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Charles Philipponnat, le génie du vin 2023

Chaque jour, des génies contribuent à faire de la civilisation du vin une culture vivante, renouvelée, vibrante, émouvant. Charles Philipponnat incarne le mieux cette vision du vin que nous préférons


Retrouvez tous nos génies de l’année dans Le Nouveau Bettane+Desseauve 2023 disponible dans toutes les bonnes libraires


 

Il y a des hommes et des femmes qui incarnent par leur action et par leur produit ce que la France peut apporter de plus inimitable au monde du vin de qualité. Nous avons plaisir à ranger Charles Philipponnat dans leur compagnie, d’autant plus qu’il vient de fêter les cinq siècles de présence de sa famille à Aÿ, au cœur de la Champagne. Cinq cents ans d’une succession ininterrompue de viticulteurs, de négociants, de magistrats au cœur d’un des vignobles les plus célèbres de France. La confraternité de travail, et souvent la parenté, avec beaucoup d’autres familles illustres, les Gosset, les Heidsieck, les Moët, les Henriot, les Irroy et bien d’autres, ont sans doute renforcé chez Charles Philipponnat, dans son inconscient et la matrice de son goût, un sens inné de la bonne tradition. Encore fallait-il posséder le don humain de le transmettre à une équipe et de le mettre en forme dans une bouteille. Quand Bruno Paillard, qui venait de racheter la maison de négoce de la famille de Charles, vient le chercher en Argentine pour la rebâtir, il n’avait pas d’expérience particulière de viticulture, mais certainement une façon droite et perfectionniste de concevoir le goût d’un grand champagne, avec l’aide des grands vins qu’il avait dégustés depuis sa naissance. Les vins dits autrefois de rivière, nés sur les expositions les plus favorables et les sols les plus nobles de la vallée de la Marne, autour de Aÿ et de Mareuil-sur-Aÿ. Des vins axés sur le pinot noir, sa force, son intensité de saveur et sa capacité à transmettre dans sa refermentation en bouteille les plus subtiles nuances d’origine. Son oncle Michel Collard (père du grand pianiste Jean-Philippe), qui dirigeait la maison dans les années 1960, était aussi un fin gourmet, ami d’André Vrinat qui venait de créer Le Taillevent, restaurant où j’ai pu déguster mon premier clos-des-goisses, il y a bien longtemps, sans doute pas par hasard. L’impression ne s’est jamais effacée : c’était un vin de grande gastronomie, fait pour la table. Or, Charles possède une sensibilité unique à ma connaissance en matière de raffinement dans la cuisine et dans les accords mets et vins. Il l’a mise en pratique. (Photo : Leif-Carlsson)

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De gauche à droite : Michel Bettane, Louis-Victor Charvet, Charles Philipponnat et Thierry Desseauve.

L’autre couleur des Corbières

Pour clôturer l’été avec charme, voici une sélection inédite de bons corbières rosés. Cette grande région viticole produit une large palette de vins. Du blanc taché comme on en trouve dans le sud-est de la France réservé à l’apéritif au rosé foncé capable de remplacer un rouge frais. Si les seconds sont en général plus intenses en goût que les premiers, ils sauront séduire les grands amateurs de vins et les gourmets exigeants, en les associant avec des mets complexes, comme ceux des cuisines épicées ou asiatiques.

Château d’Aussières, Rosé 2021
91
Dans le même style que le 2020 avec un rien d’ampleur en plus. Les investissements à la vigne se voient, le style est d’une grande finesse avec même une petite capacité de garde.
19 euros

Château du Grand Caumont, Rosé 2021
Couleur pâle, fruits rouges bien exprimés, souple, facile à boire, bon équilibre entre l’acidité et l’alcool, sans lourdeur. C’est un rosé consensuel et agréable.
88
8,50 euros

Château Fabre Gasparets, Rosé 2019
On pourrait être étonné de voir un 2019 figurer dans notre sélection. Il est issu en grande partie de mourvèdre, ce qui explique sa longévité. Nez enrobé, bouche onctueuse, on dépasse les standards du rosé grâce à une finale intense et sans lourdeur, étonnante d’amplitude et de longueur.
92
14 euros

Château Fondarèche, Rosé 2021
Rosé agréable, bien fruité, classique de son appellation.
87
6 euros

Château Maylandie, Rosé 2021
Très clair, proche d’un blanc par sa robe, bien fruité, il termine sur une finale fruitée, large, onctueuse, de grand charme.
89
10 euros

Château Montfin, Rosé 2021
Rosé de charme, bien fruité qui termine sur une pointe acide qui lui donne son énergie. Il ira de l’apéritif à la table.
87
10 euros

Château Ollieux-Romanis, Rosé 2021
Un rosé de joli style, charmeur et bien construit. Très belle suite de bouche très pure.
91
15 euros

