Pour accompagner le gros événement “vin” que représente chaque année la sortie du beaujolais nouveau,
le réseau des Bistrots Beaujolais s’associe à Vin & Société*, structure représentant la filière viti-vinicole française
et prônant une consommation de vin modérée et responsable. Vin & Société défend une consommation de raison, sans privation mais sans abus, dans le respect de soi et des autres. L’heure du beaujolais nouveau, événement
qui valorise la place du vin dans notre société, est une parfaite occasion de de soutenir un modèle pertinent de consommation du vin en France et de mettre en avant le “bien boire”. Ce soir, cet engagement se matérialisera
sur le terrain par la mise à disposition gratuite d’éthylotests distribués lors des festivités organisées dans les Bistrots Beaujolais en France (liste détaillée ici) Parce que le vin est et doit rester synonyme de joie, de plaisirs simples,
de moments partagés entre amis ou en famille et aussi de découverte, comme celle qui est au programme depuis 1985 en ce troisième jeudi de novembre.
* La mission de Vin & Société : transmettre les valeurs du vin, défendre ses atouts socio-économiques, promouvoir une consommation qualitative et responsable en entretenant un dialogue permanent avec les pouvoirs publics et les représentants de la société civile sur toutes les thématiques qui donnent sens à la place du vin dans notre société, comme l’art de vivre, la santé, l’économie et la politique.
Beaujolais, une fête responsable
Le beaujolais de ce soir
En Beaujolais comme dans la plupart des vignobles français, le millésime 2013 est tardif par rapport à la moyenne des dix dernières années. Les vendanges (effectuées à la main, dans tout le vignoble) ont duré trois semaines et
se sont achevées mi-octobre. La météo estivale idéale avec un ensoleillement record en juillet et en août a permis de conserver un très bel état sanitaire qu’aucun aléa climatique n’est venu perturber. La maturation s’est déroulée dans de bonnes conditions, de manière lente et progressive. Les brefs épisodes de pluie en septembre ont permis aux baies de prendre un peu de volume. Les vignerons ont donc récolté des raisins sains avec une jolie maturité.
En volume, la récolte est modérée, mais reste néanmoins bien supérieure à celle historiquement faible de 2012. Elle devrait ainsi avoisiner les 700 000 hl. Les premières dégustations révèlent des vins fins dotés d’une superbe expression aromatique et d’une belle couleur. « Le millésime 2013 offre des vins structurés. La fraîcheur automnale, qui se retrouve d’ailleurs dans les flacons, a permis de conserver la couleur des vins », constate Bertrand Chatelet, directeur technique de la Sicarex (Institut de recherche implanté à Villefranche-sur- Saône et dédié à l’étude des vignes du Beaujolais). « Les tanins sont nets, d’une grande finesse et parfaitement intégrés, ce qui apporte structure et longueur en bouche. Ces premières dégustations confirment la belle qualité du millésime. »
Aux amateurs de se faire leur avis dès aujourd’hui, en ce troisième jeudi de novembre traditionnellement dévolu depuis 1985 à la découverte du beaujolais nouveau*, ce vin issu du cépage gamay, vinifié en grappes entières,
et dont la maturation courte (4 à 5 jours) exige un savoir-faire complexe qui relève de l’artisanat. A Paris, deux incontournables rendez-vous de dégustation vous permettront de découvrir le travail de Pierre-Marie Chermette
au Domaine du Vissoux, à Saint-Vérand. Au programme de jeudi et vendredi chez Crus, trois versions de ses beaujolais primeur 2013, Les Griottes rouge, Les Griottes rosé et la cuvée Vieilles Vignes (3 € le verre ou 15 €
la bouteille, avec charcuterie de terroir, plus de renseignements ici). Tous ces vins sont issus de très beaux terroirs plantés en vieilles vignes, et non chaptalisés.
