour cette vente annuelle, comme le Tokaji Furmint Illésházy-dűlő 2015 de Disznókő ou son Tokaji Aszúkollekció 2013, le Tokaji Furmint Szárhegy-dűlő 2015 de Patricius, ou encore le Tokaji Furmint Középhegy 25-ös hordó 2015 de Zsirai.

Fidèles au poste, Barta, Tokaj Crown Estates, Disznókő, Demetervin, Füleki, Béres, Holdvölgy, Kvaszinger, Szent Benedek, Tokaj-Hétszőlő ou Samuel Tinon. De nouveaux participants méritent l’attention : Dorogi, Erzsébet, Basilicus, Sauska Tokaj.

Rappelons qu’il s’agit de vins contemporains de Tokaj : 2015 pour les secs, le plus vieux vin présenté étant une vendange tardive Tokaji Remete 2006 de Szent Benedek. Les lots sont proposés en fûts ou demi-fûts, comme à la vente aux enchères des Hospices de Beaune, mais cette année, des lots de bouteilles seront également mis en vente. Ce n’est pas la seule nouveauté. Une magnifique initiative viendra ponctuer la vente : une caisse de quatorze flacons du Cercle de Mád. Les bénéfices seront reversés à Mike Grgić’s, un producteur croate, dont la cave a été ravagée par le feu en 2015.

Créer son groupe d’acheteurs

Le Printemps de Tokaj est organisé par la Confrérie de Tokaj qui rassemble les passionnés du célèbre liquoreux, producteurs et consommateurs, professionnels et amateurs, chercheurs et écrivains, gourmands et gourmandes. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent voir évoluer la région. 40 % des résultats de la vente (hors taxe) lui sont reversés et sont utilisés pour l’organisation de la vente annuelle et pour l’amélioration du paysage de la région qui fait partie du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2002.

Depuis la première vente aux enchères de Tokaj, les résultats n’ont cessé de grimper : 67 500 euros en 2013, 90 433 euros en 2014 et 100 415 euros en 2015. Les acheteurs sont venus toujours plus nombreux, avec 40 % d’étrangers l’an passé, dont la France et les Etats-Unis. Il est possible de créer des groupes d’acheteurs afin de bénéficier de quelques bouteilles par lot. Enfin, les intéressés peuvent enchérir par téléphone.

Le programme de Printemps s’étale sur trois jours : accords mets et vins, master class, découverte de la région, concert de jazz et intronisation des membres de la Confrérie dans la cave Rakoczi de Tokaj.

Informations : www.tokajiborlovagrend.hu

 


C’est bientôt le printemps

Dès jeudi, l’événement organisé par les appellations du Languedoc et du Roussillon dans les restaurants, les bars à vins, les brasseries, les tables d’hôtes et chez les cavistes est de retour à Paris pour un mois. Pour cette cinquième édition, « Le Printemps du Languedoc-Roussillon » sera également présent à Rennes, à Lille et à Toulouse. Avec des menus 100 % cuisine du Sud, des suggestions d’accords mets-vins ou encore des formules « un verre offert pour un verre commandé », plus de 1 000 établissements sont partenaires cette année de cette opération de valorisation des différentes appellations de la région. Pour trouver les plus proches de chez eux, les amateurs pourront se connecter à l’application “GeoVina”, dédiée aux vins et à l’œnotourisme en Languedoc-Roussillon, qui proposera pour l’occasion « un agenda complet des événements organisés pendant la manifestation. »

En plus des douze vins qu’il propose en dégustation au verre toute l’année à ses clients, Philippe de Laulanié, qui tient la cave de dégustation Wine Touch (Paris 4e) participe pour la troisième fois à l’événement : « Cette année, nous allons mettre à l’honneur trois ou quatre viticulteurs qui viendront faire goûter leur production dans les appellations coteaux-du-languedoc et corbières, à raison d’une dégustation par semaine. » Pour Alain Fontaine (Le Mesturet, Paris 2e), qui participe au « Printemps » depuis l’origine, c’est également l’occasion de faire venir des vignerons et de créer des moments d’échange. « C’est une région qu’on adore et que nous souhaitons faire découvrir aux clients. Cette opération permet de mettre en avant les vins (…) que nous avons à la carte tout au long de l’année. Nous avons également un vin du mois que nous mettons sur table durant cette période. »


infographieSuddeFrance

Bienvenue à Soutard

Déjà récipiendaire d’un Best of Wine Tourism d’or, dans la catégorie « Architecture, parcs et jardins », le château Soutard a reçu en janvier dernier le prix de l’œnotourisme lors des Trophées du vin 2016 de La Revue du vin de France. Située « sur cet unique plateau calcaire où tous les grands crus de Saint-Emilion se révèlent », cette propriété qui appartient depuis 2006 à AG2R La Mondiale a été entièrement restaurée. D’abord rénovée d’un point de vue viticole à partir de 2007 (deux ailes sont dédiées aux cuviers, aux chais et à la salle de dégustation), elle a désormais retrouvé tout son lustre d’origine et a inauguré en septembre dernier les quatre chambres d’hôtes en photo ci-dessous.

Outre les balades dans le parc qui entoure cette chartreuse XVIIIe dont tous les meubles et tableaux d’époque ont été achetés en vente publique et tous les tissus sont des rééditions de dessins du XVIIIe siècle, les hôtes de ces lieux pourront entreprendre une visite de la propriété avec dégustation commentée (10 euros par personne), se mettre quelques heures dans la peau d’un chef de culture ou d’un maître de chai (“Journée du vigneron”, 50 à 90 euros selon les périodes), s’essayer aux accords mets-vin (“Défi culinaire”, 150 euros) encore découvrir le patrimoine architectural de Saint-Emilion, inscrit en 1999 sur la Liste du patrimoine mondial depuis 1999 (“Visite Unesco”, 60 euros).

Réservation au 05 57 24 71 41.


De gauche à droite et de haut en bas, la “Chambre Baldaquin” (270 ou 315 euros la nuit selon la saison), la “Chambre aux Oiseaux” (200-250 la nuit), la “Chambre Polonaise” (250-295 euros) et la “Suite Oberkampf” (280-330 euros).
De gauche à droite et de haut en bas, la “Chambre Baldaquin” (270 ou 315 euros la nuit selon la saison),
la “Chambre aux Oiseaux” (200-250 la nuit), la “Chambre Polonaise” (250-295 euros) et la “Suite Oberkampf” (280-330 euros).

Bandol à Paris

Le caviste parisien Legrand Filles et Fils dédiera la soirée du mardi 15 mars à un domaine historique de l’appellation bandol, propriété de la famille Peyraud depuis 1834. Dirigé par Daniel Ravier, ingénieur agronome qui sera présent lors de cette dégustation, le domaine Tempier déroule ses 38 hectares sur des « pentes escarpées inondées de lumière » et cultive ses vignes en biodynamie depuis 2013. Au long d’un menu que l’on peut découvrir en cliquant , les amateurs pourront apprécier différents millésimes des cuvées de bandol rosé, blanc et rouge produites par la propriété. Tarif : 120 euros par personne, plus de renseignements ici. Réservation au 01 42 60 07 12.