Clos du Cers, Rosé 2020
La couleur rosé soutenu annonce un vin original et puissant, un 2020 qui n’a pas beaucoup évolué. Long et large en bouche, il aura l’usage à table d’un rouge, la fraîcheur en plus.
90
10 euros

Domaine de la Cendrillon, Rosé 2021
Très frais en bouche, il pourra passer de l’apéritif qu’il animera de son énergie à la table grâce à sa relative vinosité, au-delà des rosés de soif classiques.
90
9,99 euros

Domaines Gérard Bertrand, Rosé 2020
Très pâle, acidulé, œil de perdrix, croquant, frais.
90
17 euros

Foncalieu, Rosé 2021
Avec du fond, un corps assez dense pour la couleur, ce sera un rosé plutôt de table qui sait rester frais en finale.
88
15 euros

Les Celliers d’Orfée, Rosé 2021
Assez construit, il aura l’usage d’un rouge à table. Sa bouche est onctueuse, terrienne, puissante, d’une belle allonge.
89
11,20 euros

Disparition de Pierre Guénant

Pierre Guénant, qui nous a quitté dans la nuit de dimanche à lundi, était l’un de ces hommes rares que l’on est heureux d’avoir rencontré. Charentais né en 1950, il avait bâti dans une première vie professionnelle un empire automobile, PGA, qu’il céda au début de ce nouveau siècle. Cet homme de culture aux multiples passions s’est alors intéressé au monde du vin en faisant de sa propriété proche d’Aix-en-Provence, Villa Beaulieu, un lieu enchanté produisant avec la complicité très active de Stéphane Derenoncourt des vins de grand raffinement. Il y avait du prince de la Renaissance en ce bâtisseur impénitent d’une curiosité intellectuelle incomparable.

À sa fille Bérangère (à gauche sur la photo) qui dirige avec talent Villa Beaulieu, à l’ensemble de sa famille, Bettane+Desseauve adresse ses plus sincères condoléances.

Foires aux vins, la caisse de six chez Monoprix

Voilà une caisse de six vins finement choisis chez Monoprix. Et vraiment faciles à trouver pendant les foires aux vins. Quelle chance. Retrouvez ces vins sur https://foire-aux-vins.monoprix.fr/bettane-desseauve

Champagne Devaux, Augusta
Le domaine : La Champagne ne serait rien sans ses veuves (et ses femmes). Trois d’entre elles, pleines d’énergie, ont fait la renommée de cette maison. L’aventure familiale a pris en 1987 le chemin de la coopération. Associée aux vignerons du groupe Union Auboise, la famille conserve cette exigence de qualité héritée de son passé prestigieux.

Le vin : Il est de ces champagnes qui ravissent en toute occasion. Aérien, souple et équilibré, c’est une gourmandise universelle aux notes florales et arômes de fruits blancs et jaunes.

Le détail : Augusta, c’est le prénom de l’une des veuves Devaux. Cette cuvée lui rend hommage.
25,90 euros

Perrin et fils, Nature 2021, côtes-du-rhône
Le domaine : Famille star dont le savoir-faire est à la hauteur des ambitions, les Perrin de Beaucastel ont étendu leur activités dans d’autres appellations du sud de la vallée du Rhône. Un pari réussi aussi bien en Luberon avec La Vieille Ferme, succès mondial, que sur les autres terroirs.

Le vin : Blanc, bio et sans sulfites ajoutés. De l’équilibre, de la vivacité, de la gourmandise dans les arômes. Sa complexité lui permet d’envisager un large éventail d’accords, du sushi aux poissons grillés.

Le détail : Petit secret entre stars : les Perrin sont les artisans discrets du champagne de Brad Pitt.
9,50 euros
04 90 70 41 00

Château de Ciffre, Terroirs d’Altitude 2019, faugères 2019
Le domaine : Miren de Lorgeril et son époux Nicolas font depuis vingt ans un travail régulier et rigoureux sur l’ensemble de leurs six domaines, soit un ensemble de 250 hectares. Une signature de vins sérieux et recommandables, toujours équilibré par une belle fraîcheur permise par des terroirs d’altitude.

Le vin : Un cru du Languedoc plein de caractère. Puissants arômes de fruits noirs épicés et tannins élégants dans une chair de velours.

Le détail : Le château de Pennautier, berceau historique familial, est souvent considéré comme le Versailles de la région L’offre œnotouristique variée permet de découvrir ce monument chargé d’histoire.

11,50 euros
04 68 72 65 29

Château Doyac, Le Pélican 2019, haut-médoc
Le domaine : C’est une reconversion heureuse qu’a entreprise Max de Pourtalès en 1998 avec l’acquisition du château Doyac, en appellation haut-médoc. Des finances aux vignes, ce Bordelais d’origine s’est engagé dans la voie de la passion en signant des vins caractérisés par la finesse et l’élégance.

Le vin : Plein de fruits, de fraîcheur et de dynamisme. Il a la gourmandise veloutée et la souplesse tannique d’un beau merlot. En accompagnement, charcuterie ou fromage, ou les deux.