C’est sans doute la raison pour laquelle Legrand Filles et Fils élabore depuis bien longtemps son beaujolais
avec ce même domaine. Chaque année, un mois avant la “sortie officielle”, l’équipe Legrand se rend à Saint-Vérand-le-Vissoux. Une fois tous les vins dégustés un à un, l’assemblage peut débuter, équilibre, structure, arômes, tout est passé en revue et minutieusement critiqué afin d’obtenir « le plus beaujolais des beaujolais. » Comme
nous sommes jeudi, il y aura aussi de la musique, une habitude de la maison. Un duo accordéon-voix assurera une ambiance de guinguette jusqu’à 20 h. Le verre sera à 3,50 €, les prix en bouteille, magnum ou jéroboam sont là.
* Le vignoble beaujolais regroupe près de 3 000 exploitations au total (toutes appellations confondues),
12 coopératives, 169 négociants (Beaujolais, Mâconnais, Bourgogne). Les volumes de beaujolais nouveau
mis sur le marché en 2012 s’élevaient à 235 000 hl, soit plus de 32 millions de bouteilles. Ce qui représente un peu plus d’un tiers de la production totale du vignoble beaujolais. Les deux autres tiers restants sont constitués par
les beaujolais et beaujolais-villages non vinifiés en vins nouveaux, ainsi que les dix crus du Beaujolais (brouilly, chiroubles, chénas, côte de brouilly, fleurie, juliénas, morgon, moulin à vent, régnié, saint-amour). Avec 112 000 hl de beaujolais nouveau exportés dans 110 pays en 2012, représentant 47% des volumes mis en marché, le Beaujolais se place parmi les leaders des vignobles français à l’export (en pourcentage).
Pas envie de beaujolais ?
Aventure initiée il y a quelques années par Jérémie Huchet et Jérôme Mourat, deux vignerons passionnés par
les grands vins blancs de Loire, Les Bêtes Curieuses sont des cuvées issues de quatre des sept crus communaux de l’appellation muscadet-sèvre-et-maine. Sols travaillés par labour, sans désherbant, vignes vendangées manuellement et vins élevés longuement à la Nantaise, en cuve souterraine, sans bâtonnage, l’idée est de livrer des expressions «nature» de ces terroirs. Dernier-né de la maison, Le lapin de six semaines est un muscadet primeur, 100 % melon de bourgogne issu des jeunes vignes d’une parcelle nommée «La Garenne» (ceci explique cela). Entre la récolte et la mise en bouteille, il y a eu six semaines. Ce jus de raisin juste fermenté, frais, fruité,
aux arômes mentholés, anisés, citronnés, pure expression du fruit sans sulfite ajouté, est à boire avant la fin de l’année. Pourquoi pas ce soir, pour faire l’intéressant ? Pour savoir où acheter (pour 6 €) l’une des 6 500 bouteilles produites, on appelle le Domaine de La Chauvinière (02 40 06 51 90) ou les Vignobles Mourat (02 51 97 20 10).
Nouveau. L’étiquette de mouton 2011
En voilà du « breaking news ». Un lundi ordinaire dans une France « apaisée », des fusillades dans tous les coins, prise d’otages, déclarations solennelles de partout, un gars sur le carreau, grèves, manifs et paf, c’est Mouton-Rothschild qui informe le monde haletant de curiosité de sa nouvelle étiquette pour le millésime 2011.
Là, deux attitudes. L’investigation ou le copié-collé.
J’hésite. Mais pas longtemps.
Donc, voilà ce qu’en dit le blog d’iDealwine : « Le visuel du millésime 2011 a été confié par la baronne Philippine de Rothschild au peintre et sculpteur Guy de Rougemont.
