Créé par le syndicat des cavistes professionnels (SCP) en partenariat avec différents acteurs du secteur, au rang desquels on trouve Champagne Joseph Perrier, Champagne Thiénot ou encore les vignobles Dourthe (Bordeaux), le « Concours du Meilleur Caviste de France » est un événement qui se déroulera tous les 2 ans. La finale de la première édition se tiendra le 6 octobre 2014 à Paris et trois trophées, bronze, argent et or, seront remis.
D’ici là, ce concours ouvert aux 5 500 cavistes indépendants ou en réseau aura donné lieu à des épreuves de sélection (17 mars) et à une demi-finale réunissant les 40 prétendants au titre de meilleur caviste (15 septembre). Au long d’épreuves écrites et orales, ce ne sont pas simplement les connaissances des candidats qui seront jugées, mais aussi leurs dons pour l’accueil, le conseil et la vente, soit le cœur même de leur métier. Le jury sera composé de professionnels et de personnalités du vin et le règlement complet est là. Les inscriptions viennent d’ouvrir, clôture le lundi 13 mars.
Concours de cavistes
Whisky et mythologie
Après Thor et Loki, voici Freya. La Maison Highland Park a encore choisi le nom d’une divinité nordique, féminine cette fois, pour baptiser la troisième pièce de sa collection de whiskys « Valhalla », un single malt de 15 ans d’âge qui « offre des arômes de chocolat blanc avec une note de fruits tropicaux issue de la douceur fumée qui constitue la marque de fabrique d’Highland Park. » D’après Gerry Tosh, directeur marketing de cette distillerie du bout du monde, fondée en 1798 dans les îles Orcades, « Freya était une déesse sereine, spirituelle et généreuse, à la beauté et la majesté absolument captivantes. » Embouteillé à un volume de 51,2 %, ce whisky en édition limitée est présenté, comme les précédents, dans un coffret-drakkar. Il sera disponible chez les cavistes dès avril au prix de 239 €.
Développement durable, le groupe Castel aussi
Nous avons rencontré Alexis Raoux. Ce jeune (28 ans) cadre du groupe est aussi l’un des nombreux héritiers de l’empire créé il y a cinquante ans par Pierre Castel. Il a la charge de l’activité développement durable au sein du groupe. Il envisage son métier d’une manière transversale. Il répond à nos questions.
Le strip-tease du caberlot

Florence, l’hiver. La lumière de Toscane dans un bleu changeant. Les petites rues pas bien tenues, pavés disjoints et camionnettes brinquebalantes, Florence est un gros bourg de province. Bien sûr, il y flotte des ambiances, on y croise des fantômes, on se souvient d’un temps lointain, de vieux palais se chargent de nous rafraîchir la mémoire. Ces souvenirs ne sont pas les nôtres et, dans l’historique, je préfère Venise, Rome, Sienne. Florence, c’est la Toscane, l’avantage est considérable. Les vins. Nous sommes réunis au Cibreo, mythique restaurant florentin, pour ça.
Le très élégant Moritz Rogosky et Bettina, son admirable mère, ont rassemblé 64 dégustateurs du monde entier pour…lire la suite
Bourgogne : le buzz de la cicadelle
On parle maintenant de « l’affaire Giboulot », en Bourgogne et sur la planète viticole, c’est le buzz médiatique de ces sept derniers jours, relayé par nombre de médias nationaux et internationaux, associations de soutien et surtout la pétition lancée par l’ISPN (452 824 signatures à l’heure où cet article est rédigé).
L’affaire : Emmanuel Giboulot, viticulteur en biodynamie a refusé d’appliquer en 2013 l’arrêté préfectoral imposant un traitement préventif insecticide à tout le vignoble de Côte d’Or pour éradiquer la cicadelle, insecte vecteur de la maladie de la flavescence dorée qui provoque la mort de la vigne. Contrôlé par les services de l’État, il a été convoqué par la justice au mois de décembre avec report de l’affaire au tribunal correctionnel ce lundi 24 janvier.
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Face à cela l’interprofession bourguignonne représentée par les présidents du BIVB*, de la CAVB* et du SEDARB*, a décidé de réagir en donnant sa position officielle dans une conférence de presse ce vendredi 21 février. Manifestant leur « ras le bol des informations erronées qui circulent sur cette affaire qui remettent en cause et décrédibilisent la Bourgogne », ils n’ont pas souhaité se porter partie civile pour ne pas en faire un exemple
ou un martyr.