Le détail : L’étiquette ne doit rien au hasard. Le pélican fait référence aux armoiries historiques de la famille de Pourtalès.
11,90 euros
05 56 59 34 49

Dauvergne-Ranvier, saint-joseph rouge 2020
Le domaine : François Dauvergne et Jean-François Ranvier sont des créateurs. Ils travaillent avec leurs partenaires tout au long de l’année en s’impliquant à chaque étape de la production. La gamme d’excellents rapports qualité-prix s’étend de l’Hermitage au nord jusqu’au Luberon dans le sud, en passant par les AOC côte-rôtie, châteauneuf-du-pape et costières-de-nîmes, ainsi que dans le Roussillon et à Bordeaux.

Le vin : Profondeur de la syrah du nord de la vallée du Rhône. Structure racée, texture veloutée avec de l’élégance dans le caractère au diapason d’un magret de canard.

Le détail : Le duo n’a pas que des amis vignerons. Ils ont invité Oz, leur ami artiste, à décorer d’humour leurs belles bouteilles.
14,90 euros
04 66 82 96 57

Domaine Gérard Bertrand, Orange Gold 2021, vin de France
Le domaine : Il a fait ses premières vendanges à 10 ans, construit ses valeurs d’excellence sur les terrains de rugby, avant de revenir dans le vignoble familial. Gérard Bertrand représente l’une des marques les plus dynamiques du vignoble français. S’il revendique faire des vins du Sud un art de vivre, il est d’abord un vigneron méticuleux et exigeant.

Le vin : Il fallait l’oser. C’est un come-back réussi. La richesse des arômes, entre agrumes, fruits blancs et fleurs, n’enlève rien à la fraîcheur de ce vin d’émotions.

Le détail : Avec 200 000 personnes qui s’y rendent chaque année, son château L’Hospitalet est aujourd’hui le troisième site culturel de la région.
12,90 euros
04 68 45 28 50

Le mondovino de la semaine #172 tourne à fond

Vendanges 2022, la parole aux vignerons #2 • 35 ans en Oregon • Les nouvelles ambitions de Robert & Marcel • Un trophée, une nouveauté • Blanc comme gigondas • Un nouveau venu sur la place • Chaque jour du nouveau, en voici six

Dans le vignoble


Vendanges 2022, la parole aux vignerons

Château Minuty, Provence
« Le millésime 2022 s’annonce prometteur. Malgré un déficit en eau durant ce printemps et une grande partie de l’été, atténué par de très fortes précipitations autour du 15 août, les grappes récoltées présentent des rendements corrects en jus. »

Château de France, Bordeaux
« Nous sommes content de la qualité et la quantité de la récolte des blancs. De très bons équilibres avec une belle acidité. Le début de la fermentation se passe bien en barriques.
Les rouges présentent aussi de belles qualités et toujours la quantité. La fraîcheur bien présente dans les moûts est un signe de belle garde. »

Domaine du Petit Bondieu, vallée de la Loire
« Alors qu’en 2021 le soleil s’est fait discret, cette année annonce une belle concentration. Le réchauffement climatique est visible depuis plusieurs années, mais cette année avec les canicules, nous avons dû adapter les travaux dans la vigne. »

Alain Jaume, vallée du Rhône
« Le volume est honorable, juste un peu décevant sur certaines parcelles qui semblaient prometteuses. Même s’il y a moins de jus et que les baies sont petites, elles sont bien mûres, l’irrigation autorisée dans le sud a limité la baisse de rendement et les dégâts. »

Les vins du Roussillon
« Si le vignoble roussillonnais est habitué aux fortes chaleurs, la vigne a subi cette année un stress hydrique important qui impacte les rendements de façon hétérogène. Les faibles rendements sont constatés principalement sur les vignobles de coteaux alors que les niveaux de récolte sont bons sur les terroirs plus profonds, avec de jolis équilibres et aucun blocage de maturité. »

Château de la Jaubertie, Sud-Ouest
« Pour cette année, le challenge semble réussi, le millésime est prometteur, grâce à la date de récolte bien avancée, la chaleur favorable au mûrissement du raisin et une absence de pluie qui éloigne le risque de maladies sur les grappes au moment des vendanges. La vendange des blancs est belle, même si davantage de pluie l’aurait rendue excellente. La qualité des cépages rouges s’annonce également bien. »