Peintre, sculpteur français, Guy de Rougemont a toujours cherché à abolir la frontière entre les deux disciplines. Ses œuvres monumentales sont…lire la suite
Vente des Hospices, les chiffres
Pour la deuxième année consécutive, la traditionnelle vente de vins en pièces qui s’est tenue ce dimanche à Beaune a battu des records. En tout premier lieu, citons le beau résultat obtenu par la vente de charité, dont le bénéfice est entièrement reversé à des associations (en savoir plus ici). La pièce des présidents, une cuvée de blanc, a été acquise par un amateur chinois (c’est une première) pour la somme de 131 000 euros. Le montant total des ventes réalisées par cette 153e édition est de 6,3 millions d’euros (en 2012, c’était 5,9 millions).
Les vins blancs ont réalisé une augmentation de 20 %, les rouges de 28 %. Le prix moyen d’une pièce est cette année de 13 013 euros, contre 10 278 en 2012, soit une augmentation de 26,6 %. Comme le dit Michael Ganne, directeur du département vins chez Christie’s à Paris, « Malgré (serait-ce à cause ? NDLR) la plus modeste récolte depuis 30 ans, les enchérisseurs dans plus de vint et un pays se sont affrontés avec vigueur sur ces 43 cuvées pour établir cette réussite historique. » Depuis 2005, Christie’s organise régulièrement des dégustations de vins des Hospices de Beaune dans de grandes métropoles du monde, et promeut ces mêmes vins en Asie depuis 2010.
« De nombreux records ont été obtenus au cours de cette vente. Parmi les cuvées les plus emblématiques, retenons les deux cuvées de Clos de la Roche dont le prix moyen pour une pièce, 63 166 euros, constitue un résultat remarquable. Le Mazis-Chambertin et les trois cuvées de Corton Grand-Cru ont, quant à elles, démontré des augmentations importantes. Par ailleurs, parmi les grands crus blancs, retenons les beaux prix obtenus pour Batard-Montrachet Dames de Flandres, Corton-Vergennes Paul Chanson et Corton-Charlemagne Roi Soleil, ces deux derniers ayant obtenu des records absolus. Ces beaux résultats confirment la grande qualité du travail des équipes des Hospices de Beaune qui ont produit des vins exceptionnels en 2013», a ajouté Anthony Hanson, Master of Wine, Senior Consultant de Christie’s pour la vente.
C'est le chantier
A Bordeaux, la Cité des civilisations du vin vient d’entrer, en même temps que les quarante entreprises mobilisées sur ce gigantesque chantier, dans une phase très concrète. Avant d’en arriver réellement au beau résultat promis par l’image ci-dessous, vingt corps de métier vont intervenir dans sa construction, réunis autour de GTM Bâtiment Aquitaine (filiale de Vinci Construction). Pour l’heure, Sylvie Cazes, présidente de l’association de préfiguration de la Cité des civilisations du vin ainsi que de son fonds de dotation, annonce que « la préparation du terrain est terminée. »
Les foreuses (300 pieux de 50 à 120 cm de diamètre) sont en cours d’implantation dans le sol pour aller chercher un ancrage dans la roche dure, jusqu’à 30 mètres de profondeur. Pour édifier ce bâtiment très technique, imaginé par l’agence d’architecture X-TU, 3000 panneaux en aluminium sérigraphié et 900 plaques de verre seront nécessaires. Chacun de ces éléments sera unique, de manière à s’adapter au mieux à la courbure de l’édifice et à parfaitement capter la lumière. La charpente en bois (1 200 m3) sera constituée de 700 arcs en lamellé-collé, tous réalisés selon un moule différent. La fin des travaux est prévue pour mars 2016.