La lutte contre ce fléau est l’affaire de toute la profession et non d’un seul de ses membres. Il faut laisser aux professionnels le soin de régler cette problématique importante, en encourageant la prospection des pieds malades et leur arrachage, et notamment travailler avec les pépiniéristes. En effet le traitement des jeunes plants de vignes à l’eau chaude serait en mesure d’éviter le développement de la maladie. Si l’interprofession affirme que cette affaire ne fait pas avancer le débat et même l’entrave, on peut penser que le plan de traitement 2014 sera assurément très mûrement réfléchi et pris dans la concertation.
Marie-Antoinette de Szczypiorski
* Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne, Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne et Service d’écodéveloppement agrobiologique et rural de Bourgogne
Un commentaire
Évidemment, le très grand nombre de pétitionnaires interpelle l’observateur. L’émotion provoquée par les risques encourus en justice par le viticulteur rebelle, six mois de prison et 30 000 euros d’amende, explique seule cette levée de boucliers. En effet, de nombreuses voix raisonnables s’élèvent pour expliquer qu’il y a une part d’irresponsabilité dans le refus d’Emmanuel Giboulot de traiter ses vignes de façon préventive. Le risque sanitaire pour tout le vignoble est tel qu’on est légitime à se demander si un seul homme peut se mettre en travers d’une démarche collective au seul motif qu’il n’y croit pas, que c’est contraire à ses convictions. En a-t-il le droit ?
Réponse dans quelques heures.
Nicolas de Rouyn
Mise à jour :
Le parquet a requis 1 000 euros d’amende dont la moitié avec sursis. Et pas de prison, évidemment. Voilà une étrange requête. Le fait de demander une amende reconnaît la réalité de la faute. Mais si le risque est réel et sérieux pour justifier le traitement préventif, il fallait requérir lourdement contre Giboulot. Dans le cas contraire, il fallait le relaxer purement et simplement. Cette requête symbolique n’éclaire rien et ne renforce ni la crédibilité des autorités en charge, ni les vignerons qui s’interrogent légitimement sur le bien-fondé des décisions prises par les instances responsables. Le jugement a été mis en délibéré au 7 avril à 13 h 30.
Nicolas de Rouyn
Photo : Wikimedia
Le vin, côté sud
Montpellier accueille dès aujourd’hui et pour trois jours la onzième édition du salon Vinisud, certes strictement professionnel mais assorti d’une application que tout amateur peut télécharger. Si toutes les régions productrices de la moitié sud de la France (Languedoc, Roussillon, Provence, Vallée du Rhône, Sud-Ouest, Corse) y sont représentées, c’est bien tout le vignoble méditerranéen qui trouve là une vitrine pour ses vins, qui représentent plus de 50 % de la production mondiale. L’année dernière, près de 33 000 visiteurs sont venus découvrir le travail de 1664 exposants venus de France, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, de Tunisie, de Turquie, du Maroc ou encore de l’Algérie.
Vinisud a également une version asiatique dont la seconde édition se tiendra fin octobre à Shanghai.
Qu’est ce qu’on fait ce week-end ?
Tain l’Hermitage
En trente ans, la foire aux vins créée en 1984 par Gilbert Bouchet, président du Syndicat d’initiative désormais
maire de Tain, est devenue un salon très fréquenté, traditionnellement organisé à la fin de février. L’année dernière, près de 12 000 visiteurs étaient présents pour ce rendez-vous dédié aux plus grands crus des Côtes du Rhône septentrionales et 85 vignerons ont présenté leur travail dans les appellations côte rôtie, condrieu, saint-joseph, crozes-hermitage, hermitage, cornas, saint-péray et brézème. Cette trentième édition démarre dès ce vendredi
avec un nocturne (16 h – 21 h) et se poursuivra jusqu’à lundi. Initiations à la dégustation, accords vin et chocolat, espace gastronomique, tout le programme est là. Entrée : 7 €, avec un verre de dégustation.
Rasteau
Parmi les joies de l’hiver, il y a la truffe et les huîtres. La Cave de Rasteau n’a pas choisi entre les deux et propose depuis début janvier des dimanches très gastronomes. Ce 23 février, à 11 h, ce sont les huîtres de Bouzigues qui seront à l’honneur pour la troisième fois, accordée aux vins blancs de la cave.