35 ans en Oregon

C’est comme si c’était hier, alors que cette belle aventure a commencé en 1961 avec Robert Drouhin. Les premiers Bourguignons partent alors à la conquête de l’Oregon. 1987, la famille achète une propriété située au sud de Portland et y plante des vignes. DDO, le Domaine Drouhin Oregon, est né et avec lui la devise de la famille Drouhin : « French Soul, Oregon Soil » (esprit français, terroir d’Oregon). Cette nouvelle aventure américaine est une histoire de famille et de fratrie avec Véronique, Philippe et Laurent. « J’ai commencé l’aventure par un stage en Oregon en 1986. Passionnée par le pinot noir, j’ai terminé mes études d’œnologie aux côtés d’amis vignerons de mon père. Nous avons eu l’intime conviction qu’il fallait nous lancer dans l’aventure entamée par notre père », précise Véronique Drouhin. Depuis, c’est la réussite et les vins le démontrent très bien. Le pinot noir et le chardonnay s’expriment parfaitement sur les 100 hectares que possède le domaine. En 2013, la famille acquiert un terroir d’exception, RoseRock, situé à 30 kilomètres. Un grand coteau orienté sud-est.
Plus d’informations sur domainedrouhin.com

Les nouvelles ambitions de Robert & Marcel

L’union fait la force. La cave Robert & Marcel l’a bien compris, mais dormir sur ses lauriers, n’est pas la devise de la cave, au contraire. « Il faut vivre avec son temps et accompagner les progrès qui nous entourent », précise Marc Bonin, président de la cave.

« Les consommateurs souhaitent vivre une expérience personnalisée qui va au-delà de la dégustation de vin : des rencontres, des expériences sensorielles et immersives. Le vin n’est plus uniquement le cœur de notre métier, il fait partie d’un ensemble. À horizon 2030, notre vision nous porte à devenir l’acteur qui fait vivre la richesse sensorielle du Val de Loire. C’est pour ces raisons que nous avons créé notre nouvelle marque institutionnelle et commerciale : Vignobles Edonis. Un nouveau site Internet interactif est en création », ajoute Nicolas Emereau, directeur général de la cave.
Informations sur robertetmarcel.com

Alain Baraton, Jean-Pierre Cointreau et Pierre-Emmanuel Taittinger.

Un trophée, une nouveauté

Chez Gosset, on ne fait pas les choses à moitié. Encore moins pour la 27e édition du Trophée du même nom. « Cette année, la défense du patrimoine matériel et immatériel était au cœur des préoccupations de la première maison de vin de Champagne », annonce Jean-Pierre Cointreau, président de la maison Gosset. Il ajoute que « le choix des lauréats c’est fait en juin, avant l’épisode dramatique d’incendies que la France a subi ». Le jury, présidé par Karine Valentin, a attribué le Prix Gosset à Alain Baraton, jardinier en chef du domaine national de Trianon, du grand parc de Versailles et du domaine de Marly. Il est aussi fervent défenseur du patrimoine naturel.

Le prix spécial a été attribué Pierre-Emmanuel Taittinger, président de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne qui œuvre pour la protection et la valorisation d’un patrimoine mondiale.

Après la remise des trophées, le talentueux chef de caves Odilon de Varine a annoncé la création de la nouvelle cuvée Celebris blanc de blancs 2012 faite avec 100 % de chardonnay. « Le défi était immense et la décision de créer une nouvelle cuvée Celebris à base de chardonnay était un tournant dans le style. 2012 était une évidence, ne grande année en Champagne. » Une merveille de fraîcheur et de rondeur.
Gosset Celebris, blanc de blancs 2012, 250 sur boutique.champagne-gosset.com

Dans le verre


Blanc comme gigondas

Il aura fallu attendre 50 ans après son accession au statut de cru pour que l’appellation gigondas puisse produire du blanc. « À l’occasion de son Comité national du jeudi 8 septembre 2022, l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) a émis un vote favorable à l’unanimité à la demande d’extension de l’AOC Gigondas aux vins blancs : l’aboutissement d’une démarche entamée il y a 11 ans. » L’appellation qui se situe entièrement sur la commune de Gigondas, au nord du Vaucluse, se dégustera alors aussi en blanc uniquement à partir du millésime 2023. Un peu de patiente, un jour ou l’autre, on dégustera du gigondas blanc.
Plus d’informations sur gigondas-vin.com

Un nouveau venu sur la place

Le grand vin australien Wynns Coonawarra Estate est désormais disponible et vendu sur la place de Bordeaux à partir du millésime 2016. Ce domaine pionnier de 300 hectares est installé sur la terra rossa du Coonawarra au climat maritime. Le sol le plus célèbre d’Australie où se trouvent les plus beaux terroirs de cabernet-sauvignon d’Australie. Ce 2019 se caractérise par son élégance, un boisé discret qui laisse place à une très belle expression du fruit et une finale persistante.
Wynns Coonawarra Estate, cabernet-sauvignon 2019

Le meilleur dîner de l’année à Paris

Ce merveilleux dîner sera placé sous le signe de L’Excellence gastronomique. Quatre grands chefs parisiens, parmi les plus réputés, seront là. Ils émerveillerons nos papilles lors du dîner de l’année qui se tiendra le lundi 3 octobre au Pavillon Gabriel. Arnaud Donckele, Plénitude (Le Cheval Blanc) ; Jérôme Banctel, Le Gabriel (La Réserve) : Antoine Westermann, Le Coq Rico ; Elizabeth Hot avec Angelo Musa, Jean Imbert au Plaza Athénée. Un évènement signé par le guide Lebey. Repas gastronomique et grands vins seront au rendez-vous.