Le mardi de Legrand
Reportée pour cause de vendanges 2013 débutées tardivement, ce qui a retenu Bruno Duboscq à Saint-Estèphe,
la dégustation de Haut-Marbuzet initialement programmée la semaine dernière chez Legrand Filles et Fils se tiendra ce mardi 19 novembre, à 20h (il faut réserver au 01 42 60 07 12). On y découvrira l’histoire de la famille Duboscq, commencée dans les années 50 quand Hervé, cheminot gersois, achète en viager sept hectares de vigne sur la commune de Saint-Estèphe. Représentant de la quatrième génération de la famille, Bruno Duboscq sera présents pour évoquer les métiers de la vigne et du vin auxquels il a été familiarisé sur le terrain plutôt que sur la paillasse d’un laboratoire universitaire. Le château n’emploie d’ailleurs pas d’œnologue et privilégie une approche maison, laisser les levures indigènes se développer librement et soigner tout particulièrement les élevages afin
de dompter ces tanins tellement impressionnants qui signent les plus grands vins de Saint-Estèphe. Au programme de la soirée, les millésimes 2011, 2009, 2007, 2005, 2003, 2001 et 1995. Participation : 150 €
Après la grêle, le beau vin
En précisant que son communiqué présente des “généralités” – chaque vin et chaque vinificateur étant unique,
la dégustation de chaque cuvée s’impose avant de la caractériser – le Bureau interprofessionnel des vins
de Bourgogne rappelle qu’après avoir été mis à l’épreuve en 2012, les vignerons bourguignons espéraient que cette année serait sereine. Ici comme ailleurs, ce ne fut pas le cas, la capricieuse Dame Nature en a décidé autrement. « Défiant toutes les prévisions climatologiques, elle n’a laissé aucun répit. » Les conséquences de
ces aléas climatiques – coulure et millerandage, dégâts de grêle, concentration, maladie – ont eu un impact sur
les quantités récoltées. Du nord au sud, il semble qu’aucun vignoble n’ait été tout à fait épargné. Certains évoquent
de très petits rendements, avec un volume égal voire inférieur à celui de 2012 (1,26 millions d’hectolitres, soit un déficit de près de 20 % par rapport à une récolte moyenne gravitant autour d’1,5 million d’hectolitres).
L’hiver s’est attardé en Bourgogne. De janvier à juillet, les températures sont fraîches. Le soleil est le grand
absent du premier semestre, alors que la pluie s’impose largement. Ce climat maussade a des conséquences
sur la vigne, qui reprend son cycle tardivement, avec près de deux semaines de retard. Début mai, alors que les premiers bourgeons viennent de faire leur apparition, des précipitations extraordinaires s’abattent sur la région. Certaines parcelles se retrouvent plusieurs jours les pieds dans l’eau. La floraison et la nouaison ne bénéficient
pas d’une météo plus propice. Le retard est alors d’environ trois semaines. L’été, chaud, sec et ensoleillé rassure
et profite à la qualité des raisins. Il permet d’obtenir une bonne maturation. Juillet est marqué par un violent orage
de grêle sur la Côte de Beaune (1 350 ha touchés le 23 juillet). Septembre ne ménage pas non plus les vignes.
La douceur ambiante et les pluies régulières favorisent le développement de la pourriture, limité sur les grappes aérées constituées de petites baies.
« Le choix de la date de récolte est un véritable casse‐tête. Il faut être très
réactif et vendanger rapidement. Heureusement, les premières dégustations laissent présager une belle réussite. Une fois encore, l’expérience aura fait la différence. Hommes et vignes sont marqués par cette année éprouvante, mais récompensés de leur labeur. »
Ce millésime exigeant a demandé beaucoup d’efforts, qui sont aujourd’hui couronnés de succès. Fruités et équilibrés, les vins blancs se caractérisent par un nez marqué de notes d’agrumes. Cette netteté aromatique se retrouve en bouche. Ces vins bien structurés affichent vivacité et fraicheur, sans l’agressivité que laissaient craindre les acidités mesurées juste avant les vendanges. Droits, sans fioriture, les blancs de 2013 n’auront pas à rougir face à leurs aînés. Côté rouges, rubis profond, soutenu et brillant, les vins fruités donnent l’impression de croquer dans une poignée de fruits rouges fraîchement cueillis (cerise, framboise, groseille). Certains pinots noirs, récoltés plus tardivement, offrent des arômes plus confiturés. A la dégustation, les premières notes acidulées laissent vite place à une belle structure apportée par des tanins fins et bien présents. Une belle longueur en bouche prolonge le plaisir. Pour finir, les acidités soutenues et les belles teneurs en sucres ont permis de récolter, fin septembre, des raisins de constitution idéale pour l’élaboration de Crémant de Bourgogne. Les vins de base blancs vifs et fruités révèlent des arômes de pêche blanche et de pamplemousse. Les pinots noirs se caractérisent par une belle structure, tandis
que les gamays, de très grande qualité, présentent des arômes de fruits rouges intenses. 2013 offre la possibilité aux producteurs de réaliser des cuvées millésimées avec un bon potentiel de garde. Source : BIVB
Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?
