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Etournelle (ou Estournelles) Saint-Jacques

Un des crus (2 hectares 03 ares) ayant le droit d’ajouter Saint-Jacques à leur nom, ce qui est fort justifié en raison d’une situation merveilleuse en haut de côte, au dessus des Lavaux et en bordure de la parcelle du clos Saint-Jacques.
Le sol y est homogène, graveleux, parfaitement drainé, tout-à-fait comparable à son illustre voisin. Le vin produit ici est un des plus fins et des plus distingués du coteau, merveilleusement équilibré.

Michel Bettane

Fonteny et clos du Fonteny (ou Fontenys)

Ce cru (3 hectares 73 ares) termine la série des vins de piémont des grands crus, à la suite des Ruchottes-Chambertin tout contre les premières maisons du village et sert de transition avec les vins du cône de déjection. Son caractère est infiniment plus original et personnel avec un magnifique bouquet de cerise ou de myrtille, d’une finesse parfois considérable.

Michel Bettane

Les Goulots

Le cru (1 hectare 81 ares) termine la série des vins de la Combe d’Orveau, au dessus des Champeaux sur le coteau accidenté, mais bien exposé de Brochon. La vigne y peine à mûrir en raison de présence d’eau dans le sous-sol, mais le raisin tient bien, sans pourrir, pour peu qu’on ait la patience d’attendre. Le vin est plein, mais sans finesse particulière et sans grande persistance aromatique.

Michel Bettane

Lavaux-Saint-Jacques

Cru fort connu et d’une surface relativement importante (9 hectares 53 ares), il est bien mis en valeur par d’excellents producteurs. Il jouxte le clos Saint-Jacques sur une longue pente. L’érosion a accumulé la terre dans la partie basse qui est plus fertile et donne de plus gros raisins. La partie la plus noble se trouve dans la moitié supérieure du climat, jusqu’aux Varroilles. Le vin produit est très racé, longiligne, tendu, raffiné, jamais aussi opulent et sensuel que les Cazetiers et rarement aussi harmonieux et subtil que le clos Saint-Jacques. Mais ces petites différences constituent ce qu’on aime et qu’on recherche en Bourgogne. Il plaira aux amateurs de vins stricts qui ont la patience de le faire vieillir.

Michel Bettane

La Perrière

Etendu sur 2 hectares et 47 ares, c’est un cru classique du piémont, sous le Mazis-Chambertin et contigu à la partie haute du clos Prieur. Les vins y ont du corps, de l’énergie, mais pas de raffinement particulier dans la texture.

Michel Bettane

Petits Cazetiers

Je soupçonne que les producteurs du cru (un hectare) l’intègrent dans leur cuvée de Cazetiers même si, parfois, certains l’étiquettent à part. Ce serait justice, les vignes se touchent et les vins y ont le même caractère, avec peut-être un peu moins de corps.

Michel Bettane

Plantigone ou Issart

Ce petit cru obscur (0,62 hectare) mais bien situé, en face des Ruchottes du dessus, dans la partie la plus pittoresque du vignoble avec ses vieux murs, a été repris par le domaine Faiveley.

Michel Bettane

Poissenot

Petit cru (2 hectare 20) rendu célèbre par le domaine Geantet qui en produit toujours l’expression la plus mémorable : un vin coloré, vigoureux, fortement musqué ou fumé avec l’âge. Il faut savoir y attendre la maturité du raisin, il est en effet soumis au vent froid du haut du secteur des Varoilles.

Michel Bettane

Clos Prieur (Haut)

La partie basse du cru est en appellation village mais la partie haute (deux hectares) de tout temps a produit un gevrey classique, épi- cé et réglissé, très régulier mais évidemment sans l’étoffe, la longueur et le cachet des grands crus voisins. Le meilleur producteur est le domaine Jean Trapet.

Michel Bettane

Romanée

Avec sa taille (1,06 hectares) et son nom, ce cru devrait être une légende, digne de son magnifique emplacement au dessus des Varoilles. Il n’en est rien, hélas.

Michel Bettane