Pour que la fête soit totale, la soirée débutera avec la remise du palmarès des Meilleures créations culinaires 2022 et un cocktail.

Au menu :

Velours « d’Eden », sardine, fenouil
Arnaud Donckele, Plénitude (Le Cheval Blanc Paris)

Carotte des sables, gingembre fermenté, ciboulette
Jérôme Banctel, Le Gabriel (La Réserve Paris) 

Ballotine de pintade de race Nubienne de la ferme le Devant pochée lentement au bouillon puis rôtie, farcie aux abattis de la pintade et citron confit, jus aux sucs de pintade caramélisés, gnocchis de pomme de terre au fromage blanc et poêlée de cèpes
Antoine Westermann, Coq & Fils Paris 

Forêt noire et crêpe soufflée à l’ananas
Elizabeth Hot avec Angelo Musa, Jean Imbert au Plaza Athénée


En pratique
 : en réservant dès maintenant sur lexcellencegastronomique.com/la-billetterie/
vous bénéficiez du tarif préférentiel, à savoir 360 euros TTC au lieu de 420 euros TTC.

L’Excellence gastronomique 2022 le lundi 3 octobre 2022 au Pavillon Gabriel
(5, avenue Gabriel – 75008 Paris ; métro : Concorde)

Les vertiges de l’amour

Étienne de Montille, dont le célèbre domaine de Volnay porte le nom familial depuis un siècle et demi, le constate très simplement (voir p. 58) : « La Bourgogne est devenue un objet de passion ». Et la passion, si elle ne rend pas fou, donne pour le moins le vertige. Aussi, si le dossier de ce numéro rend hommage dans son titre à la fameuse chanson d’Alain Bashung, c’est en y ajoutant un « s », car les étourdissements que provoque le goût du vin de Bourgogne sont multiples, contradictoires et leurs conséquences, tout autant.
Il y a d’abord le vertige de l’histoire de ce vignoble si singulier depuis si longtemps. Malgré l’apparente immuabilité de ses paysages, la Bourgogne a vécu plus que d’autres des crises multiples et diverses et y a toujours répondu à sa façon, empirique et individuelle. Michel Bettane, qui connaît les vignes et les vignerons de Bourgogne mieux que personne depuis pas loin d’un demi-siècle, raconte en ouverture de ce dossier l’étonnant roman d’une région qui n’a cessé de se transformer par à-coups, au gré des intuitions et des passions humaines. Étienne de Montille complète ce regard contemporain avec l’expérience de l’homme du cru qui a vu son monde changer.
Bien sûr, si les évolutions agronomiques et vinicoles sont au cœur de l’aventure bourguignonne, le vertige le plus spectaculaire depuis ce nouveau siècle est celui de l’argent et du commerce. Tandis que Gilles Durand-Daguin décrypte l’emballement parfois délirant du prix du vin de Bourgogne, Alexandra Rendall est partie à la rencontre de ces mystérieux collectionneurs asiatiques qui alimentent un marché devenu hautement spéculatif.
Les prix astronomiques ne sont pas seulement l’apanage des bouteilles. Le vertige de la terre s’est, lui aussi, emparé de la Bourgogne. Louis-Michel Liger-Belair, qui a eu le cran – ou l’inconscience, c’est selon – de reprendre le petit mais précieux domaine familial de Vosne-Romanée, raconte vingt-deux ans d’un travail acharné au service d’un mythe qu’il lui a fallu reconstruire, la Romanée. Car la transmission en Bourgogne est le nerf de la guerre. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’est pas simple à réaliser, comme l’explique Philippe Richard.
Comme à chaque époque de sa tumultueuse histoire, la Bourgogne de 2022 se retrouve à la croisée des chemins. Ceux que traverse le dérèglement climatique comme ceux qui régissent les relations tourmentées entre les deux familles qui ont fait la gloire de la région, le négoce et les vignerons. Pour éclairer ce(s) vertige(s) d’aujourd’hui et de demain, nous avons fait se rencontrer deux jeunes acteurs locaux : le négociant Laurent Delaunay et le vigneron Armand Heitz. Ils dressent ensemble un portrait rafraîchissant d’une région décidément passionnante.
Après avoir tangué d’un vertige à l’autre, il était bon de retomber sur nos deux pieds, à hauteur de cave. Nous avons demandé à Alain Chameyrat, qui sillonne pour le Nouveau Bettane+Desseauve les côtes et leurs alentours, de nous proposer en exclusivité une sélection roborative d’excellents bourgognes blancs et rouges à tarif accessible. C’est chose faite et c’est rassurant.