On parle d’abord livre pour signaler qu’à Tournon-sur-Rhône, se tiendra ces jours-ci la sixième édition du salon Livres de Vins. L’entrée est libre et de nombreuses conférences sont prévues autour du vin, sur des thèmes allant de la gastronomie à la santé. Les écrivains, le programme, les horaires, tout est là. Dimanche, à Beaune,
à l’occasion de la vente des vins des Hospices, Aubert de Villaine, président de l’association pour l’inscription
des climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial et Bernard Pivot, président du comité de soutien, présenteront à la presse le livre Climats du vignoble de Bourgogne, un patrimoine millénaire exceptionnel (Glénat). Les dédicaces seront ouvertes au public de 15 h 30 à 18 h.
Toujours en marge de la vente des vins des Hospices, la Maison Bouchard Père et Fils propose aux visiteurs
du château de Beaune une dégustation exceptionnelle de vieux millésimes ces 15, 16 et 17 novembre.
A l’improviste ou sur réservation, on pourra déguster des premiers et grands crus rarement présentés au public. L’offre “découverte” (sans rendez-vous, tous les horaires sont là) inclut six vins, dont le « Beaune du Château Premier Cru » en blanc et en rouge, et un vieux millésime. Il est conseillé de réserver pour la proposition “prestige”, expérience unique incluant une visite guidée du château et de ses immenses caves, situées à dix mètres sous terre, et une dégustation commentée de vins et millésimes prestigieux (dont un corton-charlemagne 1995, millésime exceptionnel en blanc, un savigny-les-beaune 1er cru Les Lavières 1963 et deux grandes interprétations du millésime 2003).
Dégustation Découverte : 19 € par personne.
Dégustation “Prestige” : 45 € par personne.
La cave de Tain l’Hermitage, qui produit cinq crus et des vins de pays sur 1000 hectares de vigne, fête ses 80 ans
cette année. Ce week-end, ce bel anniversaire sera célébré avec le public lors de deux journées portes ouvertes. Grande balade peédagogique dans ce vignoble historique du nord des Côtes du Rhône, ateliers autour des saveurs de la vigne (pour petits et grands), visite des chais d’élevage, démonstration de tonnellerie et, bien sûr, dégustation d’hermitages et aussi de vins de paille (15 € par personne, sur réservation au 04 75 08 91 86) sont inscrits au programme de ces deux journées, plus d’infos ici.
On termine avec un gros rendez-vous des gastronomes qui se tiendra ce samedi à Richerenches (Vaucluse).
C’est la sixième édition du désormais traditionnel Ban des Truffes qui marque l’ouverture officielle du plus
grand marché aux truffes noires d’Europe. On pourra y savourer les premières truffes de la saison en compagnie de la confrérie du Diamant noir et de la Gastronomie et du club “Truffe Emotion” qui réunit les amoureux locaux
de la truffe, trufficulteurs, restaurateurs, etc. Ouverture des festivités, entre autres cavage avec chiens truffiers, dégustations et conférences, à 10 h. Pour goûter à la grande omelette aux truffes qui sera préparée dans la salle des fêtes, il faut réserver aux 04 90 28 05 34. Plus de renseignements ici. Et rien n’empêche ceux qui ne seront pas Richerenches demain de faire un petit voyage dédié à la truffe au cours de l’hiver.