Entrée libre, plus de renseignements au 04 90 10 90 14.
Paris
Le salon de l’Agriculture démarre ce samedi et durera jusqu’au 2 mars. Au Pavillon des vins (hall 2.2, stand B55), 300 m2 sont dédiés à ce travail de la terre qui pèse si lourd dans la balance commerciale française (les ventes de vin à l’étranger sont le poste d’exportation le plus important après l’aéronautique). Au croisement de notre culture, notre alimentation et notre économie, le vin est une chose qui s’apprend. Son histoire, sa diversité, ses appellations, ses terroirs, ses cépages, ses méthodes d’élaboration, ses accords, ses métiers, son tourisme, ses réussites,
sa place dans notre société et dans le monde, tout cela sera expliqué aux visiteurs. Toutes les infos, là.
Edimbourg
A l’hôtel Balmoral, luxueux établissement propriété du groupe Rocco Forte Hotels depuis 1997, il y a depuis peu
un nouveau bar à whisky qui a été très simplement baptisé Scotch. Là, l’amateur se voit proposer des sessions
de dégustation de whiskys écossais, sous la houlette d’ambassadeurs expérimentés. Ces voyages gustatifs se font autour de différents thèmes, région, finition, âge, rareté, avec une sélection de quatre ou cinq larmes de whisky conçus pour plaire aux novices comme aux plus fins connaisseurs. Accompagnées d’amuse-bouches (amandes fumées, salami de sanglier, chocolat suisse et fromage écossais) et d’eaux provenant des sources à l’origine
même de l’élaboration du whisky, ces séances de dégustation se réservent au +44 131 524 7142 ou en écrivant
à [email protected]. Leur prix varie de 35 à 105 €.

De la prison ferme pour un vigneron bourguignon ?
Six mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. C’est le risque encouru par ce vigneron pour avoir renoncé à exécuter en juin 2013, un arrêté préfectoral lui demandant, à lui comme à l’ensemble des exploitants du département, de traiter ses vignes avec un insecticide contre la cicadelle, insecte responsable de la flavescence dorée.
Malheureusement, les chances de condamnation sont élevées. Même s’il se déclare prêt à répondre de ses actes, il existe un mince espoir qui passe par une mobilisation populaire intense. Soutenu par l’Institut pour la protection de la santé naturelle (IPSN), une pétition, qui a déjà obtenu plus de 300 000 signatures, a été mise en ligne ici. Nous ne saurions trop vous inciter à signer cette pétition.
Emmanuel Giboulot travaille dix hectares de vigne en agriculture biologique et biodynamique depuis 30 ans. Bien plus qu’un simple fait divers, ce qui va se jouer lors de cette comparution dépasse de très loin la situation personnelle de ce vigneron et pourrait toucher l’ensemble de la filière biologique. Affaire à suivre. De près.
L'Italie d'Inter Caves

Réseau de caves-entrepôts qui compte 125 implantations en France et propose plus de 1 000 références
(dont 400 vins et plus de 350 whiskies), le caviste Inter Caves étoffe son offre italienne. Si l’Apérol (16, 95 €)
et les bières (dont la Super Baladin élaborée par un vigneron) sont évidemment au programme, c’est surtout
la gamme des vins qui se densifie et propose un tour des régions productrices d’Italie.
Toscane
Chianti Classico DOCG, Terre del Palio, 11,65 €
Lambrusco Dolce DOC Medici Ermete Quercioli, 7,90 €
Sicile
IGT Sicilia, Nero d’Avola Principi di Butera, 9,95 €
Piémont
Barbera du Piémont DOC Terza Generazione, 7,30 €
Moscato d’Asti DOCG Ca ‘dei Mandorli (5% vol.) 9,99 €
Frioul
Prosecco DOC Spumante Brut Tenuta Ca’Bolani, 9,25 €
Vénétie
IGT Venetie, Pinot Grigio Borgo Sanleo, 6,90 €
Soave Classico DOC Zonin Classici, 7,30 €
Valpolicella DOC Bertani, 8 €
Les Marches
Montepulciano d’Abruzzo Bordo Sanleo, 6,25 €