En MAgnum #29 est disponible sur :

et chez votre marchand de journaux

Photo de couverture d’En Magnum #29 : Aurélien Ibanez
Photo de l’article : Fabrice Leseigneur

Saint-Émilion, hiérarchie neuve chez les classés

Verdict sans grande surprise pour la 7e édition du classement des crus de Saint-Émilion. Ils sont désormais 85 châteaux à pouvoir revendiquer pour la prochaine décennie le titre de grand cru classé. Une nouvelle hiérarchie établie ces derniers mois par la commission de classement sous le patronage de l’Inao et avec le concours pratique de l’organisme de certification Bureau Veritas. Celui-ci a examiné 114 dossiers et passé au crible 1 343 échantillons. Le classement de 2012 référençait 82 propriétés classés, dont un quatuor de premiers grands crus classés A et 14 premiers crus classés.

Après les départs médiatisés au printemps dernier des châteaux Ausone, Cheval Blanc, Angelus et La Gaffelière, l’édition 2022 établit dorénavant 12 premiers crus classés et deux premiers crus classés A. Dans cette catégorie suprême, le château Pavie est rejoint par le château Figeac dont la promotion était attendue, au regard des derniers millésimes produits par la propriété. « Nous fêtons l’évènement avec un 1950 superbe » se réjouit la famille Manoncourt.

Les 14 premiers crus classés

Château Pavie (A)

Château Figeac (A)

Château Beau-Séjour Bécot

Château Beauséjour Héritiers Duffau-Lagarosse

Château Belair-Monange

Château Canon

Château Canon La Gafellière

Château Larcis-Ducasse

Château Pavie-Macquin

Château Troplong-Mondot

Château Trottevieille

Château Valandraud

La Mondotte

Clos Fourtet

 

16 nouveaux promus
Pour le peloton des crus classés, le château Croque-Michotte, toujours en procès contre le classement de 2021, n’avait pas désiré concourir à cette nouvelle édition. On assiste au juste retour dans la hiérarchie de Corbin-Michotte, écarté lors du dernier classement. On peut penser que celui de 2022 ne suscitera guère de chicaneries judiciaires. Les propriétés qui ont disparu ne créeront pas de polémique, entre celles qui n’ont pas présenté de dossier comme La Clotte ou celles qui ont intégré le parcellaire d’un premier cru comme Pavie-Decesse qui disparait pour entrer désormais dans Pavie ou Les Grandes Murailles dans Clos Fourtet.

Les châteaux Montlisse, Boutisse, La Croizille et Tour Baladoz franchissent un nouveau cap, comme Rol Valentin, attendu à ce stade depuis au moins deux classements. Montlabert (3,5 hectares) tout proche de Cheval Blanc, Figeac et Jean Faure, cru acquis par la famille Castel en 2008, réussit également l’examen, grâce aux investissements culturaux et à un nouveau chai performant.

Saint-Christophe des Bardes semble constituer le nouvel eldorado de la Rive droite. À la limite de cette commune et de celle de Saint-Émilion, promotion également pour le château Badette qui produit un vin de belle étoffe. Dominant les terrasses du secteur, le château Tour-Saint-Christophe profite d’une équipe à la hauteur de son beau terroir pour se hisser dans la catégorie. Sur le plateau argilo-calcaire de cette partie est de l’appellation, le Clos Dubreuil rejoint également l’élite, grâce à une évolution remarquable des vins dans le temps. Une belle progression permise par la vision de son propriétaire Benoît Trocard.

Dans le haut de Saint-Christophe-des-Bardes, le château Croix de Labrie atteint aussi le plus haut niveau. Le cru assemble ses parcelles avec celle du secteur de Badon, en pied de côte, lieu également de prédilection de Murielle Andraud et Jean-Luc Thunevin et de leur Clos Badon.

À Saint-Étienne-de-Lisse, la voix chargée d’émotion, Karl Todeschini ne cache pas sa joie quant à la promotion du château Mangot. Également classé, le château Lassègue rend honneur aux terroirs de Saint-Hippolyte. Pari réussi aussi pour le petit domaine planté sur sol argilo-sableux de La Confession, l’un des crus fétiches de Jean-Philippe Janoueix, qui produit un vin généreux et charnu. Tournant le dos à la cité médiévale, le Clos Saint-Julien rejoint les meilleurs grâce à son terroir au sol calcaire et aux tannins frais de ses cabernets francs qui s’affirment sous la main experte de Catherine Papon-Nouvel comme une solutions aux bouleversements climatiques.

EN MAGNUM #29, chez votre marchand de journaux

[LE PARFUM] Dans un livre fameux nommé comme cet éditorial, l’auteur Patrick Süskind raconte avec verve les terrifiants meurtres commis par un orphelin du XVIIIe siècle pour créer le parfum absolu. Le sinistre héros du livre, Jean-Baptiste Grenouille, aurait pourtant pu épargner les vingt-deux jeunes vierges qu’il trucide en faisant une halte sur la route qui le mène des bas-fonds parisiens jusqu’au laboratoire d’un parfumeur célèbre de Grasse. Quelques jours entre Nuits-Saint-Georges et Beaune auraient suffi à le convaincre que les vins issus du cépage pinot noir, à l’époque déjà maître des vignobles bourguignons, possédaient un parfum capable d’envoûter le monde entier. Grenouille ne s’est pas arrêté, le pinot de Bourgogne a continué son chemin et a construit une success story aujourd’hui sans frontière. Dans un registre différent, les grands blancs de Bourgogne ont tracé la même voie. On apprécie les vins de Bordeaux ou du Rhône, on est amoureux du vin de Bourgogne. Ses arômes, sa finesse, le velouté de sa texture, ses nuances, sa rareté aussi, tout cela le rend unique. On lui concède même, sans lui en tenir grief, de faire preuve d’une irrégularité gustative quasi systématique, de ne garantir en rien le niveau de qualité minimal que l’on est en droit d’attendre de bouteilles souvent chères et difficiles à dénicher et de n’avoir pas toujours été, au cours de sa longue histoire, à la hauteur de son mythe. L’amour oublie vite et pardonne beaucoup. Pourtant, si la Bourgogne joue en solo une partition qui ne ressemble à aucune autre, elle mérite d’être observée sereinement et à hauteur de vignes, de chais et de vignerons. C’est cela que s’est attaché à faire, passionnément et objectivement, ce vingt-neuvième numéro de En Magnum.
Disponible sur :

et chez votre marchand de journaux demain

Le mondovino de la semaine #171 tourne à fond

Vendanges 2022, la parole aux vignerons • Le nouveau cahors de Gérard Bertrand • Pibarnon ni vendu, ni à vendre • Des séminaires dans le vignoble • Trio gagnant • Les Folies prolongent l’été • « La vente de la Bégude est effective » • Celebris célèbre 2008 • Chaque jour du nouveau, en voici huit

Dans le vignoble


Vendanges 2022, la parole aux vignerons

Domaine Aegerter, Bourgogne
« Avec des dernières années marquées par une belle qualité mais un manque de récolte, le millésime 2022 s’annonce excellent tant sur le plan qualitatif et quantitatif en Bourgogne. »

Château Yssole, Provence
« Cette année, nous avons atteint un record de chaleur dans le Sud qui laisse présager un très beau millésime 2022. Que ce soit pour les blancs ou les rosés, les premiers jus ont révélé des arômes de pêches blanches, d’agrumes, de fraises écrasées. Les rouges sont prometteurs. On décèle déjà un gros potentiel. L’aboutissement d’une année de travail bien remplie. »

Drappier, Champagne
« Quatre jours de pluie mi-août ont regorgé les baies et Urville ayant été épargné par les conditions climatiques, l’état sanitaire est extrêmement bon. » Charline Drappier explique que son grand-père André Drappier l’a accompagnée lundi dernier dans les vignes : « Il a rarement vu des grappes si belles. »

Guilbaud Frères, Vallée de la Loire
« Les raisins sont très sains et donnent des jus bien formés : tout est net, droit et franc. La récolte est cependant en-dessous du quota suite au gel et à la sécheresse. Si les jeunes vignes ont souffert, les vieilles vignes sont superbes. Les acidités seront un peu supérieures à celles de 2003, même si tous les critères annoncent un millésime dans le même profil. »

Domaine de L’Hortus, Languedoc
« La récolte est plutôt jolie et il y a du jus. C’est un soulagement car on s ’attendait à des raisins secs : on aborde avec le sourire alors qu’on était un peu accablés par la chaleur. Les blancs sont rentrés et montrent une belle qualité avec des volumes corrects, c’est une grande satisfaction après une année 2021 catastrophique. »

Le nouveau cahors de Gérard Bertrand

L’ambition de Gérard Bertrand est de produire un cahors de grande expression qui s’inscrit dans la continuité des grandes signatures de l’appellation. C’est désormais chose faite avec l’acquisition d’une propriété dans le Lot. Situé sur la commune de Soturac, domaine de Cause s’étend sur 35 hectares dont 20 hectares de vignes plantés principalement de malbec. « Ce cépage, emblématique de l’appellation cahors, trouve ici son terroir de prédilection avec le mariage de sols calcaires et sidérolithiques », souligne Gérard Bertrand. Fidèle à sa philosophie, une transition vers une agriculture biodynamique est déjà entamée.

Pibarnon : ni vendu, ni à vendre

« La propriété reste familiale. Il est hors de question de faire entrer un investisseur, qu’il soit partiel ou total. Certains annoncent un acheteur et un prix d’achat. C’est une affabulation totale. Point. L’équipe est toujours la même et aux manettes pour longtemps », précise Éric de Saint-Victor, propriétaire du château de Pibarnon, qui en a assez avec les rumeurs qui courent depuis quelques mois et qui enflent ces dernières semaines.
Croustillantes pour certains, parfaitement infondées pour le propriétaire, elles agitent le mondovino. « Il est temps d’y mettre fin », ajoute le propriétaire. Parlons de choses fondées. Les vendanges se déroulent bien, comme c’est la tradition depuis plus de 40 ans même avec des rendements diminués en raison de la sécheresse. Résultat ? Jolies maturités et beaux raisins.

Des séminaires dans le vignoble

Une nouvelle expérience décalée et inoubliable dédiée aux entrepreneurs et à leurs équipes est proposée à Sancerre par Via Vinoviti. « S’immerger dans le monde passionné des vignerons, dans le cadre d’un paysage époustouflant, a le pouvoir de faire naître de nouvelles ambitions, de nouvelles idées, de nouveaux challenges, de nouveaux liens humains », c’est la conviction d’Anne-Laure Journet, de Cécile Carlou et d’Olivier Crouzet, trois coachs épicuriens.
Au programme :

  • Un voyage autour des cinq sens, vecteur d’émotions, de passion et de convivialité.
  • Un partage avec des vignerons ancrés, passionnés, et novateurs
  • Un retour à la nature, à la terre après quelques mois de confinement

Informations et inscriptions sur www.viavinoviti.fr

Trio gagnant

Champagnes Piper-Heidsieck, Charles Heidsieck et Rare Champagne ont obtenu la certification B Corp avec un score de 91,9 points, validée par B Lab, le réseau à but non lucratif fondé en 2006 « avec l’idée qu’un différent type d’économie était non seulement possible, mais nécessaire, et que le commerce pourrait ouvrir la voie vers un nouveau modèle tourné vers les parties prenantes ». Cette certification B Corp va au-delà de l’évaluation d’un produit ou d’un service. Elle évalue l’impact positif global de l’entreprise qui la soutient et l’implique dans un processus d’amélioration continue. « Nous sommes très fiers de rejoindre cette communauté de pionniers qui mènent un mouvement mondial faisant du commerce une force motrice pour générer un impact social positif et transformant l’économie mondiale en faveur de tous les individus, les communautés ainsi que la planète. Nous avons l’honneur d’être les premiers producteurs de Champagne à obtenir la certification B Corp et nous partageons complètement la vision de B Lab d’œuvrer pour un système économique inclusif, équitable et régénératif. Nous espérons encourager d’autres acteurs du secteur du vin à rejoindre cette cause », précise Damien Lafaurie, président-directeur général des marques.

Les Folies qui prolongent l’été

Les 11 septembre et 9 octobre, le château d’Arche vous propose deux rendez-vous dominicaux au cœur des jardins de la Chartreuse. Ce grand cru classé en 1855 est situé au cœur de Sauternes à 40 minutes au sud de Bordeaux. Cette propriété de 50 hectares possède également un hôtel de huit chambres. De 12h à 18h, savourez les délicieux poulets braisés concoctés par le restaurant À la Bonne Table avec des dégustations de vin et de cocktails. Deux navettes sont mises en place entre Bordeaux et la propriété.
Les Folies d’Arche, renseignements et réservations sur www.eventbrite.fr

« La vente de la Bégude est effective »

C’est par ces mots que Guillaume Tari, représentant de la famille Tari, annonce la vente du Domaine de La Bégude à Bandol. Il est désormais la propriété de Christian Roulleau, fondateur du groupe Samsic et déjà propriétaire du château Dauzac, cru classé de Margaux. Laurent Fortin prend la direction du domaine, Vincent Bouyer devient le directeur technique et Robert Oustric le directeur commercial. « Je suis très fier de diriger le domaine. Guillaume Tari restera en soutien et accompagnement pour une passation naturelle », précise Laurent Fortin. Le terroir de ce Joyaux provençal est composé de sols marneux et argileux, sur socle calcaire. Le cépage roi, le mourvèdre, a le don non seulement d’exprimer le caractère de son terroir, mais aussi celui de son vinificateur, les vins montrent un trait clairement bordelais, sophistiqué et bien élevé, sans pour autant trahir ce terroir splendide et sauvage, surplombant la mer.

Dans le verre


Celebris célèbre 2008

Cette petite maison joue dans la cour des grands. Fraîcheur, vivacité et minéralité sont les fondamentaux d’Odilon de Varine, chef de caves de Gosset. Élaborée autour du chardonnay et vieillie plus de 12 ans en cave, ce nouveau celebris 2008 extra-brut a un nez racé d’agrumes confits, de fruits secs, de fleurs séchées et de verveine. La bouche est puissante dès l’entame, suivie d’une acidité magique sublimée par un long vieillissement. Une édition limitée à 15 000 bouteilles.
Champagne Gosset, Celebris vintage 2008 extra brut, 175 euros